C’est le grand désamour entre Astou Ndiaye et Adji Codou Ka. Elles militaient dans un même parti : celui du Pds. Entre temps, Adji Codou Ka qui ne se retrouvait plus au sein des prairies bleues a décidé de migrer dans les rangs de l’Apr, parti au pouvoir. Ce qui n’était pas du goût de la prévenue, selon la partie qui ne rate jamais une occasion pour la fusiller dans les réseaux sociaux. Tout serait parti d’une publication dans laquelle la partie civile s’interrogeait sur l’attitude du maire de Djeddah Thiaroye Kao qui aurait octroyé la quasi totalité des cantines à sa femme.
« Après cette publication, elle m’a identifié et a publié ma photo avec un commentaire insultant, en ne manquant pas de me traiter de cas communautaire. Or, avec cette pandémie galopante, les gens pourraient croire que j’ai la maladie (...) La politique n’est pas une religion. Lorsque je milite dans un parti et que je ne me retrouve plus dans celui-ci, j’ai le droit de quitter. Depuis lors elle me prend pour une ennemie. Elle ne manque jamais aucune occasion pour me traiter de tous les noms d’oiseau (...) Même dans le conseil municipal de Djeddah Thiaroye Kao où je suis conseillère, quand j’interviens je suis prise à partie par elle et son groupe. Les commentaires qui ont suivi cette publication m’ont fait très mal. J’ai été blessée dans ma chair. Ma fille qui est en état de grossesse avancée a failli avorter lorsqu’elle a lu les commentaires. Lesquels me traitaient de prostituée, d’adultère, attitudes qui auraient poussé mon mari a divorcer d’avec moi. Ce qui est totalement faux. Après, j’ai fait un autre post pour inviter les microbes du maire à se ressaisir et de ne pas me pousser au déballage », a-t-elle révélé à la barre.
Pour sa défense la prévenue, Astou Ndiaye, soutient que depuis que la partie civile a quitté le Pds, son parti d’origine, elle ne cesse de les attaquer dans les réseaux sociaux. « Je ne l’ai jamais traité de femmes de mœurs légères. Ce sont les commentaires qui ont suivi mon post qui l’ont traité de prostituée. J’ai seulement écrit qu’elle était un cas communautaire » s’est-elle défendue.
Ces diatribes entre militantes de partis politiques devant la barre ont poussé le maître des poursuites à monter sur ses grands chevaux pour les inviter à arrêter. « Vous pensez que la politique c’est le fait de verser dans des calomnies. On a honte quand on entre dans les réseaux sociaux. On y voit du n’importe quoi... L’Internet n’est pas un espace de non droit. Ce que vous faites est réprimé par la loi » a tancé le parquetier. Le procureur a fini par requérir l’application de la loi.
Selon Me Mouhamadou Moustapha Dieng de la défense, c’est une affaire difficile pour lui car il connait les deux protagonistes. « J’ai partagé avec elles bien des combats politiques. La partie civile est une femme respectable peut être qu’elle a mal pour avoir lu des commentaires malsains à son endroit. Pour autant peut-on dire que la prévenue a versé dans l’injure publique? Assurément, non. Il nous faut rapporter que les imputations avancées par la partie civile ne sont pas de ma cliente. J’ai l’habitude de dire aux militants que vous pouvez dire ce que vous pensez sans injurier. Il faut s’attendre à des réactions musclées lorsque vous accusez le maire de Djeddah Thiaroye Kao de faire mains basses sur les cantines du marché... Elle a été à la cause du déclenchement de tout cela. Quand les gens vous disent que vous êtes un cas communautaire, cela résulte d’une blague et rien d’autre. Cela n’a rien à voir avec des faits diffamatoires... Je trouve que ce n’est pas normal de froisser la personne en l’accusant d’adultérine. Mais qui l’a accusée ? Ma cliente a réagi en tant que militante du maire. Vous avez bien fait de les appeler à l’ordre, monsieur le procureur. J’estime qu’il n’y a pas d’infraction. Je sollicite de la renvoyer des fins de la poursuite. C’est un problème politique qui ne se règle pas au tribunal » a plaidé Me Dieng. L’affaire a été mise en délibéré pour le 13 avril prochain, rapporte Le Témoin qui a assisté à l'audience.
