Il ressort des débats d’audience que la dame Fatoumata Chérif Camara était la ménagère du ressortissant français, Jean-Pierre, avec qui elle avait de bons rapports jusqu'au jour où l’employée a emprunté 150 000 francs Cfa à son employeur.
Ayant des difficultés pour le remboursement, le ressortissant français lui proposera des rapports sexuels. Acceptant cette décision, elle est devenue son objet sexuel. Voulant mettre fin à cette situation, elle s'en ouvrira à sa copine Mame Oulimata Dia. Elles vont ainsi ourdir un plan pour voler les biens du blanc. Et pour cela, elles vont solliciter les services de Modou.
Celui-ci leur a proposé d'acheter un médicament pour l'endormir, mais Fatoumata Chérif Camara n'a pas adhéré à cette décision, sous prétexte que son boss allait mourir. Malheureusement pour elle, le pire s’est réalisé, car les agresseurs qu’elle avait pris, ont tué le ressortissant français par strangulation.
À la barre, Mame Oulimata Dia nie les faits qui lui sont reprochés. Elle dit connaître Fatou Camara et non les autres. « J’ai connu ma co-accusée au moment où je travaillais au Nice Cream, comme vendeuse. Un jour, elle est venue me voir en sanglots, pour me raconter ses problèmes avec son petit ami blanc. Quand elle est sortie de la salle de bain, elle a rappelé son copain qui lui a suggéré de venir le voir accompagnée par moi, car je lui plaisais de par ma voix », dit la couturière pour sa défense.
Avant d’ajouter : « C’est ainsi que j'ai accepté de suivre ma copine pour rencontrer le blanc. En cours de route, elle a fait une escale à la rue 22, près du restaurant Venezia pour discuter avec Mamadou Guèye et Souleymane Djigo, avant de reprendre notre chemin ». Toutefois, à l'enquête préliminaire, elle a déclaré avoir pour mission de distraire le blanc afin que les deux garçons puissent agresser le blanc. Des allégations qu'elle a complètement réfutées.
Ayant des difficultés pour le remboursement, le ressortissant français lui proposera des rapports sexuels. Acceptant cette décision, elle est devenue son objet sexuel. Voulant mettre fin à cette situation, elle s'en ouvrira à sa copine Mame Oulimata Dia. Elles vont ainsi ourdir un plan pour voler les biens du blanc. Et pour cela, elles vont solliciter les services de Modou.
Celui-ci leur a proposé d'acheter un médicament pour l'endormir, mais Fatoumata Chérif Camara n'a pas adhéré à cette décision, sous prétexte que son boss allait mourir. Malheureusement pour elle, le pire s’est réalisé, car les agresseurs qu’elle avait pris, ont tué le ressortissant français par strangulation.
À la barre, Mame Oulimata Dia nie les faits qui lui sont reprochés. Elle dit connaître Fatou Camara et non les autres. « J’ai connu ma co-accusée au moment où je travaillais au Nice Cream, comme vendeuse. Un jour, elle est venue me voir en sanglots, pour me raconter ses problèmes avec son petit ami blanc. Quand elle est sortie de la salle de bain, elle a rappelé son copain qui lui a suggéré de venir le voir accompagnée par moi, car je lui plaisais de par ma voix », dit la couturière pour sa défense.
Avant d’ajouter : « C’est ainsi que j'ai accepté de suivre ma copine pour rencontrer le blanc. En cours de route, elle a fait une escale à la rue 22, près du restaurant Venezia pour discuter avec Mamadou Guèye et Souleymane Djigo, avant de reprendre notre chemin ». Toutefois, à l'enquête préliminaire, elle a déclaré avoir pour mission de distraire le blanc afin que les deux garçons puissent agresser le blanc. Des allégations qu'elle a complètement réfutées.
son tour, Fatoumata Dia abonde dans le même sens en niant les faits d'association de malfaiteurs et de vol en réunion commis la nuit avec effraction et usage de moyen de locomotion ayant entraîné la mort. Elle avoue seulement avoir eu l’intention de voler simplement de l'argent chez son amant. « J'ai connu Modou par le biais d'un ami. Quand je lui ai expliqué la situation, il m'a proposé un premier plan que j’ai refusé avant d’accepter le second. En allant chez le blanc, Modou m'avait demandé d'appeler Jean-Pierre pour qu'il attache le chien. Une fois arrivés chez le blanc, ils ont tout de suite attaqué le blanc au moment où Mame Oulimata Dia et moi étions en train de discuter avec lui.
