Monsieur le Ministre de la Jeunesse, de l’emploi et de l’entreprenariat ;
Madame l’envoyée spéciale de l’Union Africaine ;
Monsieur le Coordonnateur du Système des nations unies ;
Madame la Représentante résidente de l’UNFPA ;
Monsieur le Président du Conseil national de la Jeunesse ;
Mesdames, Messieurs les Chefs de délégation,
Mesdames, Messieurs,
Distingués invités, 
Je voudrais commencer, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, par souhaiter la bienvenue aux jeunes du Continent et les remercier pour avoir fait le déplacement de Dakar, afin d’apporter leur précieuse contribution à la deuxième Conférence sur l’élimination des violences contre les femmes et les filles en Afrique.
Je magnifie également la forte et prestigieuse présence des dirigeants du continent et des partenaires stratégiques qui œuvrent aux côtés des Gouvernements pour faire avancer les agendas nationaux, régionaux et internationaux de la femme, de la jeunesse et des enfants.
Je tiens à adresser mes remerciements et ma totale satisfaction à l’endroit de UNFPA qui s’est investi particulièrement pour le succès des cet évènement.A travers l’UNFPA, je veux féliciter tout le système des nations unies pour le travail remarquable effectué à côté du Gouvernement pour la cause des populations.
Cette participation de qualité est un hommage à nos sœurs, nos mères, nos tantes et nos grand-mères qui ne ménagent aucun effort pour veiller sur la santé et l’éducation des enfants et pour maintenir l’unité et la stabilité dans les familles, socle d’une société équilibrée et prospère.
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs ;
L’agenda Afrique 2063, cadre stratégique pour le développement inclusif et durable de notre continent et pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable, adresse bien, dans ses finalités et objectifs, et comme une priorité la promotion des droits des femmes et des filles consacrés par les différents instruments internationaux, la déclaration universelle des droits de l’Homme, la Convention pour l’Élimination de toutes les formes de discrimination.
Cette protection est reprise au niveau continental à travers l’acte constitutif de l’Union Africaine, le Protocole de Maputo, et la stratégie pour l’Union Africaine pour l’Égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes 2018-2028Ces dernières années, aborder le rôle des hommes dans la perpétration de la violence et reconnaître que les normes patriarcales de la masculinité sont impliquées dans la violence sont devenus une priorité.
En 2021, la CUA a organisé une consultation des jeunes avec des chefs traditionnels, des acteurs politiques et des militants de la société civile pour discuter de la manière dont les jeunes africains peuvent être pleinement impliqués, responsabilisés et engagés de manière significative dans l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles (EVAW/G).
Les résultats, entre autres, de la consultation des jeunes comprenaient l'appel aux États membres à concevoir des programmes et des interventions luttant contre la stigmatisation et la discrimination à l'égard des adolescents et des jeunes sur la base de divers problèmes ; assurer des services gratuits, égaux, adaptés à l'âge et de qualité adaptés aux adolescents et aux jeunes qui donnent accès aux services de santé sexuelle et reproductive et répondent aux besoins de tous les adolescents et jeunes, en particulier ceux qui sont des survivants de VFF/G.L'objectif était de reconnaître les jeunes comme des contributeurs puissants et clés au travail sur la masculinité positive et de générer leur soutien à cet égard.
Dans la préparation de la deuxième Conférence des hommes de l'UA sur la masculinité positive, il est essentiel de consulter les jeunes leaders (femmes et hommes), les acteurs politiques, la société civile et les chefs traditionnels à travers une série de consultations pré-conférence pour examiner les progrès réalisés depuis l'année dernière, identifier les lacunes qui existent dans la mise en œuvre de la Déclaration de Kinshasa, réfléchir aux nouvelles idées émergentes sur les tendances actuelles et discuter des moyens possibles de relever ces défis et de la manière dont les jeunes peuvent jouer un rôle vital à cet égard.
Les moyens possibles et les principales recommandations pour relever les défis de la mise en œuvre et les réussites existantes seront présentés aux Chefs d'État le 10 novembre prochain lors de la deuxième conférence des de l'UA ici à Dakar au Centre international des conférence Abdou Diouf de Diamniadio.
C’est donc pour moi le lieu de magnifier l’option prise pour cette rencontre de mettre les jeunes face à leur responsabilité dans la construction d’une réponse africaine face à la violence.
Notre pays le Sénégal se reconnait bien dans cette démarche pour avoir érigé en objectif prioritaire et transversale du Plan Sénégal Émergent, l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et reconnu la violence dans ses différentes formes physique, psychologique et sexuelle, comme un obstacle majeur.
C’est dans ce cadre que la loi les réprime en y incluant les mutilations génitales féminines et en criminalisant le viol et la pédophilie.
