"Les enfants victimes de maltraitance dans la région sont généralement âgés entre 2 et 12 ans’’, a déclaré Aboubacry Sy, en marge d’une rencontre de sensibilisation organisée, par l’ONG ‘’Ndéyi jirim’’, sur les mécanismes de lutte contre la maltraitance et les abus sexuels des enfants.
“Cela peut s’expliquer par le fait qu’ils sont très vulnérables, très fragiles, contrairement aux adolescents qui peuvent se révolter en cas de sévices ou de maltraitance”, a-t-il justifié.Selon lui, “les adolescents peuvent trouver d’autres alternatives par rapport à leur sécurité. Ce qui n’est pas le cas des plus petits, parfois victimes d’exploitation et d’abus sexuels”.
Il a expliqué que les maltraitances contre les enfants sont très variées, notamment physiques, psychologiques, en plus des négligences lourdes et des abus sexuels.
Les maltraitances physiques et les agressions sexuelles des enfants sont les plus courantes dans la région de Diourbel, a fait savoir M. Sy, citant les grandes communes et les grandes agglomérations.
‘’Mais en milieu rural où les gens ne connaissent pas les mécanismes de dénonciation, il y a beaucoup de cas de maltraitance sous silence’’, a-t-il relevé.
Pour la prise en charge de ces enfants victimes de maltraitance, il a appelé à "s’approprier le concept des droits de l’enfant'' et à “renforcer les structures de protection des enfants” au Sénégal, particulièrement dans la région de Diourbel.
Il a aussi plaidé pour la multiplication des centres de premier accueil d’urgence pour les enfants victimes de maltraitance ou d’abus sexuels. L’absence de ces centres à Diourbel, “est une grande problématique au niveau de la région”, a-t-il dit.
“Nous avons certes au niveau du ministère de la Justice des structures comme le Centre polyvalent de Diourbel’’, a-t-il relevé. ”Mais, a-t-il déploré, ce centre n’est pas opérationnel pour prendre en charge les mineurs âgés de moins de 13 ans".
“Donc, il nous faut un centre d’accueil d’urgence, également renforcer les structures de protection des enfants en matériels logistiques, en moyens financiers, pour bien mener ses missions”, a plaidé le coordonnateur.
Il a appelé à une synergie d’actions entre la santé, la police, la justice, la communauté, l’école, pour prendre en charge correctement les enfants maltraités. “Il faut un ensemble d’actions concertées pour améliorer la protection des enfants vulnérables”, a-t-il encore préconisé.
“Cela peut s’expliquer par le fait qu’ils sont très vulnérables, très fragiles, contrairement aux adolescents qui peuvent se révolter en cas de sévices ou de maltraitance”, a-t-il justifié.Selon lui, “les adolescents peuvent trouver d’autres alternatives par rapport à leur sécurité. Ce qui n’est pas le cas des plus petits, parfois victimes d’exploitation et d’abus sexuels”.
Il a expliqué que les maltraitances contre les enfants sont très variées, notamment physiques, psychologiques, en plus des négligences lourdes et des abus sexuels.
Les maltraitances physiques et les agressions sexuelles des enfants sont les plus courantes dans la région de Diourbel, a fait savoir M. Sy, citant les grandes communes et les grandes agglomérations.
‘’Mais en milieu rural où les gens ne connaissent pas les mécanismes de dénonciation, il y a beaucoup de cas de maltraitance sous silence’’, a-t-il relevé.
Pour la prise en charge de ces enfants victimes de maltraitance, il a appelé à "s’approprier le concept des droits de l’enfant'' et à “renforcer les structures de protection des enfants” au Sénégal, particulièrement dans la région de Diourbel.
Il a aussi plaidé pour la multiplication des centres de premier accueil d’urgence pour les enfants victimes de maltraitance ou d’abus sexuels. L’absence de ces centres à Diourbel, “est une grande problématique au niveau de la région”, a-t-il dit.
“Nous avons certes au niveau du ministère de la Justice des structures comme le Centre polyvalent de Diourbel’’, a-t-il relevé. ”Mais, a-t-il déploré, ce centre n’est pas opérationnel pour prendre en charge les mineurs âgés de moins de 13 ans".
“Donc, il nous faut un centre d’accueil d’urgence, également renforcer les structures de protection des enfants en matériels logistiques, en moyens financiers, pour bien mener ses missions”, a plaidé le coordonnateur.
Il a appelé à une synergie d’actions entre la santé, la police, la justice, la communauté, l’école, pour prendre en charge correctement les enfants maltraités. “Il faut un ensemble d’actions concertées pour améliorer la protection des enfants vulnérables”, a-t-il encore préconisé.