Avec son lot de morts, les routes migratoires continuent de faire des victimes. Selon la plateforme «missing migrants» de l’OIM, il a été enregistré 13 212 individus disparus en Afrique depuis 2014. Elle précise qu’en 2023, le nombre de personnes disparues est estimé à 781. Entre autres causes, il a été relevé les noyades, les accidents, les maladies, les conditions environnementales difficiles, le manque d’abris, etc.
Derrière ce tableau triste peint par l’OIM, il faut relever que ces migrants disparaissent laissant derrière eux des proches dans le désarroi. Et à travers la journée internationale des personnes disparues organisée aujourd’hui, la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Dakar et la Croix-Rouge sénégalaise (CRS) viennent au chevet des familles des victimes qui font face à l'insupportable attente et à l'incapacité de faire le deuil. Dans un communiqué parvenu à la rédaction, il est indiqué que les disparitions sont une réalité. Et que dans le monde, des centaines de milliers de personnes sont portées disparues en raison de conflits armés ou d'autres situations de violence, de catastrophes naturelles et de migrations.
Pour les familles des disparus, l'angoisse et l'incertitude demeurent, soulignent la CICR et la CRS. Celles-ci comptent d’ailleurs tenir aujourd’hui un atelier de partage à la Délégation régionale du CICR à Dakar en présence de 13 associations de familles de disparus issues de différentes localités du Sénégal dont Koumpentoum, Mbour, Saint-Louis, Tamba, Thiaroye, et Vélingara. Pour Simona Ferrara, Coordinatrice Protection du CICR à Dakar, «les familles des migrants disparus sont confrontées à de nombreux défis d’ordre administratif, juridique, psychosocial et économique».
A l’en croire, l’objectif de cet atelier est d’engager une réflexion devant déboucher sur une stratégie de mutualisation de leurs actions et de partage de leurs besoins. En prélude à cette journée, note-t-on dans le communiqué parvenu à la rédaction, les familles des migrants disparus ont bénéficié du soutien du CICR et de la CRS pour l’organisation de 5 événements qui ont regroupé près de 400 personnes, dans la période du 17 au 21 aout 2023 desdites localités d’où proviennent les associations. «Ce programme a formé les volontaires de la Croix-Rouge sur le rétablissement des liens familiaux et l’accompagnement psychosocial des familles des migrants portés disparus qui sont dans le besoin. Leur engagement a contribué à soulager les souffrances de nombreuses familles bénéficiaires dans des zones d’intervention du programme», explique Makane Mbengue, secrétaire général de la Croix-Rouge sénégalaise.
Le CICR et la CRS disent également avoir développé depuis 2015 un Programme pluridisciplinaire d’accompagnement des familles des migrants disparus (Programme FMD) au Sénégal. «Ce Programme travaillait à répondre aux multiples besoins auxquels font face les familles des migrants disparus afin d’atténuer les effets de la disparition sur les familles. Actuellement dans sa phase finale, il a accompagné plus de 600 familles de migrants portés disparus», lit-on en définitive dans le communiqué dont «L’As» détient une copie.
L'As
Derrière ce tableau triste peint par l’OIM, il faut relever que ces migrants disparaissent laissant derrière eux des proches dans le désarroi. Et à travers la journée internationale des personnes disparues organisée aujourd’hui, la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Dakar et la Croix-Rouge sénégalaise (CRS) viennent au chevet des familles des victimes qui font face à l'insupportable attente et à l'incapacité de faire le deuil. Dans un communiqué parvenu à la rédaction, il est indiqué que les disparitions sont une réalité. Et que dans le monde, des centaines de milliers de personnes sont portées disparues en raison de conflits armés ou d'autres situations de violence, de catastrophes naturelles et de migrations.
Pour les familles des disparus, l'angoisse et l'incertitude demeurent, soulignent la CICR et la CRS. Celles-ci comptent d’ailleurs tenir aujourd’hui un atelier de partage à la Délégation régionale du CICR à Dakar en présence de 13 associations de familles de disparus issues de différentes localités du Sénégal dont Koumpentoum, Mbour, Saint-Louis, Tamba, Thiaroye, et Vélingara. Pour Simona Ferrara, Coordinatrice Protection du CICR à Dakar, «les familles des migrants disparus sont confrontées à de nombreux défis d’ordre administratif, juridique, psychosocial et économique».
A l’en croire, l’objectif de cet atelier est d’engager une réflexion devant déboucher sur une stratégie de mutualisation de leurs actions et de partage de leurs besoins. En prélude à cette journée, note-t-on dans le communiqué parvenu à la rédaction, les familles des migrants disparus ont bénéficié du soutien du CICR et de la CRS pour l’organisation de 5 événements qui ont regroupé près de 400 personnes, dans la période du 17 au 21 aout 2023 desdites localités d’où proviennent les associations. «Ce programme a formé les volontaires de la Croix-Rouge sur le rétablissement des liens familiaux et l’accompagnement psychosocial des familles des migrants portés disparus qui sont dans le besoin. Leur engagement a contribué à soulager les souffrances de nombreuses familles bénéficiaires dans des zones d’intervention du programme», explique Makane Mbengue, secrétaire général de la Croix-Rouge sénégalaise.
Le CICR et la CRS disent également avoir développé depuis 2015 un Programme pluridisciplinaire d’accompagnement des familles des migrants disparus (Programme FMD) au Sénégal. «Ce Programme travaillait à répondre aux multiples besoins auxquels font face les familles des migrants disparus afin d’atténuer les effets de la disparition sur les familles. Actuellement dans sa phase finale, il a accompagné plus de 600 familles de migrants portés disparus», lit-on en définitive dans le communiqué dont «L’As» détient une copie.
L'As
