Agée de 13 ans, A. N qui traîne une grossesse de six mois, se rendait au marché HLM 5 sur demande de sa mère adoptive A. D, pour vendre des sachets d’eau. C’est dans ces circonstances que la fillette a fait connaissance avec son présumé violeur, marié et père de quatre enfants qui officie aussi, dans ledit marché comme porteur de marchandises.
Devant la barre du tribunal des flagrants délits où il a comparu, le porteur de marchandises, âgé de 23 ans, a nié avec véhémence les faits de viol qui lui sont reprochés. Mais, il a reconnu que c’est lui le père de l’enfant que porte sa victime.
« Au cours du mois de ramadan, alors que je me trouvais au niveau de mon balcon vers les coups de 21h, ma présumée victime est venue dans mon quartier à Benne Tally pour acheter du couscous. Dès qu’elle m’a vu, elle est montée me rejoindre. Une fois dans ma chambre, on a eu un rapport sexuel consenti, avant qu’elle ne rentre, parce que c’est ma petite amie. Et, je ne savais pas qu’elle a 13 ans », s’est-il défendu.
Mais sa présumée victime a soutenu le contraire. Selon la fillette, elle n’a jamais été en idylle avec son présumé violeur. « On s’est connu au marché Hlm 5. Mais, il me disait qu’il s’appelle Ousmane. Un jour du mois de ramadan, alors que je rentrais chez moi à Benne Tally à l’heure de la rupture du jeûne, il m’a interpellée sur le chemin. Arrivée à hauteur de la ruelle qui mène chez moi, j’ai voulu prendre congé de lui. Mais, il m’a invité à le suivre pour qu’il me montre chez lui. Ne se doutant de rien, j’ai accédé à sa demande comme je lui vendais souvent de l’eau au marché. Une fois dans sa chambre, il m’a intimé l’ordre de me déshabiller. Je lui ai opposé un refus catégorique. Et, il m’a fait basculer sur son matelas, avant de me contraindre à une relation sexuelle », a-t-elle déclaré.
A la question du juge de savoir si c’est la première qu’elle entretenait une relation sexuelle avec un homme. La fillette répond par l’affirmative, tout en soulignant que deux semaines après sa mésaventure, elle s’était encore rendue chez son violeur toujours sur demande de ce dernier, avant qu’elle ne soit encore contrainte à une partie de jambes en l’air.
Son civilement responsable quant à elle, soutient que c’est après son deuxième rapport sexuel que sa fille lui a fait part de sa mésaventure. Parce que, dit-elle, ce jour-là sa fille s’était rendue à la boutique pour acheter du savon sur sa demande. « Tardant à la voir, je suis partie à sa recherche avec ses oncles. Quelques temps après, ces derniers m’ont appelé pour me dire qu’elle est rentrée et qu’ils l’ont trouvée adossée à une voiture. Je suis retournée à la maison, je lui ai demandé ce qu’elle faisait, elle m’a dit qu’elle a perdu le billet de 2000 francs Cfa, que je lui avais remis pour ma commission. Raison pour laquelle, elle a peur de rentrer et de subir des représailles. Comme j’avais eu des soupçons par rapport à la véracité de ses dires, je l’ai entraînée dans les toilettes avant d’enlever son slip. C’est là , que j’ai découvert qu’elle a eu un rapport sexuel. Et, lorsque je lui ai demandé, elle m’a dit qu’elle a été violée par le prévenu », a-t-elle souligné, avant de demander à ce que le prévenu prenne ses responsabilités pour la prise en charge médicale de sa victime.
Car, affirme-t-elle, après la découverte de la grossesse de sa fille, elle s’est rendue à deux reprises chez le prévenu pour l’informer de la grossesse de sa fille. « Mais, à chaque fois que je me rendais dans la maison où il habite, je demandais le nom d’Ousmane, parce que c’est le nom qu’il avait donné à ma fille. C’est après que j’ai su qu’il s’appelle Ibrahima Sarr, alors que c’est lui qui me disait, Ousmane n’est pas là », a-t-elle renchéri.
La représentante du Ministère public quant à elle, a sollicité la relaxe du prévenu pour le délit de viol, ne serait-ce qu’au bénéfice du doute. Avant de requérir deux ans d’emprisonnement ferme contre lui pour détournement de mineure et pédophilie.
Un réquisitoire, suivi par les avocats de la défense, avant de solliciter la clémence du juge pour les délits de détournement de mineure et de pédophilie.
Selon Me Barro, un des avocats de la défense, leur client s’est engagé à prendre en charge les frais médicaux de sa victime. Et, c’est par ignorance, avance-t-il, qu’il a eu des rapports sexuels consentis avec sa victime, sans se soucier de son âge. « Si vous suivez, la peine requise par le parquet, il ne pourra pas prendre en charge sa victime et le bébé qu’elle porte. Et, je suis sûr, qu’il est sa petite amie. Même si cette dernière continue de la nier devant la barre», a-t-il plaidé.
