Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Monsieur le Président de Banque Africaine de Développement,
Mesdames, Messieurs les Membres du Corps diplomatique,
Autorités administratives, locales et coutumières,
Distingués invités,
Chères populations du Sine, du Saloum et du Ndoukoumane,
Du fond du cœur, je voudrais vous dire un grand merci pour cet accueil populaire et enthousiaste, qui s’inscrit dans la longue tradition d’hospitalité du Sine, du Saloum et du Ndoukoumane.
Je suis heureux d’être au centre du bassin arachidier du Sénégal pour présider la cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation de la Transcotière Africaine sur la section « Dinguiraye-Nioro-Keur Ayib ».
Ce projet, qui s’inscrit dans le Plan d’Actions Prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PSE) est financé par l’Etat du Sénégal et la Banque Africaine de Développement (BAD), dont je salue la qualité du partenariat.
Je ne cesserai de le rappeler : les infrastructures jouent un rôle capital dans le processus de développement économique et social. Voilà pourquoi le Gouvernement leur réserve une part significative dans la programmation des investissements publics, à côté de la prise en charge des besoins sociaux de la population.
Les infrastructures du PSE permettent de :
• bâtir un réseau d’échanges structuré pour un développement plus équilibré du territoire et favoriser l’émergence de pôles d’activités économiques, agropastorales, minières, touristiques et halieutiques ;
• renforcer l’attractivité et la compétitivité de l’économie nationale, en la connectant aux corridors du marché ;
• et de maintenir un niveau de service adapté à l’intensification des échanges.
C’est la raison pour laquelle ce projet revêt une importance particulière : il porte sur une section qui est à la jonction de corridors indispensables aux échanges économiques entre le Sénégal et les pays voisins. D’un coût total de 22,5 milliards FCFA, il permet de réhabiliter la route entre Dinguiraye et Keur Ayib, sur 40 Km, et de construire 6 Km de voiries urbaines à Nioro.
Je félicite l’entreprise Sinohydro Corporation, attributaire du marché des travaux, après appel d’offres. Je sais compter sur sa diligence pour respecter les délais contractuels de 18 mois.
Distingués invités,
Chères populations du Sine, du Saloum et du Ndoukoumane,
En plus de ce projet, d’autres chantiers porteront sur la réhabilitation de 75 Km de pistes et d’infrastructures socio-économiques de base.
En même temps, nous allons réaliser des infrastructures socio-économiques d’accompagnement, notamment :
• la construction de 12 salles de classes et des murs de clôture dans les communes de Nioro, Paoskoto et Médina Sabakh;
• la réhabilitation des gares routières de Nioro et Keur Ayib;
• la construction des marchés de Dinguiraye, Nioro et Ndiba Ndiayenne;
• la construction des postes de santé de Kohal, Keur Ayib, Ndiba Ndiayene et la case de santé de Santhie Mamour Ndary;
En outre, il est prévu:
• l’appui au projet d'unité mobile de formation du Centre d'Enseignement Technique Féminin de Nioro (CETF) ;
• la construction de deux blocs équipés pour la formation aux métiers du bâtiment et de l'industrie et l’acquisition de matériels d'apprentissage ;
• et la fourniture en matériels agricoles et l’allègement des travaux des femmes au bénéfice des groupements de promotion féminine.
Au demeurant, le lancement des travaux de reconstruction de la route Fatick-Kaolack et de construction du Pont de Farafégné s’inscrivent dans la même logique de dotation en infrastructures susceptibles de faciliter l’exercice des activités économiques et, par ricochet, d’améliorer les conditions de vie de nos concitoyens.
A ce propos, je me réjouis de vous annoncer le démarrage d’autres projets routiers, au titre du Plan d’Actions Prioritaires du PSE.
Il s’agit de la reconstruction et de l’agrandissement de l’Echangeur du Stade Léopold Sédar Senghor ; de l’aménagement et du bitumage de la route Joal-Samba DIA-Djiffer, dont la bretelle de Fimela, ainsi que de la réhabilitation des routes Touba-Dahra-Linguère et Passy-Sokone.
Cette dynamique se poursuivra avec le démarrage, au deuxième trimestre de l’année 2015, des travaux de prolongement de la Voie de Dégagement Nord, l’élargissement et l’aménagement de la Route des Niayes, notamment la construction de routes en pavés à l’intérieur de la banlieue de Dakar pour accompagner la création d’emplois.
