Après avoir entamé leur plan d’actions la semaine dernière, les travailleurs de la Cbao sont encore montés au créneau pour dénoncer les agissements de la Direction générale. Ils ont saisi hier la Direction générale du Travail et de la Sécurité Sociale, pour se plaindre de leur sort. Surtout que les nombreuses réunions que le Capital Humain désigné par la Direction générale a eues avec le collège des délégués pour des négociations, se sont soldées par un échec.
Selon le collège des délégués du personnel, «l’employeur ne montre aucune intention sincère de vouloir prendre sérieusement en considération lesdites revendications dont le bien-fondé, la légitimité et la faisabilité ne souffrent d’aucune ambiguïté. Nous regrettons l’attitude lassante et désobligeante de la Direction générale de Cbao, dont les actes posés convergent tous, dans le sens d’une stratégie du dilatoire, camouflée dans de sempiternelles rencontres, réunions et séances de travail, jamais suivies d’actions».
Dans sa saisine du Directeur général du Travail et de la Sécurité Sociale, le collège des délégués indique qu’après la signature des accords, les points suivants n’ont toujours pas été mis à exécution.
«Une autre plateforme revendicative est mise en place en mars 2021, qui porte sur la mise en œuvre de l’ouverture du capital au personnel et le relèvement du taux de la prime de résultat de 5% à 8%. A cela s’ajoute le non-respect des conditions de travail établies par le Décret no 2006-1261 du 15 novembre 2006 fixant les mesures générales d’hygiène et de sécurité dans les établissements de toute nature. Là où les clients bénéficient d’un délai express de 48h à 7 jours, les collaborateurs, eux, subissent une latence longue de plusieurs mois ; le tout sans aucune forme d’explication. Pour tout accord de crédit, ils sont obligés de signer un acte de cession au tribunal», peste le Collège des délégués du personnel.
Pour ce qui est du paiement des heures supplémentaires, les travailleurs soutiennent que la Direction refuse tout bonnement de les payer, ou qu’elle procède comme bon lui semble, nonobstant les justificatifs fournis par les ayants-droit et validés par la hiérarchie. «Il y a les harcèlements au travail. Il y a aussi la nature des contrats, les avantages et le traitement réservés au personnel expatrié, les subventions véhicules, le débit de frais médicaux inexpliqués, l’absence de plan de carrière et les affectations arbitraires», s’insurge le collège des délégués du personnel, avant de revenir sur la surcharge de travail .
«Des collaborateurs se retrouvent à effectuer structurellement, des journées de 10 voire 12h, avec tout ce que cela comporte comme fatigue et stress. Et nous assistons de plus en plus à l’octroi des marchés à des Marocains. Ce point, nous l’avouons, a le don de nous faire sortir de nos gonds puisque rien ne le justifie. Les entreprises de droit sénégalais, localement implantées et reconnues pour leurs compétences, sont ignorées», se désole le Collège des délégués du personnel.
Selon le collège des délégués du personnel, «l’employeur ne montre aucune intention sincère de vouloir prendre sérieusement en considération lesdites revendications dont le bien-fondé, la légitimité et la faisabilité ne souffrent d’aucune ambiguïté. Nous regrettons l’attitude lassante et désobligeante de la Direction générale de Cbao, dont les actes posés convergent tous, dans le sens d’une stratégie du dilatoire, camouflée dans de sempiternelles rencontres, réunions et séances de travail, jamais suivies d’actions».
Dans sa saisine du Directeur général du Travail et de la Sécurité Sociale, le collège des délégués indique qu’après la signature des accords, les points suivants n’ont toujours pas été mis à exécution.
«Une autre plateforme revendicative est mise en place en mars 2021, qui porte sur la mise en œuvre de l’ouverture du capital au personnel et le relèvement du taux de la prime de résultat de 5% à 8%. A cela s’ajoute le non-respect des conditions de travail établies par le Décret no 2006-1261 du 15 novembre 2006 fixant les mesures générales d’hygiène et de sécurité dans les établissements de toute nature. Là où les clients bénéficient d’un délai express de 48h à 7 jours, les collaborateurs, eux, subissent une latence longue de plusieurs mois ; le tout sans aucune forme d’explication. Pour tout accord de crédit, ils sont obligés de signer un acte de cession au tribunal», peste le Collège des délégués du personnel.
Pour ce qui est du paiement des heures supplémentaires, les travailleurs soutiennent que la Direction refuse tout bonnement de les payer, ou qu’elle procède comme bon lui semble, nonobstant les justificatifs fournis par les ayants-droit et validés par la hiérarchie. «Il y a les harcèlements au travail. Il y a aussi la nature des contrats, les avantages et le traitement réservés au personnel expatrié, les subventions véhicules, le débit de frais médicaux inexpliqués, l’absence de plan de carrière et les affectations arbitraires», s’insurge le collège des délégués du personnel, avant de revenir sur la surcharge de travail .
«Des collaborateurs se retrouvent à effectuer structurellement, des journées de 10 voire 12h, avec tout ce que cela comporte comme fatigue et stress. Et nous assistons de plus en plus à l’octroi des marchés à des Marocains. Ce point, nous l’avouons, a le don de nous faire sortir de nos gonds puisque rien ne le justifie. Les entreprises de droit sénégalais, localement implantées et reconnues pour leurs compétences, sont ignorées», se désole le Collège des délégués du personnel.