De source internes proche des limiers, Dakaractu est en mesure de révéler que dès demain, la nouvelle patronne de la police nationale sera installée. Pour ainsi dire, c'est ce mardi qu'est prévu le cérémonial de passation de service entre le patron sortant, Abdoulaye Niang et son successeur, Anna Sémou Faye.
Rumeurs de grève et humeurs des élèves Agents de Police.
Déjà quelques semaines que la Police occupe le devant de l'actualité avec cette affaire de trafic de drogue qui pollue le sommet de ce corps, et voilà que les élèves de l'Ecole Nationale de Police entrent eux aussi dans la danse. Ces potaches bien spéciaux en veulent à leur Directeur qu'ils qualifient de "mauvais chef". Il nous revient que les les griefs de ces élèves sont nombreux allant de la mauvaise nourriture aux cours qui ne seraient pas dispensés comme il se doit.
A peine nommée, le Commissaire Anna Sémou Faye DGPN, devra ainsi faire face à une "patate chaude", pour reprendre nos sources, que ces deux prédécesseurs lui ont laissée.
Et pour certains qui nous ont parlé sous le sceau de l'anonymat, "nous sommes censés être des fonctionnaires chargés de protéger, conseiller, éduquer les populations mais nous risquons de ne rien savoir de tout cela, car notre formation laisse à désirer". Non sans renchérir : "nous sommes plus en renfort dans les commissariats ou au stade que dans les salles de classe et cela impactera forcément sur nos carrières".
Embouchant la même trompette, d'autres venus par concours professionnel vont plus loin en exigeant un nouveau directeur, "à l'heure du grand ménage, la hiérarchie devrait nous changer de directeur qui n'a pas le profil adéquat pour nous diriger, surtout au vu desa carrière qui n'est pas du tout exemplaire", et d'ajouter ceci :"nous voulons un directeur qui a une carrière exempte de certaines taches".
Mais le vrai problème des élèves Agents de police est cette politique de deux poids deux mesures appliquée par le Directeur concernant les sanctions car disent-ils, les concernant, plusieurs élèves ont été radiés suite à des conduites ou fautes graves mais un élève Officier a été pris en Flagrant délit de racket aux Almadies et aucune décision n'a été prise à son encontre. Ces élèves exigent pour cela la réintégration des élèves radiés, si l'élève Officier n'est pas puni et comptent adresser un courrier au Ministre de l'Intérieur, au Premier Ministre, au Procureur de la République et au Président de la République pour dénoncer l'attitude du Directeur. Pour certains élèves, ce comportement du Directeur les conforte dans l'idée que durant leur carrière,ils n'auront pas droit aux mêmes égards que les gradés.
Pour un policier à la retraite que nous avons rencontré, "ces gosses ont raison, la formation n'est plus ce qu'elle était et cela déteint sur la troupe tous les jours". Poursuivant son argumentaire, ce retraité soutient : "il m'arrive d'observer ces jeunes sur la voie publique face aux chauffeurs ou même au niveau des postes de police face aux citoyens pour me rendre à l'évidence que ces jeunes sortants n'ont pas eu la formation adéquate car ils parlent mal et n'expriment aucun respect pour l'uniforme et les insignes", ajoutant ceci : "de toute façon, ces autorités en veulent à la police et ne feront rien qui puisse renforcer la crédibilité de ce corps".
Nombreux sont les citoyens qui se plaignent du comportement des jeunes policiers ou gendarmes et il est de la responsabilité de l’État de veiller à ce qu'une bonne formation leur soit accordée pour la bonne marche de la cité...
Dakararctu
Rumeurs de grève et humeurs des élèves Agents de Police.
Déjà quelques semaines que la Police occupe le devant de l'actualité avec cette affaire de trafic de drogue qui pollue le sommet de ce corps, et voilà que les élèves de l'Ecole Nationale de Police entrent eux aussi dans la danse. Ces potaches bien spéciaux en veulent à leur Directeur qu'ils qualifient de "mauvais chef". Il nous revient que les les griefs de ces élèves sont nombreux allant de la mauvaise nourriture aux cours qui ne seraient pas dispensés comme il se doit.
A peine nommée, le Commissaire Anna Sémou Faye DGPN, devra ainsi faire face à une "patate chaude", pour reprendre nos sources, que ces deux prédécesseurs lui ont laissée.
Et pour certains qui nous ont parlé sous le sceau de l'anonymat, "nous sommes censés être des fonctionnaires chargés de protéger, conseiller, éduquer les populations mais nous risquons de ne rien savoir de tout cela, car notre formation laisse à désirer". Non sans renchérir : "nous sommes plus en renfort dans les commissariats ou au stade que dans les salles de classe et cela impactera forcément sur nos carrières".
Embouchant la même trompette, d'autres venus par concours professionnel vont plus loin en exigeant un nouveau directeur, "à l'heure du grand ménage, la hiérarchie devrait nous changer de directeur qui n'a pas le profil adéquat pour nous diriger, surtout au vu desa carrière qui n'est pas du tout exemplaire", et d'ajouter ceci :"nous voulons un directeur qui a une carrière exempte de certaines taches".
Mais le vrai problème des élèves Agents de police est cette politique de deux poids deux mesures appliquée par le Directeur concernant les sanctions car disent-ils, les concernant, plusieurs élèves ont été radiés suite à des conduites ou fautes graves mais un élève Officier a été pris en Flagrant délit de racket aux Almadies et aucune décision n'a été prise à son encontre. Ces élèves exigent pour cela la réintégration des élèves radiés, si l'élève Officier n'est pas puni et comptent adresser un courrier au Ministre de l'Intérieur, au Premier Ministre, au Procureur de la République et au Président de la République pour dénoncer l'attitude du Directeur. Pour certains élèves, ce comportement du Directeur les conforte dans l'idée que durant leur carrière,ils n'auront pas droit aux mêmes égards que les gradés.
Pour un policier à la retraite que nous avons rencontré, "ces gosses ont raison, la formation n'est plus ce qu'elle était et cela déteint sur la troupe tous les jours". Poursuivant son argumentaire, ce retraité soutient : "il m'arrive d'observer ces jeunes sur la voie publique face aux chauffeurs ou même au niveau des postes de police face aux citoyens pour me rendre à l'évidence que ces jeunes sortants n'ont pas eu la formation adéquate car ils parlent mal et n'expriment aucun respect pour l'uniforme et les insignes", ajoutant ceci : "de toute façon, ces autorités en veulent à la police et ne feront rien qui puisse renforcer la crédibilité de ce corps".
Nombreux sont les citoyens qui se plaignent du comportement des jeunes policiers ou gendarmes et il est de la responsabilité de l’État de veiller à ce qu'une bonne formation leur soit accordée pour la bonne marche de la cité...
Dakararctu