A ce propos, Bocar Mamadou Daff a demandé aux partenaires techniques et financiers, mais aussi à tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement de santé, de ne pas baisser les bras, malgré les résultats probants obtenu avec le programme "Informed Push model-Yeksi Naa" (IPM-YN), a appris l'agence de presse sénégalaise.
"Il est encore trop tôt pour baisser les bras, la Pharmacie nationale d’approvisionnement a encore besoin de votre soutien à tous", a-t-il notamment dit, en présidant la cérémonie de restitution des résultats de l’évaluation finale et de partage des expériences du IPM-YN au Sénégal.
Le docteur Bocar Mamadou Daff était, jusqu’à sa nomination intervenue mercredi, le directeur de la Santé de la reproduction et de la survie de l’enfant (DSRSE). A ce titre, il a suivi de près tout le processus de mise en œuvre du programme IPM-YN.
Ce programme, financé par la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) et l’Association MSD For Mothers (MfM), est mis en œuvre, depuis 2013, par Intrahealth International et le ministère de la Santé et de l’Action sociale, dans le but d’aider au repositionnement et à l’atteinte des objectifs de planification familiale.
Entre août 2013 et avril 2015, trois des quatre objectifs phares ont été atteints : la planification, l’expansion et le système d’information de gestion. Le quatrième objectif est toujours en cours de réalisation et vise à relever les défis de l’intégration des autres produits de santé, ainsi que la pérennisation de l’approche IPM au sein du système sanitaire national.
Le docteur Babacar Guèye, directeur pays d’Intrahealth, a rappelé que l’objectif avancé en 2012, était éliminer durablement les ruptures de stock de contraceptifs qui frappaient en moyenne 80% des points de prestation de service (PPS) publics. Il s’agissait aussi de faire remonter tout le long de la chaîne de distribution, les données logistiques afin que le système de santé puisse s’en servir pour améliorer la prévision des besoins et la gestion des programmes de santé.
"Aujourd’hui, ce rêve est devenu une réalité ; les populations concernées vivent dans les PPS de Dakar, de Kédougou, de Tambacounda, etc., les plus proches, comme les plus reculés et les moins accessibles, car les taux de ruptures de stock des contraceptifs y sont inférieurs en moyenne à 2%, depuis plus de trois ans", s’est-il réjoui.
Il a salué les innovations de la PNA qui a initié une profonde réflexion sur les stratégies innovantes à mettre en place pour améliorer les performances de la chaîne d’approvisionnement, en lançant le concept de la pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) mobile, destinée à l’approvisionnement des régions dépourvues de pharmacies régionales d’approvisionnement.
La directeur de la PNA, docteur Annette Ndiaye Seck, a expliqué pour sa part, que la transformation de la chaîne d’approvisionnement est un processus dynamique, encore en maturation. Elle estime que l’euphorie créée par les premiers résultats obtenus, ne doit pas faire oublier qu’il doit être consolidé.
Elle a sollicité, pour ce faire, l’implication de toutes les parties prenantes et à tous les niveaux du système de santé qui, pour elle, "sera un facteur clé de succès".
Elle a demandé à ce que désormais le modèle "Yeksi naa" soit identifié comme "le nouveau schéma national de distribution des médicaments essentiels et non comme celui de la PNA".
"Il est encore trop tôt pour baisser les bras, la Pharmacie nationale d’approvisionnement a encore besoin de votre soutien à tous", a-t-il notamment dit, en présidant la cérémonie de restitution des résultats de l’évaluation finale et de partage des expériences du IPM-YN au Sénégal.
Le docteur Bocar Mamadou Daff était, jusqu’à sa nomination intervenue mercredi, le directeur de la Santé de la reproduction et de la survie de l’enfant (DSRSE). A ce titre, il a suivi de près tout le processus de mise en œuvre du programme IPM-YN.
Ce programme, financé par la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) et l’Association MSD For Mothers (MfM), est mis en œuvre, depuis 2013, par Intrahealth International et le ministère de la Santé et de l’Action sociale, dans le but d’aider au repositionnement et à l’atteinte des objectifs de planification familiale.
Entre août 2013 et avril 2015, trois des quatre objectifs phares ont été atteints : la planification, l’expansion et le système d’information de gestion. Le quatrième objectif est toujours en cours de réalisation et vise à relever les défis de l’intégration des autres produits de santé, ainsi que la pérennisation de l’approche IPM au sein du système sanitaire national.
Le docteur Babacar Guèye, directeur pays d’Intrahealth, a rappelé que l’objectif avancé en 2012, était éliminer durablement les ruptures de stock de contraceptifs qui frappaient en moyenne 80% des points de prestation de service (PPS) publics. Il s’agissait aussi de faire remonter tout le long de la chaîne de distribution, les données logistiques afin que le système de santé puisse s’en servir pour améliorer la prévision des besoins et la gestion des programmes de santé.
"Aujourd’hui, ce rêve est devenu une réalité ; les populations concernées vivent dans les PPS de Dakar, de Kédougou, de Tambacounda, etc., les plus proches, comme les plus reculés et les moins accessibles, car les taux de ruptures de stock des contraceptifs y sont inférieurs en moyenne à 2%, depuis plus de trois ans", s’est-il réjoui.
Il a salué les innovations de la PNA qui a initié une profonde réflexion sur les stratégies innovantes à mettre en place pour améliorer les performances de la chaîne d’approvisionnement, en lançant le concept de la pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) mobile, destinée à l’approvisionnement des régions dépourvues de pharmacies régionales d’approvisionnement.
La directeur de la PNA, docteur Annette Ndiaye Seck, a expliqué pour sa part, que la transformation de la chaîne d’approvisionnement est un processus dynamique, encore en maturation. Elle estime que l’euphorie créée par les premiers résultats obtenus, ne doit pas faire oublier qu’il doit être consolidé.
Elle a sollicité, pour ce faire, l’implication de toutes les parties prenantes et à tous les niveaux du système de santé qui, pour elle, "sera un facteur clé de succès".
Elle a demandé à ce que désormais le modèle "Yeksi naa" soit identifié comme "le nouveau schéma national de distribution des médicaments essentiels et non comme celui de la PNA".