Pendant trois jours, des dirigeants africains, des chefs de projets, des leaders dans les technologies de pointe et des économistes discuterons d’options innovantes et durables pour financer le développement post-Covid-19 en Afrique. L’information émane de la Commission économique pour l’Afrique (Cea) des Nations unies.
Dans un communiqué de presse parvenu à Lejecos, la Cea confie que les acteurs précités réinventeront les mécanismes de financement du développement, débattront sur la réforme des systèmes financiers africains pour relever les défis du développement et détermineront si l'Afrique est au bord d'une nouvelle crise de la dette.
En ce sens, l’institution souligne que des articles d’éminents chercheurs, sélectionnés dans le cadre d'un concours public, fourniront des idées innovantes pour mobiliser les ressources nationales publiques et privées à l'ère de la révolution numérique, renforcer la position de l'Afrique dans le système financier international.
Selon la même source, ils permettront, également, d’examiner le rôle des banques publiques de développement, explorer les solutions de finance durable, l'intégration régionale et le rôle du filet de sécurité financière mondial, ainsi que les options politiques pour gérer la volatilité des flux de capitaux, les réformes de la réglementation financière et le rôle des risques climatiques.
Sur tout le continent africain, la Cea révèle que la crise de la Covid-19 a poussé plus de 30 millions de personnes à être confrontés à l'extrême pauvreté, vivant avec moins de 1,90 dollar par jour. Pour lutter contre ces effets négatifs, poursuit-elle, les gouvernements du continent ont annoncé des plans de relance budgétaire dont le coût va d'environ 0,02 pour cent du Pib à environ 10,4 pour cent du Pib.
A l’en croire, bien qu'il s'agisse d'interventions vitales, les gouvernements africains ont besoin d'un financement brut supplémentaire important pour répondre à ces besoins en 2022. Des besoins bruts de financement dépassent, d’après la Cea, le seuil critique de 15 % du Produit intérieur brut (Pib) pour la plupart des pays.
La fuite des capitaux estimée à plus de 90 milliards de dollars depuis janvier 2020
« L'accès aux marchés de capitaux internationaux (une source croissante de financement par emprunt pour de nombreux pays africains) a diminué à mesure que la perception des risques par les investisseurs a augmenté. », fait savoir la Cea.
Elle ajoute dans la même perspective que la fuite des capitaux en provenance d'Afrique, estimée à plus de 90 milliards de dollars depuis janvier 2020, et l'aversion au risque des investisseurs ont provoqué des mouvements de marché volatils.
Aussi, note-t-elle enfin, le resserrement des conditions de financement mondial rend plus coûteux pour les gouvernements l'obtention du financement dont ils ont besoin pour se remettre de la pandémie et refinancer la dette arrivant à échéance.
Bassirou MBAYE
Dans un communiqué de presse parvenu à Lejecos, la Cea confie que les acteurs précités réinventeront les mécanismes de financement du développement, débattront sur la réforme des systèmes financiers africains pour relever les défis du développement et détermineront si l'Afrique est au bord d'une nouvelle crise de la dette.
En ce sens, l’institution souligne que des articles d’éminents chercheurs, sélectionnés dans le cadre d'un concours public, fourniront des idées innovantes pour mobiliser les ressources nationales publiques et privées à l'ère de la révolution numérique, renforcer la position de l'Afrique dans le système financier international.
Selon la même source, ils permettront, également, d’examiner le rôle des banques publiques de développement, explorer les solutions de finance durable, l'intégration régionale et le rôle du filet de sécurité financière mondial, ainsi que les options politiques pour gérer la volatilité des flux de capitaux, les réformes de la réglementation financière et le rôle des risques climatiques.
Sur tout le continent africain, la Cea révèle que la crise de la Covid-19 a poussé plus de 30 millions de personnes à être confrontés à l'extrême pauvreté, vivant avec moins de 1,90 dollar par jour. Pour lutter contre ces effets négatifs, poursuit-elle, les gouvernements du continent ont annoncé des plans de relance budgétaire dont le coût va d'environ 0,02 pour cent du Pib à environ 10,4 pour cent du Pib.
A l’en croire, bien qu'il s'agisse d'interventions vitales, les gouvernements africains ont besoin d'un financement brut supplémentaire important pour répondre à ces besoins en 2022. Des besoins bruts de financement dépassent, d’après la Cea, le seuil critique de 15 % du Produit intérieur brut (Pib) pour la plupart des pays.
La fuite des capitaux estimée à plus de 90 milliards de dollars depuis janvier 2020
« L'accès aux marchés de capitaux internationaux (une source croissante de financement par emprunt pour de nombreux pays africains) a diminué à mesure que la perception des risques par les investisseurs a augmenté. », fait savoir la Cea.
Elle ajoute dans la même perspective que la fuite des capitaux en provenance d'Afrique, estimée à plus de 90 milliards de dollars depuis janvier 2020, et l'aversion au risque des investisseurs ont provoqué des mouvements de marché volatils.
Aussi, note-t-elle enfin, le resserrement des conditions de financement mondial rend plus coûteux pour les gouvernements l'obtention du financement dont ils ont besoin pour se remettre de la pandémie et refinancer la dette arrivant à échéance.
Bassirou MBAYE