En plus de cette approche normative, le Gouvernement travaille à renforcer la sensibilité au genre de toutes les politiques publiques avec un accent particulier sur l’accès aux services sociaux de base, aux opportunités d’emploi et de revenu grâce à un programme intensif d’infrastructure et d’équipement de service qui réduisent les distances à l’école, aux services de santé, aux points d’eau, à la source d’énergie.
La dimension économique de la violence est prise en charge à travers un accès simplifié aux ressources financières grâce à des mécanismes publics de financements des projets socio-économiques des femmes à l’instar de la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes.
Dans la même perspective de protection des droits des femmes et des filles, le Sénégal a également expérimenté un modèle endogène d’implication des hommes dans l’amélioration de la santé de la reproduction des femmes et des filles.
Sous la dénomination « École des Maris » consiste à identifier et à organiser et à former des hommes volontaires pour être au niveau des communautés ciblées, des leaders pour un soutien à la gestion à la santé des femmes et des filles.
Dans la même veine, le Sénégal a développé des expériences innovantes en mettant en place des espaces sûrs/clubs des jeunes filles dans les communautés et en renforcant les capacités des adolescentes et jeunes filles déscolarisées et/ou non scolarisées, en leadership, en compétences de vie, en Santé de la Reproduction et en alphabétisation fonctionnelle.
Aussi, l’amélioration de la qualité de l’offre de services des Centres Conseil Ado/Jeunes (CCA/J), des Bureaux Conseil Ado/Jeunes (BCA/J) et des Espaces Ados/Jeunes permet de capitaliser sur les bonnes pratiques en matière d’équité et d’égalité de genre.
Au regard des effets positifs produits par cette approche sur les indicateurs dans les communautés bénéficiaires, il n’est pas exclu que cette démarche visant à développer une masculinité positive pourrait aussi produire des résultats dans la mobilisation des hommes pour l’éradication des violences contre les femmes et les filles et plus généralement contre les violences basées sur le genre.
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs,
La consultation des jeunes à Dakar, à travers ces conclusions et ces perspectives qui en seront issues, jette les bases d’une nouvelle ère dans la prise en charge holistique des violences faites aux femmes et aux filles.
Ce rendez-vous est à ne pas manquer.
Donc vous les jeunes du Continent, espoirs du continent, vous êtes la solution et vous pouvez compter sur les dirigeants du continent sous le leadership de Son Excellence Monsieur Macky SALL Président de la République et Président en exercice de l’Union Africaine pour porter votre plaidoyer.
Vive les jeunes du continent,
Vive l’Afrique
Je vous remercie.
Madame l’envoyée spéciale de l’Union Africaine ;
Monsieur le Coordonnateur du Système des nations unies ;
Madame la Représentante résidente de l’UNFPA ;
Monsieur le Président du Conseil national de la Jeunesse ;
Mesdames, Messieurs les Chefs de délégation,
Mesdames, Messieurs,
Distingués invités, 
Je voudrais commencer, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, par souhaiter la bienvenue aux jeunes du Continent et les remercier pour avoir fait le déplacement de Dakar, afin d’apporter leur précieuse contribution à la deuxième Conférence sur l’élimination des violences contre les femmes et les filles en Afrique.
Je magnifie également la forte et prestigieuse présence des dirigeants du continent et des partenaires stratégiques qui œuvrent aux côtés des Gouvernements pour faire avancer les agendas nationaux, régionaux et internationaux de la femme, de la jeunesse et des enfants.
Je tiens à adresser mes remerciements et ma totale satisfaction à l’endroit de UNFPA qui s’est investi particulièrement pour le succès des cet évènement.A travers l’UNFPA, je veux féliciter tout le système des nations unies pour le travail remarquable effectué à côté du Gouvernement pour la cause des populations.
Cette participation de qualité est un hommage à nos sœurs, nos mères, nos tantes et nos grand-mères qui ne ménagent aucun effort pour veiller sur la santé et l’éducation des enfants et pour maintenir l’unité et la stabilité dans les familles, socle d’une société équilibrée et prospère.
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs ;
L’agenda Afrique 2063, cadre stratégique pour le développement inclusif et durable de notre continent et pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable, adresse bien, dans ses finalités et objectifs, et comme une priorité la promotion des droits des femmes et des filles consacrés par les différents instruments internationaux, la déclaration universelle des droits de l’Homme, la Convention pour l’Élimination de toutes les formes de discrimination.
Cette protection est reprise au niveau continental à travers l’acte constitutif de l’Union Africaine, le Protocole de Maputo, et la stratégie pour l’Union Africaine pour l’Égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes 2018-2028Ces dernières années, aborder le rôle des hommes dans la perpétration de la violence et reconnaître que les normes patriarcales de la masculinité sont impliquées dans la violence sont devenus une priorité.
En 2021, la CUA a organisé une consultation des jeunes avec des chefs traditionnels, des acteurs politiques et des militants de la société civile pour discuter de la manière dont les jeunes africains peuvent être pleinement impliqués, responsabilisés et engagés de manière significative dans l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles (EVAW/G).
