Face à la presse ce mercredi dans le Saloum, le conseiller technique du président de la République, par ailleurs natif de la commune de Thiomby (département de Kaolack), a invité les syndicats d'enseignants à reconsidérer leurs positions. « Je voudrais manifester mon désaccord par rapport à certaines affirmations de mes camarades enseignants. En effet, le 09 février 2018, des enseignants ont marché pour, disent-ils, avoir une « école morte ». On ne saurait accepter une telle déclaration. C'est pourquoi, je les appelle à une communication beaucoup plus responsable dans laquelle les causes sont défendues, le débat posé et les solutions idoines trouvées pour le bien de l'école, des enfants, des parents d’élèves et de l'ensemble des acteurs », a-t-il indiqué.
Selon Diamé Diouf, l'école de la réussite ne se fait pas dans la rue. « Nous devons nous entendre sur l'essentiel. Et il faut continuer à valoriser le dialogue social en appréciant positivement les efforts consentis par le gouvernement qui a proposé une enveloppe de 60 milliards de FCFA pour répondre aux préoccupations des enseignants. Le président de la République a réitéré sa disponibilité à rencontrer les syndicats d'enseignants pour discuter avec eux. Pour cela, je voudrais demander aux enseignants une suspension de la grève pendant 3 à 4 semaines pour permettre aux discussions avec le chef de l'État d'aboutir à de bonnes solutions. S'agissant de la dette due aux établissements supérieurs d'enseignement privé, nous estimons que la réclamation est légitime, mais elle ne doit pas primer sur les bases de ce partenariat privilégié ».
Avant de terminer, Mr Diouf a taclé le patron de Rewmi. « Les promenades de Monsieur Idrissa Seck, leader du parti Rewmi, appelées pompeusement « visites politiques », ne peuvent pas nous distraire. Aujourd'hui, pour une hypothétique existence politique, il s'attaque sans vergogne aux politiques publiques qui ont transformé radicalement le quotidien des populations sénégalaises. Il perd son temps car il ne peut pas être l'interlocuteur du président de la République ».
Selon Diamé Diouf, l'école de la réussite ne se fait pas dans la rue. « Nous devons nous entendre sur l'essentiel. Et il faut continuer à valoriser le dialogue social en appréciant positivement les efforts consentis par le gouvernement qui a proposé une enveloppe de 60 milliards de FCFA pour répondre aux préoccupations des enseignants. Le président de la République a réitéré sa disponibilité à rencontrer les syndicats d'enseignants pour discuter avec eux. Pour cela, je voudrais demander aux enseignants une suspension de la grève pendant 3 à 4 semaines pour permettre aux discussions avec le chef de l'État d'aboutir à de bonnes solutions. S'agissant de la dette due aux établissements supérieurs d'enseignement privé, nous estimons que la réclamation est légitime, mais elle ne doit pas primer sur les bases de ce partenariat privilégié ».
Avant de terminer, Mr Diouf a taclé le patron de Rewmi. « Les promenades de Monsieur Idrissa Seck, leader du parti Rewmi, appelées pompeusement « visites politiques », ne peuvent pas nous distraire. Aujourd'hui, pour une hypothétique existence politique, il s'attaque sans vergogne aux politiques publiques qui ont transformé radicalement le quotidien des populations sénégalaises. Il perd son temps car il ne peut pas être l'interlocuteur du président de la République ».