« Après cette publication, elle m’a identifié et a publié ma photo avec un commentaire insultant, en ne manquant pas de me traiter de cas communautaire. Or, avec cette pandémie galopante, les gens pourraient croire que j’ai la maladie (...) La politique n’est pas une religion. Lorsque je milite dans un parti et que je ne me retrouve plus dans celui-ci, j’ai le droit de quitter. Depuis lors elle me prend pour une ennemie. Elle ne manque jamais aucune occasion pour me traiter de tous les noms d’oiseau (...) Même dans le conseil municipal de Djeddah Thiaroye Kao où je suis conseillère, quand j’interviens je suis prise à partie par elle et son groupe. Les commentaires qui ont suivi cette publication m’ont fait très mal. J’ai été blessée dans ma chair. Ma fille qui est en état de grossesse avancée a failli avorter lorsqu’elle a lu les commentaires. Lesquels me traitaient de prostituée, d’adultère, attitudes qui auraient poussé mon mari a divorcer d’avec moi. Ce qui est totalement faux. Après, j’ai fait un autre post pour inviter les microbes du maire à se ressaisir et de ne pas me pousser au déballage », a-t-elle révélé à la barre.
Pour sa défense la prévenue, Astou Ndiaye, soutient que depuis que la partie civile a quitté le Pds, son parti d’origine, elle ne cesse de les attaquer dans les réseaux sociaux. « Je ne l’ai jamais traité de femmes de mœurs légères. Ce sont les commentaires qui ont suivi mon post qui l’ont traité de prostituée. J’ai seulement écrit qu’elle était un cas communautaire » s’est-elle défendue.
Ces diatribes entre militantes de partis politiques devant la barre ont poussé le maître des poursuites à monter sur ses grands chevaux pour les inviter à arrêter. « Vous pensez que la politique c’est le fait de verser dans des calomnies. On a honte quand on entre dans les réseaux sociaux. On y voit du n’importe quoi... L’Internet n’est pas un espace de non droit. Ce que vous faites est réprimé par la loi » a tancé le parquetier. Le procureur a fini par requérir l’application de la loi.
Selon Me Mouhamadou Moustapha Dieng de la défense, c’est une affaire difficile pour lui car il connait les deux protagonistes. « J’ai partagé avec elles bien des combats politiques. La partie civile est une femme respectable peut être qu’elle a mal pour avoir lu des commentaires malsains à son endroit. Pour autant peut-on dire que la prévenue a versé dans l’injure publique? Assurément, non. Il nous faut rapporter que les imputations avancées par la partie civile ne sont pas de ma cliente. J’ai l’habitude de dire aux militants que vous pouvez dire ce que vous pensez sans injurier. Il faut s’attendre à des réactions musclées lorsque vous accusez le maire de Djeddah Thiaroye Kao de faire mains basses sur les cantines du marché... Elle a été à la cause du déclenchement de tout cela. Quand les gens vous disent que vous êtes un cas communautaire, cela résulte d’une blague et rien d’autre. Cela n’a rien à voir avec des faits diffamatoires... Je trouve que ce n’est pas normal de froisser la personne en l’accusant d’adultérine. Mais qui l’a accusée ? Ma cliente a réagi en tant que militante du maire. Vous avez bien fait de les appeler à l’ordre, monsieur le procureur. J’estime qu’il n’y a pas d’infraction. Je sollicite de la renvoyer des fins de la poursuite. C’est un problème politique qui ne se règle pas au tribunal » a plaidé Me Dieng. L’affaire a été mise en délibéré pour le 13 avril prochain, rapporte Le Témoin qui a assisté à l'audience.