La récurrence des cas d’enlèvement de mineurs commence à prendre de l’ampleur. Phénomène resté tabou pendant bon nombre d’années, il refait surface. Deux adolescents âgés entre 15 et 16 ans, tranquillement assis devant chez eux à prendre de l’air, samedi dernier, ont été enlevés par une bande à bord d’un 4x4 de couleur noire. Heureusement pour M. Babou et M. Fall, les suspects ont eu quelques moments d’inattention et ils ont réussi à s’échapper par la fenêtre d’une maison située aux abords du parc Hann où ils étaient drogués et ligotés.
Selon l’oncle et parrain de la première victime citée, Meissa Babou, économiste à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), explique que les mis en cause se sont garés pour demander une maison qui était justement celle d’en face, où habite son homonyme, au quartier Bori, près de la gare de Mbacké. Rapidement, ils ont aspergé de bombes asphyxiantes et embarqué les mineurs qui ont repris connaissance à Dakar.
Réussissant à s’échapper, ces derniers ont couru dans les ruelles incapables qu'ils étaient de se retrouver avant de tomber sur une dame à qui ils ont emprunté un téléphone portable pour joindre le frère de M. Fall, un médecin dentiste qui les a récupérés.
La montre et la chaîne que M. Babou portait ont été volées par les bandits. Encore sous le choc, l'oncle en question a demandé à son homonyme si les suspects n’avaient pas l’intention de l’égorger. " Je veux que l’opinion soit alertée sur l’existence de ces bandits dangereux".
"A Mbacké, il y a quelques jours, un élève a été enlevé en plein jour. Il a raconté que les suspects tiraient son sang pendant deux jours. Au troisième jour, entendant un jakarta, ils ont cru qu’il s’agissait de la Police et ont pris la clé des champs", rapporte l’économiste. Le Commissaire de Mbacké a soutenu qu’aucun membre de la famille ne l’avait saisi.
L’As
Selon l’oncle et parrain de la première victime citée, Meissa Babou, économiste à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), explique que les mis en cause se sont garés pour demander une maison qui était justement celle d’en face, où habite son homonyme, au quartier Bori, près de la gare de Mbacké. Rapidement, ils ont aspergé de bombes asphyxiantes et embarqué les mineurs qui ont repris connaissance à Dakar.
Réussissant à s’échapper, ces derniers ont couru dans les ruelles incapables qu'ils étaient de se retrouver avant de tomber sur une dame à qui ils ont emprunté un téléphone portable pour joindre le frère de M. Fall, un médecin dentiste qui les a récupérés.
La montre et la chaîne que M. Babou portait ont été volées par les bandits. Encore sous le choc, l'oncle en question a demandé à son homonyme si les suspects n’avaient pas l’intention de l’égorger. " Je veux que l’opinion soit alertée sur l’existence de ces bandits dangereux".
"A Mbacké, il y a quelques jours, un élève a été enlevé en plein jour. Il a raconté que les suspects tiraient son sang pendant deux jours. Au troisième jour, entendant un jakarta, ils ont cru qu’il s’agissait de la Police et ont pris la clé des champs", rapporte l’économiste. Le Commissaire de Mbacké a soutenu qu’aucun membre de la famille ne l’avait saisi.
L’As