Au terme des plaidoiries, le juge a fixé le délibéré au 4 janvier prochain.
Devant la barre du tribunal des flagrants délits où il a comparu, le porteur de marchandises, âgé de 23 ans, a nié avec véhémence les faits de viol qui lui sont reprochés. Mais, il a reconnu que c’est lui le père de l’enfant que porte sa victime.
« Au cours du mois de ramadan, alors que je me trouvais au niveau de mon balcon vers les coups de 21h, ma présumée victime est venue dans mon quartier à Benne Tally pour acheter du couscous. Dès qu’elle m’a vu, elle est montée me rejoindre. Une fois dans ma chambre, on a eu un rapport sexuel consenti, avant qu’elle ne rentre, parce que c’est ma petite amie. Et, je ne savais pas qu’elle a 13 ans », s’est-il défendu.
Mais sa présumée victime a soutenu le contraire. Selon la fillette, elle n’a jamais été en idylle avec son présumé violeur. « On s’est connu au marché Hlm 5. Mais, il me disait qu’il s’appelle Ousmane. Un jour du mois de ramadan, alors que je rentrais chez moi à Benne Tally à l’heure de la rupture du jeûne, il m’a interpellée sur le chemin. Arrivée à hauteur de la ruelle qui mène chez moi, j’ai voulu prendre congé de lui. Mais, il m’a invité à le suivre pour qu’il me montre chez lui. Ne se doutant de rien, j’ai accédé à sa demande comme je lui vendais souvent de l’eau au marché. Une fois dans sa chambre, il m’a intimé l’ordre de me déshabiller. Je lui ai opposé un refus catégorique. Et, il m’a fait basculer sur son matelas, avant de me contraindre à une relation sexuelle », a-t-elle déclaré.
A la question du juge de savoir si c’est la première qu’elle entretenait une relation sexuelle avec un homme. La fillette répond par l’affirmative, tout en soulignant que deux semaines après sa mésaventure, elle s’était encore rendue chez son violeur toujours sur demande de ce dernier, avant qu’elle ne soit encore contrainte à une partie de jambes en l’air.
Son civilement responsable quant à elle, soutient que c’est après son deuxième rapport sexuel que sa fille lui a fait part de sa mésaventure. Parce que, dit-elle, ce jour-là sa fille s’était rendue à la boutique pour acheter du savon sur sa demande. « Tardant à la voir, je suis partie à sa recherche avec ses oncles. Quelques temps après, ces derniers m’ont appelé pour me dire qu’elle est rentrée et qu’ils l’ont trouvée adossée à une voiture. Je suis retournée à la maison, je lui ai demandé ce qu’elle faisait, elle m’a dit qu’elle a perdu le billet de 2000 francs Cfa, que je lui avais remis pour ma commission. Raison pour laquelle, elle a peur de rentrer et de subir des représailles. Comme j’avais eu des soupçons par rapport à la véracité de ses dires, je l’ai entraînée dans les toilettes avant d’enlever son slip. C’est là , que j’ai découvert qu’elle a eu un rapport sexuel. Et, lorsque je lui ai demandé, elle m’a dit qu’elle a été violée par le prévenu », a-t-elle souligné, avant de demander à ce que le prévenu prenne ses responsabilités pour la prise en charge médicale de sa victime.
Car, affirme-t-elle, après la découverte de la grossesse de sa fille, elle s’est rendue à deux reprises chez le prévenu pour l’informer de la grossesse de sa fille. « Mais, à chaque fois que je me rendais dans la maison où il habite, je demandais le nom d’Ousmane, parce que c’est le nom qu’il avait donné à ma fille. C’est après que j’ai su qu’il s’appelle Ibrahima Sarr, alors que c’est lui qui me disait, Ousmane n’est pas là », a-t-elle renchéri.
La représentante du Ministère public quant à elle, a sollicité la relaxe du prévenu pour le délit de viol, ne serait-ce qu’au bénéfice du doute. Avant de requérir deux ans d’emprisonnement ferme contre lui pour détournement de mineure et pédophilie.
Un réquisitoire, suivi par les avocats de la défense, avant de solliciter la clémence du juge pour les délits de détournement de mineure et de pédophilie.
Selon Me Barro, un des avocats de la défense, leur client s’est engagé à prendre en charge les frais médicaux de sa victime. Et, c’est par ignorance, avance-t-il, qu’il a eu des rapports sexuels consentis avec sa victime, sans se soucier de son âge. « Si vous suivez, la peine requise par le parquet, il ne pourra pas prendre en charge sa victime et le bébé qu’elle porte. Et, je suis sûr, qu’il est sa petite amie. Même si cette dernière continue de la nier devant la barre», a-t-il plaidé.
Au terme des plaidoiries, le juge a fixé le délibéré au 4 janvier prochain.