L’insécurité alimentaire désigne la situation des populations qui sont en- deçà du seuil requis, pour s’alimenter à partir de leur propre production et/ou de leur revenu annuel et qui sont obligées de consommer leur épargne, parfois de vendre leurs moyens de production ou de solliciter la solidarité. C’est la définition donnée par le Comité inter-états de lutte contre la sécheresse au sahel (Cilss). Elle regroupe donc, l’ensemble des situations où les populations souffrent ou risquent de souffrir des manifestations de la faim.
Cette année, malgré le fait que la pluie a été au rendez-vous, force est de constater que beaucoup de localités de la région de Diourbel en général, et celles se situant dans les départements de Bambey et de Diourbel, pourraient connaître une situation d’insécurité alimentaire.Pour venir en aide aux potentielles et probables victimes, l’Ong ChildFund, avec son partenaire local l’Ong Fédération, a construit une banque céréalière dans le village de Ngalagne, dans la commune de Touré Mbonde qui polarise 42 villages et hameaux. Elle porte à 11, le nombre de banques céréalières construites dans ces deux départements. «L’objectif, c’est de jouer le rôle de sécurisation des stocks mais aussi de faire d’excellents résultats lors de l’hivernage.
La banque céréalière va permettre pendant les périodes de soudure, de distribuer des denrées, à savoir du riz, du mil et de l’huile aux familles vulnérables, de fixer les jeunes au niveau du terroir et d’accroître la production agricole», a dit Ibra Kane, maire de Touré Mbonde.Cette banque céréalière de Ngalagne concerne 293 bénéficiaires et concerne 23 villages. «Les communautés ont été très sensibles à ce geste. Dix autres banques céréalières existent dans les départements de Bambey et de Diourbel. Il y a 300 000 tonnes de riz, 3 000 ménages bénéficiaires», a ajouté Pape Sémou Ngom, président du Conseil d’administration de l’Ong.
A sa suite, le Directeur régional de ChildFund international qui a parlé au nom de la vice-présidente, a dit : «C’est un sentiment de satisfaction parce qu’on a pu se rendre compte qu’il y a eu très peu de cas de malnutrition. Et si nous avons pu obtenir ces résultats, c’est en grande partie à cause de l’implantation de cette banque céréalière».
Lors de cette inauguration de la banque céréalière qui s’est déroulée en présence du sous-préfet de l’arrondissement de Ndoulo, le chef du bureau régional du Secrétariat exécutif du Conseil national de la Sécurité alimentaire a invité les collectivités territoriales, à «intégrer la notion de sécurité alimentaire dans les politiques budgétaires».
Cette rencontre a été aussi un moment fort de plaidoyer du maire à l’intention de l’Ong ChildFund. Ibra Kane leur a demandé de construire la Case des tout-petits de Sarème Sérère, qui est depuis 2006, dans un abri provisoire.
Cette année, malgré le fait que la pluie a été au rendez-vous, force est de constater que beaucoup de localités de la région de Diourbel en général, et celles se situant dans les départements de Bambey et de Diourbel, pourraient connaître une situation d’insécurité alimentaire.Pour venir en aide aux potentielles et probables victimes, l’Ong ChildFund, avec son partenaire local l’Ong Fédération, a construit une banque céréalière dans le village de Ngalagne, dans la commune de Touré Mbonde qui polarise 42 villages et hameaux. Elle porte à 11, le nombre de banques céréalières construites dans ces deux départements. «L’objectif, c’est de jouer le rôle de sécurisation des stocks mais aussi de faire d’excellents résultats lors de l’hivernage.
La banque céréalière va permettre pendant les périodes de soudure, de distribuer des denrées, à savoir du riz, du mil et de l’huile aux familles vulnérables, de fixer les jeunes au niveau du terroir et d’accroître la production agricole», a dit Ibra Kane, maire de Touré Mbonde.Cette banque céréalière de Ngalagne concerne 293 bénéficiaires et concerne 23 villages. «Les communautés ont été très sensibles à ce geste. Dix autres banques céréalières existent dans les départements de Bambey et de Diourbel. Il y a 300 000 tonnes de riz, 3 000 ménages bénéficiaires», a ajouté Pape Sémou Ngom, président du Conseil d’administration de l’Ong.
A sa suite, le Directeur régional de ChildFund international qui a parlé au nom de la vice-présidente, a dit : «C’est un sentiment de satisfaction parce qu’on a pu se rendre compte qu’il y a eu très peu de cas de malnutrition. Et si nous avons pu obtenir ces résultats, c’est en grande partie à cause de l’implantation de cette banque céréalière».
Lors de cette inauguration de la banque céréalière qui s’est déroulée en présence du sous-préfet de l’arrondissement de Ndoulo, le chef du bureau régional du Secrétariat exécutif du Conseil national de la Sécurité alimentaire a invité les collectivités territoriales, à «intégrer la notion de sécurité alimentaire dans les politiques budgétaires».
Cette rencontre a été aussi un moment fort de plaidoyer du maire à l’intention de l’Ong ChildFund. Ibra Kane leur a demandé de construire la Case des tout-petits de Sarème Sérère, qui est depuis 2006, dans un abri provisoire.