Il est également prévu avant la fin de l’année 2015, le démarrage des travaux de réhabilitation des routes Ndioum-Ourossogui-Bakel et Dialocoto-Mako.
De plus, au titre du Programme Prioritaire de Désenclavement, nous allons procéder au bitumage des pistes à caractère stratégique, avec une première phase concernant les tronçons suivants :
• la Boucle du Boudier par le Sud, qui dessert 32 villages et comprend le pont de Marsassoum et l’aménagement de voiries à l’intérieur de Sédhiou;
• l’Ile à Morphil, sur les axes Démeth-Cas Cas et Guédé-Ndioum ;
• l’axe Kédougou – Saléméta ;
• le tronçon Dabo – Médina Yoro Foulah ;
• et la route Bambey – Baba Garage.
Mesdames, Messieurs,
Vous partagez certainement avec moi la préoccupation de l’inclusion. La réalisation d’infrastructures rurales me tient beaucoup à cœur car le développement inclusif, tel que nous le voulons dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, ne doit pas être un processus déséquilibré, à deux vitesses. Toute la Nation doit en bénéficier ; le monde rural y compris.
Je voudrais, pour conclure, lancer à nouveau un appel solennel au respect des règles de la sécurité routière. La quête de l’émergence requiert un changement de mentalités, voire une rupture avec les comportements qui sont aux antipodes des règles de base de la vie en communauté.
Il y a encore trop d’accidents sur nos routes, à cause de la violation de normes élémentaires de conduite, de charge à l’essieu, de port du casque, d’attache de la ceinture et d’utilisation de dispositifs sécuritaires tels que les passerelles piétonnes pour la traversée des routes à grande circulation.
Par conséquent, j’engage le Gouvernement à prendre toutes les mesures réglementaires, en vue de faire respecter rigoureusement les règles du trafic routier.
Enfin, je félicite l’équipe du Ministre en charge des Infrastructures et ainsi que tous les autres acteurs qui l’accompagnent dans la mise en œuvre des projets routiers.
Restons mobilisés pour les chantiers de l’émergence !
Je vous remercie.
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Monsieur le Président de Banque Africaine de Développement,
Mesdames, Messieurs les Membres du Corps diplomatique,
Autorités administratives, locales et coutumières,
Distingués invités,
Chères populations du Sine, du Saloum et du Ndoukoumane,
Du fond du cœur, je voudrais vous dire un grand merci pour cet accueil populaire et enthousiaste, qui s’inscrit dans la longue tradition d’hospitalité du Sine, du Saloum et du Ndoukoumane.
Je suis heureux d’être au centre du bassin arachidier du Sénégal pour présider la cérémonie de lancement des travaux de réhabilitation de la Transcotière Africaine sur la section « Dinguiraye-Nioro-Keur Ayib ».
Ce projet, qui s’inscrit dans le Plan d’Actions Prioritaires du Plan Sénégal Emergent (PSE) est financé par l’Etat du Sénégal et la Banque Africaine de Développement (BAD), dont je salue la qualité du partenariat.
Je ne cesserai de le rappeler : les infrastructures jouent un rôle capital dans le processus de développement économique et social. Voilà pourquoi le Gouvernement leur réserve une part significative dans la programmation des investissements publics, à côté de la prise en charge des besoins sociaux de la population.
Les infrastructures du PSE permettent de :
• bâtir un réseau d’échanges structuré pour un développement plus équilibré du territoire et favoriser l’émergence de pôles d’activités économiques, agropastorales, minières, touristiques et halieutiques ;
• renforcer l’attractivité et la compétitivité de l’économie nationale, en la connectant aux corridors du marché ;
• et de maintenir un niveau de service adapté à l’intensification des échanges.
C’est la raison pour laquelle ce projet revêt une importance particulière : il porte sur une section qui est à la jonction de corridors indispensables aux échanges économiques entre le Sénégal et les pays voisins. D’un coût total de 22,5 milliards FCFA, il permet de réhabiliter la route entre Dinguiraye et Keur Ayib, sur 40 Km, et de construire 6 Km de voiries urbaines à Nioro.
Je félicite l’entreprise Sinohydro Corporation, attributaire du marché des travaux, après appel d’offres. Je sais compter sur sa diligence pour respecter les délais contractuels de 18 mois.
