Le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar n’a pas été tendre avec Nicolas Diamantidis. Il l’a condamné à 2 ans de prison dont un an ferme alors que ses complices Bineta Sall et Ibrahima Faye n’ont écopé que de deux ans dont un mois ferme. Ils ont été jugé pour association de malfaiteurs et tentative de distribution de faux billets de banque.
D’après les débats d’audience, tout est parti de l’appel anonyme qu’aurait reçu la police. L’interlocuteur faisait état d’un réseau de falsification de billets de banque qui est en train de s’installer à Dakar avant de filer le nom et l’adresse de la coiffeuse Bineta Sall. C’est ainsi que les agents enquêteurs se sont transportéssur les lieux.
Arrêtée, elle a vendu la mèche en soutenant que c’est son ami Nicolas Diamantidis qui lui a demandé de lui chercher une machine pour multiplier de faux billets. Des aveux confirmés par Nicolas Diamantidis et Ibrahima Faye après leur interpellation. Mais devant le prétoire, les prévenus ont complètement retourné leur veste.
Bineta Sall dit avoir connu Nicolas depuis 2019. Et d’après elle, ce dernier qui se trouve être son petit-ami lui a demandé de chercher une machine pour compter de l’argent. C’est ainsi qu’elle s’est adressée à une de ses connaissances en l’occurrence Ibrahima Faye.
Mais ce dernier s’est inscrit en faux contre de telles accusations. Il prétend n’avoir connu le vrai nom de la dame qu’à la police.
«Elle m’a appelé pour me parler de machine sans me dire qu’elle habitait avec Nicolas Diamantidis qui est son amant», a-t-il soutenu en précisant que l’Italien n’a jamais voulu qu’il mette les pieds chez lui. «Mieux, il ne m’a jamais communiqué son adresse. Je travaille avec Nicolas dans le cadre du bâtiment. Je ne verse pas dans les affaires de faux billets. Je suis innocent», a-t-il clamé.
Décrit comme le cerveau de la bande, Nicolas Diamantidis, environ sexagénaire. Il dit avoir émis le besoin de disposer d’une imprimante pour ses partenaires, dans le cadre de leur travail. Mais le ministère public n’est pas convaincu. D’après lui, Il ne voulait pas que les agents enquêteurs sachent où il loge pour éviter la saisie du matériel de confection des faux billets de banque.
«Il y a association de malfaiteurs et tentative de fabrication de billets contrefaits. Car ils ont tous avoué à l’enquête, même s’ils ont changé de version à la barre», dit-il avant de requérir 2 ans ferme contre tous. La défense assurée par Me Djigo indique que rien ne prouve la tentative dans ce dossier car on n’a rien trouvé par devers son client, ni de faux papiers ni de machine, ni d’échantillons.
Il a plaidé la relaxe pure et simple de son client qui finalement a écopé de 2 ans dont un an ferme contrairement à ses co-prévenus, Ibrahima Faye et Bineta Sall qui ont été condamnés à 2 ans dont un mois ferme.
L’As
D’après les débats d’audience, tout est parti de l’appel anonyme qu’aurait reçu la police. L’interlocuteur faisait état d’un réseau de falsification de billets de banque qui est en train de s’installer à Dakar avant de filer le nom et l’adresse de la coiffeuse Bineta Sall. C’est ainsi que les agents enquêteurs se sont transportéssur les lieux.
Arrêtée, elle a vendu la mèche en soutenant que c’est son ami Nicolas Diamantidis qui lui a demandé de lui chercher une machine pour multiplier de faux billets. Des aveux confirmés par Nicolas Diamantidis et Ibrahima Faye après leur interpellation. Mais devant le prétoire, les prévenus ont complètement retourné leur veste.
Bineta Sall dit avoir connu Nicolas depuis 2019. Et d’après elle, ce dernier qui se trouve être son petit-ami lui a demandé de chercher une machine pour compter de l’argent. C’est ainsi qu’elle s’est adressée à une de ses connaissances en l’occurrence Ibrahima Faye.
Mais ce dernier s’est inscrit en faux contre de telles accusations. Il prétend n’avoir connu le vrai nom de la dame qu’à la police.
«Elle m’a appelé pour me parler de machine sans me dire qu’elle habitait avec Nicolas Diamantidis qui est son amant», a-t-il soutenu en précisant que l’Italien n’a jamais voulu qu’il mette les pieds chez lui. «Mieux, il ne m’a jamais communiqué son adresse. Je travaille avec Nicolas dans le cadre du bâtiment. Je ne verse pas dans les affaires de faux billets. Je suis innocent», a-t-il clamé.
Décrit comme le cerveau de la bande, Nicolas Diamantidis, environ sexagénaire. Il dit avoir émis le besoin de disposer d’une imprimante pour ses partenaires, dans le cadre de leur travail. Mais le ministère public n’est pas convaincu. D’après lui, Il ne voulait pas que les agents enquêteurs sachent où il loge pour éviter la saisie du matériel de confection des faux billets de banque.
«Il y a association de malfaiteurs et tentative de fabrication de billets contrefaits. Car ils ont tous avoué à l’enquête, même s’ils ont changé de version à la barre», dit-il avant de requérir 2 ans ferme contre tous. La défense assurée par Me Djigo indique que rien ne prouve la tentative dans ce dossier car on n’a rien trouvé par devers son client, ni de faux papiers ni de machine, ni d’échantillons.
Il a plaidé la relaxe pure et simple de son client qui finalement a écopé de 2 ans dont un an ferme contrairement à ses co-prévenus, Ibrahima Faye et Bineta Sall qui ont été condamnés à 2 ans dont un mois ferme.
L’As