Les manœuvres politiques et constitutionnelles auxquelles s’adonne le Président Macky Sall pour prolonger son règne, ont poussé les nostalgiques à dépoussiérer les discours du Président Léopold Sédar Senghor. Des extraits du discours d’adieu du premier président du Sénégal indépendant, largement partagés sur les réseaux sociaux. C’était en 1980, à la veille de son départ de la magistrature suprême, relate "Le Témoin".
Ainsi parlait le Président Senghor. « Je partirai. Ce ne sera pas pour donner un exemple aux autres chefs d’État. Je partirai parce que c’est cela qu’il faudra faire en son temps. C’est comme cela que je m’accomplirai. D’autre part, si je veux donner un exemple, c’est à mes successeurs sénégalais, afin qu’eux aussi, après avoir accompli leur tâche, ils aient le courage de partir. Ma pensée dernière, sera pour le Sénégal de l’an 2000. Un Sénégal tourné vers l’avenir. Nous avons une organisation dont le modèle est français, mais repensé par nous-mêmes. C’est ainsi que notre Cour Suprême, qui a un rôle majeur dans le contrôle des élections, est souvent saisie par les citoyens. Plus de 60 fois sur 100, celle-ci casse la décision du Gouvernement pour « abus de pouvoir ».
L’État, c’est l’autorité souveraine qui s’exerce sur un peuple à travers des hommes et des institutions. La Nation, c’est la volonté commune de vie commune d’un peuple donné. La Nation ne repose pas sur l’ethnie. Dans une nation, les gens ont dépassé les différences de race, de religion et de caste. C’eût été tentant d’annexer la Gambie. Beaucoup de Sénégalais le voulaient. Je m’y suis toujours opposé. Le Sénégal et la Gambie ont réglé parfaitement, parce qu’à l’amiable, leurs questions de frontières », avait déclaré le défunt président Senghor, rappelle le journal.
Ainsi parlait le Président Senghor. « Je partirai. Ce ne sera pas pour donner un exemple aux autres chefs d’État. Je partirai parce que c’est cela qu’il faudra faire en son temps. C’est comme cela que je m’accomplirai. D’autre part, si je veux donner un exemple, c’est à mes successeurs sénégalais, afin qu’eux aussi, après avoir accompli leur tâche, ils aient le courage de partir. Ma pensée dernière, sera pour le Sénégal de l’an 2000. Un Sénégal tourné vers l’avenir. Nous avons une organisation dont le modèle est français, mais repensé par nous-mêmes. C’est ainsi que notre Cour Suprême, qui a un rôle majeur dans le contrôle des élections, est souvent saisie par les citoyens. Plus de 60 fois sur 100, celle-ci casse la décision du Gouvernement pour « abus de pouvoir ».
L’État, c’est l’autorité souveraine qui s’exerce sur un peuple à travers des hommes et des institutions. La Nation, c’est la volonté commune de vie commune d’un peuple donné. La Nation ne repose pas sur l’ethnie. Dans une nation, les gens ont dépassé les différences de race, de religion et de caste. C’eût été tentant d’annexer la Gambie. Beaucoup de Sénégalais le voulaient. Je m’y suis toujours opposé. Le Sénégal et la Gambie ont réglé parfaitement, parce qu’à l’amiable, leurs questions de frontières », avait déclaré le défunt président Senghor, rappelle le journal.