Distingués invités,
Chères populations du Sine, du Saloum et du Ndoukoumane,
En plus de ce projet, d’autres chantiers porteront sur la réhabilitation de 75 Km de pistes et d’infrastructures socio-économiques de base.
En même temps, nous allons réaliser des infrastructures socio-économiques d’accompagnement, notamment :
• la construction de 12 salles de classes et des murs de clôture dans les communes de Nioro, Paoskoto et Médina Sabakh;
• la réhabilitation des gares routières de Nioro et Keur Ayib;
• la construction des marchés de Dinguiraye, Nioro et Ndiba Ndiayenne;
• la construction des postes de santé de Kohal, Keur Ayib, Ndiba Ndiayene et la case de santé de Santhie Mamour Ndary;
En outre, il est prévu:
• l’appui au projet d'unité mobile de formation du Centre d'Enseignement Technique Féminin de Nioro (CETF) ;
• la construction de deux blocs équipés pour la formation aux métiers du bâtiment et de l'industrie et l’acquisition de matériels d'apprentissage ;
• et la fourniture en matériels agricoles et l’allègement des travaux des femmes au bénéfice des groupements de promotion féminine.
Au demeurant, le lancement des travaux de reconstruction de la route Fatick-Kaolack et de construction du Pont de Farafégné s’inscrivent dans la même logique de dotation en infrastructures susceptibles de faciliter l’exercice des activités économiques et, par ricochet, d’améliorer les conditions de vie de nos concitoyens.
A ce propos, je me réjouis de vous annoncer le démarrage d’autres projets routiers, au titre du Plan d’Actions Prioritaires du PSE.
Il s’agit de la reconstruction et de l’agrandissement de l’Echangeur du Stade Léopold Sédar Senghor ; de l’aménagement et du bitumage de la route Joal-Samba DIA-Djiffer, dont la bretelle de Fimela, ainsi que de la réhabilitation des routes Touba-Dahra-Linguère et Passy-Sokone.
Cette dynamique se poursuivra avec le démarrage, au deuxième trimestre de l’année 2015, des travaux de prolongement de la Voie de Dégagement Nord, l’élargissement et l’aménagement de la Route des Niayes, notamment la construction de routes en pavés à l’intérieur de la banlieue de Dakar pour accompagner la création d’emplois.
Il est également prévu avant la fin de l’année 2015, le démarrage des travaux de réhabilitation des routes Ndioum-Ourossogui-Bakel et Dialocoto-Mako.
De plus, au titre du Programme Prioritaire de Désenclavement, nous allons procéder au bitumage des pistes à caractère stratégique, avec une première phase concernant les tronçons suivants :
• la Boucle du Boudier par le Sud, qui dessert 32 villages et comprend le pont de Marsassoum et l’aménagement de voiries à l’intérieur de Sédhiou;
• l’Ile à Morphil, sur les axes Démeth-Cas Cas et Guédé-Ndioum ;
• l’axe Kédougou – Saléméta ;
• le tronçon Dabo – Médina Yoro Foulah ;
• et la route Bambey – Baba Garage.
Mesdames, Messieurs,
Vous partagez certainement avec moi la préoccupation de l’inclusion. La réalisation d’infrastructures rurales me tient beaucoup à cœur car le développement inclusif, tel que nous le voulons dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, ne doit pas être un processus déséquilibré, à deux vitesses. Toute la Nation doit en bénéficier ; le monde rural y compris.
Je voudrais, pour conclure, lancer à nouveau un appel solennel au respect des règles de la sécurité routière. La quête de l’émergence requiert un changement de mentalités, voire une rupture avec les comportements qui sont aux antipodes des règles de base de la vie en communauté.
Il y a encore trop d’accidents sur nos routes, à cause de la violation de normes élémentaires de conduite, de charge à l’essieu, de port du casque, d’attache de la ceinture et d’utilisation de dispositifs sécuritaires tels que les passerelles piétonnes pour la traversée des routes à grande circulation.
Par conséquent, j’engage le Gouvernement à prendre toutes les mesures réglementaires, en vue de faire respecter rigoureusement les règles du trafic routier.
Enfin, je félicite l’équipe du Ministre en charge des Infrastructures et ainsi que tous les autres acteurs qui l’accompagnent dans la mise en œuvre des projets routiers.
Restons mobilisés pour les chantiers de l’émergence !
Je vous remercie.