Prise de panique, Mame Dia a pris la fuite et moi, je suis montée sur la terrasse. Après leur forfait, nous avons emporté des chèques, des bagues en or et le coffre-fort. Après la tragédie, je suis partie me loger à l’hôtel car il faisait nuit », narre-t-elle.
Mamadou Diop, alias Modou, vendeur d’une boutique de cosmétiques, à son tour, a essayé de se dédouaner. « Je connais Fatoumata Chérif Camara par le biais d'un certain Alioune Ndiaye. Il m'avait présenté celle-ci comme étant sa copine », explique-t-il. Quant au quatrième accusé Souleymane Djiba, alias Baba, vendeur de vêtements au marché de Grand Yoff, il a été présenté comme un récidiviste. Il a une fois été condamné à 8 années pour les mêmes faits. Il nie connaître ses coaccusées.
« Je les ai rencontrées pour la première fois à la gendarmerie », a-t-il fait savoir.
Selon l’avocat de la partie civile, Me Bamba Cissé, l'accusé Fatoumata Chérif Dia est à l'origine à l'instigation des faits. « Elle s'est rendue coupable de faits de complicité », a souligné la robe noire. Me Cissé réclame 100 millions de francs CFA.
De l’avis du parquet, les accusés ont bâillonné et ligoté la victime. À l’en croire, le ressortissant français est mort par strangulation. Le ministère public requiert l'acquittement au profit de Mame Oulimata Dia pour le délit de recel et sollicite qu’elle soit condamnée à 5 ans de réclusion criminelle. Quant à Fatou Camara, Mamadou Guèye, Souleymane Djiba le parquet requiert la perpétuité contre tous pour association de malfaiteurs et de vol en réunion commis la nuit avec effraction et usage de moyen locomotion ayant entraîné une mort d'homme.
Prise de panique, Mame Dia a pris la fuite et moi, je suis montée sur la terrasse. Après leur forfait, nous avons emporté des chèques, des bagues en or et le coffre-fort. Après la tragédie, je suis partie me loger à l’hôtel car il faisait nuit », narre-t-elle.
Mamadou Diop, alias Modou, vendeur d’une boutique de cosmétiques, à son tour, a essayé de se dédouaner. « Je connais Fatoumata Chérif Camara par le biais d'un certain Alioune Ndiaye. Il m'avait présenté celle-ci comme étant sa copine », explique-t-il. Quant au quatrième accusé Souleymane Djiba, alias Baba, vendeur de vêtements au marché de Grand Yoff, il a été présenté comme un récidiviste. Il a une fois été condamné à 8 années pour les mêmes faits. Il nie connaître ses coaccusées.
« Je les ai rencontrées pour la première fois à la gendarmerie », a-t-il fait savoir.
Selon l’avocat de la partie civile, Me Bamba Cissé, l'accusé Fatoumata Chérif Dia est à l'origine à l'instigation des faits. « Elle s'est rendue coupable de faits de complicité », a souligné la robe noire. Me Cissé réclame 100 millions de francs CFA.
De l’avis du parquet, les accusés ont bâillonné et ligoté la victime. À l’en croire, le ressortissant français est mort par strangulation. Le ministère public requiert l'acquittement au profit de Mame Oulimata Dia pour le délit de recel et sollicite qu’elle soit condamnée à 5 ans de réclusion criminelle. Quant à Fatou Camara, Mamadou Guèye, Souleymane Djiba le parquet requiert la perpétuité contre tous pour association de malfaiteurs et de vol en réunion commis la nuit avec effraction et usage de moyen locomotion ayant entraîné une mort d'homme.