Deux Camerounais arrêtés pour escroquerie sur des œuvres d’art estimées à 750 millions de Fcfa


Rédigé le Mardi 30 Octobre 2018 à 14:25 | Lu 96 fois | 0 commentaire(s)



L’artisan camerounais, Adamou Mouchikpou et son compatriote, moniteur de sport, Mouhamed Moustapha Nsangou Noumbagna, ont pris leurs marques à la prison centrale de Rebeuss. Voulant gruger plusieurs Sénégalais et un Egyptien, ils leur avaient proposé des œuvres d’art estimées à 750 millions de Fcfa. Deux de leurs acolytes qu’ils faisaient passer pour des Américains pour faire monter les enchères, sont activement recherchés.


Deux Camerounais arrêtés pour escroquerie sur des œuvres d’art estimées à 750 millions de Fcfa
Mouchikpou est de ces Camerounais qui ont choisi de monnayer leurs talents au Sénégal. Né le 9 avril 1982, il s’activait dans l’artisanat. Comme lui, son compatriote, moniteur de sport, Mouhamed Moustapha Nsnagou Noumbagna, né en 1989, à Douala, vivait au Sénégal. 

De l’économie des faits délictuels qui leur ont ouvert les portes de la prison centrale de Rebeuss, il ressort qu’Adamou avait été hébergé par Mouhalmed M. N. à la Cité Avion (Ouakam). Seulement, l’artisanat ne nourrissant plus son homme, Adamou Mouchikpou a fait parler son imagination fertile et peaufiné un plan pouvant lui rapporter un pactole considérable. 

Son deal s’articule comme suit : proposer à des passionnés d’œuvres d’art nantis, le bradage d’un patrimoine culturel (statuettes) d’une province camerounaise à la valeur historique incommensurable. Pour donner corps à ce deal, Adamou décide d’opérer en intelligence avec M. Noumbagna. Ainsi, ils ont convenu d’impliquer à leur cause, deux autres complices qu’ils présenteront comme étant des citoyens américains : Walter Williams Jenkins et Steven Bradon. 

A ce jeu, Adamou prend en compte les moindres détails. Deux faux documents d’indentification américaine sont fournis à Jenkins et Bradon. Mieux, pour transférer les montants escroqués avec la vente desdites œuvres d’art, Adamou a mis en avant son acolyte M. Noumbagna, détenteur d’une fausse carte d’identité nationale sénégalaise au nom de Moustapha Diao, né le 1er février 1987, à Bogal. 


 


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