Une histoire de cocotier s’est invitée à la soirée de relance des Recidak mardi au Grand Théâtre. Il ne s’agit pas de plages du littoral bordées de cocotier, mais bien du cinéma. Tout est parti du discours du président des Cinéastes sénégalais et associés (Cineseas) Cheikh Ngaïdo Ba dans lequel il dénonce en substance, les manquements du ministère de la Culture et de la Communication.
Des propos qui ne devraient consister que pour saluer le retour des rencontres cinématographiques de Dakar, se sont transformés en un règlement de compte sournois entre le président des Cineseas et son ministre de tutelle Mbagnick Ndiaye. Dans sa longue dissertation au relent de cri de cœur, Cheikh Ngaïdo Ba a d’abord salué, comme la circonstance le sied, celle qui est à l’origine des Recidak, Annette Mbaye D’Erneville pour «son engagement dans la culture». Il a ensuite donné son point de vue sur l’organisation de la relance des Recidak «sans langue de bois». Il reproche au ministère de la Culture et de la Communication ainsi qu’à la direction de la Cinématographie, leur implication dans l’organisation des Rencontres cinématographiques de Dakar, une organisation qu’il ne trouve d’ailleurs pas pertinente. «Vous (ministre de la Culture) êtes un ami personnel de très longue date. C’est pourquoi je vous tiens un langage dans un discours de vérité car il est grand temps que vous secouez le cocotier. En effet, quand le directeur de la Cinématographie est venu m’entretenir d’une relance des Recidak des transitions, ma réponse fut instantanée. D’abord, je ne voyais aucune pertinence à organiser des Recidak de transition même si je suis d’accord que chaque fois que des Sénégalais peuvent voir nos films, nous sommes preneurs» fait-il savoir Cheikh Ngaïdo Ba.
Il en profite aussi pour rappeler au ministre que ce n’est pas à l’Etat d’organiser ce genre de manifestations alors qu’il y a des professionnels qui peuvent s’en occuper. Par ailleurs, il s’indigne du fait qu’un budget de près de 70 millions a été octroyé aux Recidak alors que l’Association des cinéastes sénégalais associés peine à avoir des subventions depuis des années pour dérouler ses activités. En demandant pour la troisième fois au ministre de la Culture de «secouer les cocotiers», il prend aussi à parti, son ministère de tutelle en pointant du doigt ceux qui étaient à sa tête, qualifiant leur magistère de lamentable à l’image de l’état dans lequel ils ont laissé le département. Ngaïdo Ba a soulevé le cas de la ponction des 800 millions effectuée sur le budget d’un milliard promis par l’Etat en 2014 aux industries cinématographies.
«Stratégies douteuses»
En réponse au discours de Cheikh Ngaïdo Ba, le ministre de la Culture et de la Communication n’y est pas allé de main morte. Pour lui, Cheikh Ngaïdo use de stratégie douteuse pour aborder les problèmes «Oui Ngaido, je vais secouer les cocotiers, quand vous, cinéastes, vous aurez décidé d’adopter une autre stratégie pour aborder les différents problèmes», martèle-t-il. Pour lui, depuis dix ans qu’il côtoie les cinéastes, ces derniers ne servent que des discours enflammés sans jamais poser d’actes concrets
« Ce n’est pas dans une volonté de secouer le cocotier simplement que nous pouvons le faire, nous devons le faire par une manière concertée, des manières qui nous pousserons à combler le fossé», fait-il savoir. Concernant la non tenue des Recidak depuis plus d’une décennie, il incombe la faute aux cinéastes sénégalais qui pour lui, auraient pu être ensemble pour mener le plaidoyer auprès de l’Etat sénégalais «Nous avons trop parlé, il faut agir Ngaïdo», lance Mbagnick Ndiaye.
Des propos qui ne devraient consister que pour saluer le retour des rencontres cinématographiques de Dakar, se sont transformés en un règlement de compte sournois entre le président des Cineseas et son ministre de tutelle Mbagnick Ndiaye. Dans sa longue dissertation au relent de cri de cœur, Cheikh Ngaïdo Ba a d’abord salué, comme la circonstance le sied, celle qui est à l’origine des Recidak, Annette Mbaye D’Erneville pour «son engagement dans la culture». Il a ensuite donné son point de vue sur l’organisation de la relance des Recidak «sans langue de bois». Il reproche au ministère de la Culture et de la Communication ainsi qu’à la direction de la Cinématographie, leur implication dans l’organisation des Rencontres cinématographiques de Dakar, une organisation qu’il ne trouve d’ailleurs pas pertinente. «Vous (ministre de la Culture) êtes un ami personnel de très longue date. C’est pourquoi je vous tiens un langage dans un discours de vérité car il est grand temps que vous secouez le cocotier. En effet, quand le directeur de la Cinématographie est venu m’entretenir d’une relance des Recidak des transitions, ma réponse fut instantanée. D’abord, je ne voyais aucune pertinence à organiser des Recidak de transition même si je suis d’accord que chaque fois que des Sénégalais peuvent voir nos films, nous sommes preneurs» fait-il savoir Cheikh Ngaïdo Ba.
Il en profite aussi pour rappeler au ministre que ce n’est pas à l’Etat d’organiser ce genre de manifestations alors qu’il y a des professionnels qui peuvent s’en occuper. Par ailleurs, il s’indigne du fait qu’un budget de près de 70 millions a été octroyé aux Recidak alors que l’Association des cinéastes sénégalais associés peine à avoir des subventions depuis des années pour dérouler ses activités. En demandant pour la troisième fois au ministre de la Culture de «secouer les cocotiers», il prend aussi à parti, son ministère de tutelle en pointant du doigt ceux qui étaient à sa tête, qualifiant leur magistère de lamentable à l’image de l’état dans lequel ils ont laissé le département. Ngaïdo Ba a soulevé le cas de la ponction des 800 millions effectuée sur le budget d’un milliard promis par l’Etat en 2014 aux industries cinématographies.
«Stratégies douteuses»
En réponse au discours de Cheikh Ngaïdo Ba, le ministre de la Culture et de la Communication n’y est pas allé de main morte. Pour lui, Cheikh Ngaïdo use de stratégie douteuse pour aborder les problèmes «Oui Ngaido, je vais secouer les cocotiers, quand vous, cinéastes, vous aurez décidé d’adopter une autre stratégie pour aborder les différents problèmes», martèle-t-il. Pour lui, depuis dix ans qu’il côtoie les cinéastes, ces derniers ne servent que des discours enflammés sans jamais poser d’actes concrets
« Ce n’est pas dans une volonté de secouer le cocotier simplement que nous pouvons le faire, nous devons le faire par une manière concertée, des manières qui nous pousserons à combler le fossé», fait-il savoir. Concernant la non tenue des Recidak depuis plus d’une décennie, il incombe la faute aux cinéastes sénégalais qui pour lui, auraient pu être ensemble pour mener le plaidoyer auprès de l’Etat sénégalais «Nous avons trop parlé, il faut agir Ngaïdo», lance Mbagnick Ndiaye.