Les résultats, entre autres, de la consultation des jeunes comprenaient l'appel aux États membres à concevoir des programmes et des interventions luttant contre la stigmatisation et la discrimination à l'égard des adolescents et des jeunes sur la base de divers problèmes ; assurer des services gratuits, égaux, adaptés à l'âge et de qualité adaptés aux adolescents et aux jeunes qui donnent accès aux services de santé sexuelle et reproductive et répondent aux besoins de tous les adolescents et jeunes, en particulier ceux qui sont des survivants de VFF/G.L'objectif était de reconnaître les jeunes comme des contributeurs puissants et clés au travail sur la masculinité positive et de générer leur soutien à cet égard.
Dans la préparation de la deuxième Conférence des hommes de l'UA sur la masculinité positive, il est essentiel de consulter les jeunes leaders (femmes et hommes), les acteurs politiques, la société civile et les chefs traditionnels à travers une série de consultations pré-conférence pour examiner les progrès réalisés depuis l'année dernière, identifier les lacunes qui existent dans la mise en œuvre de la Déclaration de Kinshasa, réfléchir aux nouvelles idées émergentes sur les tendances actuelles et discuter des moyens possibles de relever ces défis et de la manière dont les jeunes peuvent jouer un rôle vital à cet égard.
Les moyens possibles et les principales recommandations pour relever les défis de la mise en œuvre et les réussites existantes seront présentés aux Chefs d'État le 10 novembre prochain lors de la deuxième conférence des de l'UA ici à Dakar au Centre international des conférence Abdou Diouf de Diamniadio.
C’est donc pour moi le lieu de magnifier l’option prise pour cette rencontre de mettre les jeunes face à leur responsabilité dans la construction d’une réponse africaine face à la violence.
Notre pays le Sénégal se reconnait bien dans cette démarche pour avoir érigé en objectif prioritaire et transversale du Plan Sénégal Émergent, l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et reconnu la violence dans ses différentes formes physique, psychologique et sexuelle, comme un obstacle majeur.
C’est dans ce cadre que la loi les réprime en y incluant les mutilations génitales féminines et en criminalisant le viol et la pédophilie.
En plus de cette approche normative, le Gouvernement travaille à renforcer la sensibilité au genre de toutes les politiques publiques avec un accent particulier sur l’accès aux services sociaux de base, aux opportunités d’emploi et de revenu grâce à un programme intensif d’infrastructure et d’équipement de service qui réduisent les distances à l’école, aux services de santé, aux points d’eau, à la source d’énergie.
La dimension économique de la violence est prise en charge à travers un accès simplifié aux ressources financières grâce à des mécanismes publics de financements des projets socio-économiques des femmes à l’instar de la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes.
Dans la même perspective de protection des droits des femmes et des filles, le Sénégal a également expérimenté un modèle endogène d’implication des hommes dans l’amélioration de la santé de la reproduction des femmes et des filles.
Sous la dénomination « École des Maris » consiste à identifier et à organiser et à former des hommes volontaires pour être au niveau des communautés ciblées, des leaders pour un soutien à la gestion à la santé des femmes et des filles.
Dans la même veine, le Sénégal a développé des expériences innovantes en mettant en place des espaces sûrs/clubs des jeunes filles dans les communautés et en renforcant les capacités des adolescentes et jeunes filles déscolarisées et/ou non scolarisées, en leadership, en compétences de vie, en Santé de la Reproduction et en alphabétisation fonctionnelle.
Aussi, l’amélioration de la qualité de l’offre de services des Centres Conseil Ado/Jeunes (CCA/J), des Bureaux Conseil Ado/Jeunes (BCA/J) et des Espaces Ados/Jeunes permet de capitaliser sur les bonnes pratiques en matière d’équité et d’égalité de genre.
Au regard des effets positifs produits par cette approche sur les indicateurs dans les communautés bénéficiaires, il n’est pas exclu que cette démarche visant à développer une masculinité positive pourrait aussi produire des résultats dans la mobilisation des hommes pour l’éradication des violences contre les femmes et les filles et plus généralement contre les violences basées sur le genre.
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs,
La consultation des jeunes à Dakar, à travers ces conclusions et ces perspectives qui en seront issues, jette les bases d’une nouvelle ère dans la prise en charge holistique des violences faites aux femmes et aux filles.
Ce rendez-vous est à ne pas manquer.
Donc vous les jeunes du Continent, espoirs du continent, vous êtes la solution et vous pouvez compter sur les dirigeants du continent sous le leadership de Son Excellence Monsieur Macky SALL Président de la République et Président en exercice de l’Union Africaine pour porter votre plaidoyer.
Vive les jeunes du continent,
Vive l’Afrique
Je vous remercie.