Ils sont 37 Sénégalais qui vivaient en Ukraine. Ils ont tous fui la guerre pour venir se réfugier à Paris. Ces Sénégalais qui résidaient, pour la plupart, à Kiev et Karkhiv ont quitté sur la pointe des pieds le pays de Volodymyr Zlensky pour venir envahir le consulat du Sénégal à Paris dans la nuit du vendredi au samedi. Depuis le 24 février, la Russie a déclaré la guerre à l’Ukraine.
Les bombes pleuvent tous les jours et chacun essaye, par tous les moyens, de sauver sa peau. Parmi les nombreuses personnes qui cherchent une échappatoire, figurent plus d’une trentaine de Sénégalais qui sont des immigrés et des étudiants.
« 200 000 F CFA à chaque réfugié » Rapporte Vipeoples .
Il a fallu attendre plus d’une semaine de calvaire et de peur avant de rejoindre Paris où les autorités consulaires les ont accueillis avec l’hospitalité sénégalaise. « On m’a mis en rapport avec un Ukrainien à qui j’ai remis 150 dollars pour qu’il me laisse entrer dans un train qui partait évacuer des enfants et des femmes Ukrainiens en Pologne », raconte François, un Sénégalais qui a vécu une dizaine d’années à Kiev. Ils sont venus chercher une vie meilleure en France car n’ayant plus d’avenir en Europe de l’Est. Désespérés, visage hideux qui laissent entrevoir une fatigue générale et un manque de sommeil, ces réfugiés sénégalais ont débarqué au consulat Général de Paris pour chercher soutien et assistance.
« Ils sont venus avec leurs bagages au consulat en nous demandant de l’aide et une possibilité d’insertion en France. Nous les avons accueillis et on a cherché à les loger d’abord pour qu’ils puissent retrouver l’espoir », a compati le consul Général du Sénégal à Paris, Amadou Diallo. Chaque personne aurait reçu dans un premier temps 300 euros (à peu près 200 000 F CFA) pour leur permettre de faire quelques déplacements.
« On nous interdisait l’accès aux trains parce que nous sommes des étrangers »
Ces damnés ukrainiens ont effectué un véritable parcours du combattant avant d’arriver en France. « Nous nous sommes enfouis dans des parkings souterrains à Kiev en attendant de trouver quelques jours plus tard des passeurs pour traverser la frontière », soupire Yvette Ndiaye étudiante en Ukraine qui a été hébergée d’abord par la famille de l’ambassade du Sénégal en Pologne avant de regagner Paris. « A la frontière, on nous interdisait l’accès aux trains parce que nous sommes des étrangers. On privilégiait les nationaux, surtout les femmes et les enfants Ukrainiens », réplique Arfang Sarr, étudiant en ingénierie gazière et pétrolière à Kiev.
« Nous faisons tout pour qu’ils aient des droits en tant que refugiés en France »
Ce mardi, tous ces exilés sénégalais ont été conviés à un déjeuner solidaire offert par le consulat du Sénégal. Mais aussi pour accomplir des formalités administratives pour une éventuelle prise en charge.
« Le gouvernement français a promis de faire quelque chose et nous faisons tout en ce qui nous concerne pour qu’ils aient des droits en tant que refugiés en France. Nous ne les lâcherons pas », souligne l’ambassadeur du Sénégal à Paris, El Hadji Magatte Sèye. Pour l’heure, les autorités diplomatiques sénégalaises sont en train de les organiser pour une meilleure prise en charge et une rapide régularisation pour certains qui en auront les droits. Rapporte Vipeoples
Les bombes pleuvent tous les jours et chacun essaye, par tous les moyens, de sauver sa peau. Parmi les nombreuses personnes qui cherchent une échappatoire, figurent plus d’une trentaine de Sénégalais qui sont des immigrés et des étudiants.
« 200 000 F CFA à chaque réfugié » Rapporte Vipeoples .
Il a fallu attendre plus d’une semaine de calvaire et de peur avant de rejoindre Paris où les autorités consulaires les ont accueillis avec l’hospitalité sénégalaise. « On m’a mis en rapport avec un Ukrainien à qui j’ai remis 150 dollars pour qu’il me laisse entrer dans un train qui partait évacuer des enfants et des femmes Ukrainiens en Pologne », raconte François, un Sénégalais qui a vécu une dizaine d’années à Kiev. Ils sont venus chercher une vie meilleure en France car n’ayant plus d’avenir en Europe de l’Est. Désespérés, visage hideux qui laissent entrevoir une fatigue générale et un manque de sommeil, ces réfugiés sénégalais ont débarqué au consulat Général de Paris pour chercher soutien et assistance.
« Ils sont venus avec leurs bagages au consulat en nous demandant de l’aide et une possibilité d’insertion en France. Nous les avons accueillis et on a cherché à les loger d’abord pour qu’ils puissent retrouver l’espoir », a compati le consul Général du Sénégal à Paris, Amadou Diallo. Chaque personne aurait reçu dans un premier temps 300 euros (à peu près 200 000 F CFA) pour leur permettre de faire quelques déplacements.
« On nous interdisait l’accès aux trains parce que nous sommes des étrangers »
Ces damnés ukrainiens ont effectué un véritable parcours du combattant avant d’arriver en France. « Nous nous sommes enfouis dans des parkings souterrains à Kiev en attendant de trouver quelques jours plus tard des passeurs pour traverser la frontière », soupire Yvette Ndiaye étudiante en Ukraine qui a été hébergée d’abord par la famille de l’ambassade du Sénégal en Pologne avant de regagner Paris. « A la frontière, on nous interdisait l’accès aux trains parce que nous sommes des étrangers. On privilégiait les nationaux, surtout les femmes et les enfants Ukrainiens », réplique Arfang Sarr, étudiant en ingénierie gazière et pétrolière à Kiev.
« Nous faisons tout pour qu’ils aient des droits en tant que refugiés en France »
Ce mardi, tous ces exilés sénégalais ont été conviés à un déjeuner solidaire offert par le consulat du Sénégal. Mais aussi pour accomplir des formalités administratives pour une éventuelle prise en charge.
« Le gouvernement français a promis de faire quelque chose et nous faisons tout en ce qui nous concerne pour qu’ils aient des droits en tant que refugiés en France. Nous ne les lâcherons pas », souligne l’ambassadeur du Sénégal à Paris, El Hadji Magatte Sèye. Pour l’heure, les autorités diplomatiques sénégalaises sont en train de les organiser pour une meilleure prise en charge et une rapide régularisation pour certains qui en auront les droits. Rapporte Vipeoples