Dans le domaine de l’agriculture, le Sénégal dispose d’énormes potentialités, si l’on en croit Moustapha Lô, Directeur général de DiamaTech/SA, qui trouve que l’ambition du pays ne doit plus être de satisfaire les populations, mais de développer l’export. Toutefois, il se désole du fait que les pertes post-récoltes qui sont estimées à 40%, pourraient atteindre les 70 à 80% si l’on n’y prend garde. C’est pourquoi il propose de penser davantage à la formation. Un appel qui a été déjà entendu puisque le Centre de Perfectionnement Maraîcher (CPM) de Mboro vient de mettre sur le marché, une première promotion de 60 jeunes, relate "L'As".
«L’ambition du Sénégal ne doit plus être de satisfaire les besoins des populations en termes de production agricole, mais de développer l’export». C’est l’avis exprimé par le Directeur général de Diama Tech/SA, Moustapha Lô, à l’occasion de la cérémonie de remise d’attestations aux 60 sortants du Centre de Perfectionnement Maraîcher (CPM) de Mboro. A l’en croire, les potentialités du pays dans le domaine agricole dépassent largement les besoins en termes de consommation. Mais, se désole-t-il, «le pays enregistre des pertes post-récoltes estimées à 40% de sa production agricole. Et si l’on n’y prend garde, en ce qui concerne les moyens de stockage et de transformation à mettre en place, ce taux pourrait atteindre les 70 à 80%. Dans ces conditions, pourquoi produire plus encore ?».
«L’ambition du Sénégal ne doit plus être de satisfaire les besoins des populations en termes de production agricole, mais de développer l’export». C’est l’avis exprimé par le Directeur général de Diama Tech/SA, Moustapha Lô, à l’occasion de la cérémonie de remise d’attestations aux 60 sortants du Centre de Perfectionnement Maraîcher (CPM) de Mboro. A l’en croire, les potentialités du pays dans le domaine agricole dépassent largement les besoins en termes de consommation. Mais, se désole-t-il, «le pays enregistre des pertes post-récoltes estimées à 40% de sa production agricole. Et si l’on n’y prend garde, en ce qui concerne les moyens de stockage et de transformation à mettre en place, ce taux pourrait atteindre les 70 à 80%. Dans ces conditions, pourquoi produire plus encore ?».
Il trouve important de miser davantage sur le volet industriel de ce projet, qui prévoit 10 000 tonnes de stockage et des unités de transformation. Pour mettre l’accent sur la formation, indique-t-il, l’Etat a mis en place depuis 1972, le Centre de Perfectionnement Maraîcher (CPM) de Mboro, qui fait 164 ha, avec tout le potentiel de formateurs et de support technique.
L’espace étant sous-exploité, l’Etat a dû apporter de nouvelles orientations face au défi de l’emploi des jeunes. C’est dans ce cadre que le CPM a été mis à la disposition du Directeur général de Diama Tech/SA, Moustapha Lô. «Depuis lors, les choses commencent à bouger, comme en atteste la première cohorte de 60 jeunes formés en horticulture et transformation agroalimentaire», se félicite-t-il. Cette promotion est composée de 60 jeunes, mais l’objectif est d’aller jusqu’à 1 000 jeunes à former, à incuber et à insérer chaque année. Il souligne que l’objectif est de faire en sorte que les jeunes qui viennent de subir cette formation, parviennent à atteindre les 50 à 60 tonnes de production à l’hectare.
«Cela demande des connaissances et des moyens. L’originalité ici, ce n’est pas la formation, mais l’accompagnement pour l’insertion. Les jeunes sont accompagnés pour avoir les moyens de faire une agriculture moderne, avec l’application des connaissances nécessaires. Dans le cadre de l’accompagnement toujours, le lien n’est pas rompu après la formation, car il est mis en place un système de suivi digital, pour les besoins d’une formation permanente, requise par l’agriculture moderne», assure-t-il.
Dans le centre, 50 hectares sont dédiés à l’emploi des jeunes, avec 4 jeunes par hectare au minimum. En plus, il y a des conventions avec d’autres structures comme l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (Isra), qui dispose de fermes pouvant accueillir des jeunes. Dans le même temps, il existe un accord avec le Projet de Valorisation des eaux pour le développement des Chaînes de Valeurs (Provale -Cv), qui est l’un des maîtres d’ouvrage et qui envisage de financer à 100% les jeunes de cette première cohorte, sous réserve qu’ils aient la terre nécessaire. En tout cas, les maires des communes de l’arrondissement de Méouane ont promis d’accompagner ces jeunes.
Et l’autorité administrative a donné des garanties quant à la diligence sur les délibérations qui seront prises dans ce sens par les collectivités territoriales. Avec ce centre, souligne le maire de Mboro, Abdallah Tall, l’arrondissement de Méouane est dans les dispositions d’être un champ d’expérimentation vers l’autosuffisance alimentaire. La cérémonie a vu la participation des mairies des 4 communes de l’arrondissement de Méouane, des partenaires techniques et financiers, des experts, des organisations de jeunes, à travers les Associations Sportives et Culturelles (ASC).
L’espace étant sous-exploité, l’Etat a dû apporter de nouvelles orientations face au défi de l’emploi des jeunes. C’est dans ce cadre que le CPM a été mis à la disposition du Directeur général de Diama Tech/SA, Moustapha Lô. «Depuis lors, les choses commencent à bouger, comme en atteste la première cohorte de 60 jeunes formés en horticulture et transformation agroalimentaire», se félicite-t-il. Cette promotion est composée de 60 jeunes, mais l’objectif est d’aller jusqu’à 1 000 jeunes à former, à incuber et à insérer chaque année. Il souligne que l’objectif est de faire en sorte que les jeunes qui viennent de subir cette formation, parviennent à atteindre les 50 à 60 tonnes de production à l’hectare.
«Cela demande des connaissances et des moyens. L’originalité ici, ce n’est pas la formation, mais l’accompagnement pour l’insertion. Les jeunes sont accompagnés pour avoir les moyens de faire une agriculture moderne, avec l’application des connaissances nécessaires. Dans le cadre de l’accompagnement toujours, le lien n’est pas rompu après la formation, car il est mis en place un système de suivi digital, pour les besoins d’une formation permanente, requise par l’agriculture moderne», assure-t-il.
Dans le centre, 50 hectares sont dédiés à l’emploi des jeunes, avec 4 jeunes par hectare au minimum. En plus, il y a des conventions avec d’autres structures comme l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (Isra), qui dispose de fermes pouvant accueillir des jeunes. Dans le même temps, il existe un accord avec le Projet de Valorisation des eaux pour le développement des Chaînes de Valeurs (Provale -Cv), qui est l’un des maîtres d’ouvrage et qui envisage de financer à 100% les jeunes de cette première cohorte, sous réserve qu’ils aient la terre nécessaire. En tout cas, les maires des communes de l’arrondissement de Méouane ont promis d’accompagner ces jeunes.
Et l’autorité administrative a donné des garanties quant à la diligence sur les délibérations qui seront prises dans ce sens par les collectivités territoriales. Avec ce centre, souligne le maire de Mboro, Abdallah Tall, l’arrondissement de Méouane est dans les dispositions d’être un champ d’expérimentation vers l’autosuffisance alimentaire. La cérémonie a vu la participation des mairies des 4 communes de l’arrondissement de Méouane, des partenaires techniques et financiers, des experts, des organisations de jeunes, à travers les Associations Sportives et Culturelles (ASC).