Le Tgi de Mbour a condamné Mariama S.Diaby à 4 ans dont 2 ans de prison ferme. La mise en cause est poursuivie par la direction de Tyeliom qui l’accuse d’avoir puisé la rondelette somme de 100 millions Fcfa des caisses de l’entreprise. A la barre, la mise en cause a réfuté partiellement les faits, soutenant n’avoir pris que 50 millions Fcfa. Interrogée sur la destination du pactole, la dame âgée de 35 ans a répondu aux juges qu’elle a utilisé l’argent à des fins personnelles. Le pot aux roses a été découvert lorsque Mme Diaby a voulu liquider une employée qui la soupçonnait de se livrer à des pratiques peu orthodoxes. C’est ainsi que l’employée est allée voir E. H. H. Badji, un autre responsable, pour lui faire part de ses soupçons sur leur directrice.
En effet, mentionne-t-on dans L'As, le modus operandi de la prévenue consistait à envoyer ses agents lui récupérer des montants exorbitants qu'ils lui remettaient à main propre ou déposaient dans des comptes Wave ou Orange money. En plus de cela, elle donnait des instructions à certains employés de détruire des documents pour effacer toute trace. Lorsque le pot aux roses a été découvert, tous les agents qui étaient sous la supervision de M. S. Diaby ont été licenciés. Selon l'avocat qui représentait le groupe Teyliom, cette affaire aurait du être confiée à un juge d'instruction afin que l'enquête soit plus fouillée. Même si la société évalue le détournement à plus de 100 millions Fcfa, l’avocat pense que la somme détournée pourrait être beaucoup plus importante. En guise de dommages et intérêts, le conseil de la partie civile avait sollicité le versement de 200 millions Fcfa de la part de la prévenue. La défense assurée par Me Abdoulaye Tall estime que si ce dossier était amené en instruction, d'autres têtes allaient tomber. Mais malheureusement, seule sa cliente a été emportée par cette affaire. Cela dit, la robe noire a imploré la clémence pour sa cliente qui, d’ailleurs, a accouché par césarienne il y a juste deux mois. «Mariama. S. Diaby doit être pardonnée, ne serait-ce qu’en lui appliquant une peine humanitaire. Pensez à son bébé de 2 mois», a supplié Me Tall.
Et son confrère Me Deh de reprocher à Teyliom son fonctionnement informel. «L’entreprise a procédé à des dépenses ponctuelles. Personne ne parle des bénéfices générés par Mariama Diaby. Elle a reconnu avoir utilisé 50 millions, elle reconnaît sa faute. Sa famille est en train de vendre un immeuble à Lomé et s’engage à rembourser la somme», indique Me Deh. Pour montrer la bonne foi de leur cliente, les avocats de la mise en cause ont déposé 5 millions Fcfa devant le tribunal en attendant la vente de l'immeuble de la famille de la dame pour payer la somme. Et pour donner une seconde chance à leur cliente et lui permettre de s’insérer dans la société, les avocats avaient plaidé une peine assortie du sursis.
En effet, mentionne-t-on dans L'As, le modus operandi de la prévenue consistait à envoyer ses agents lui récupérer des montants exorbitants qu'ils lui remettaient à main propre ou déposaient dans des comptes Wave ou Orange money. En plus de cela, elle donnait des instructions à certains employés de détruire des documents pour effacer toute trace. Lorsque le pot aux roses a été découvert, tous les agents qui étaient sous la supervision de M. S. Diaby ont été licenciés. Selon l'avocat qui représentait le groupe Teyliom, cette affaire aurait du être confiée à un juge d'instruction afin que l'enquête soit plus fouillée. Même si la société évalue le détournement à plus de 100 millions Fcfa, l’avocat pense que la somme détournée pourrait être beaucoup plus importante. En guise de dommages et intérêts, le conseil de la partie civile avait sollicité le versement de 200 millions Fcfa de la part de la prévenue. La défense assurée par Me Abdoulaye Tall estime que si ce dossier était amené en instruction, d'autres têtes allaient tomber. Mais malheureusement, seule sa cliente a été emportée par cette affaire. Cela dit, la robe noire a imploré la clémence pour sa cliente qui, d’ailleurs, a accouché par césarienne il y a juste deux mois. «Mariama. S. Diaby doit être pardonnée, ne serait-ce qu’en lui appliquant une peine humanitaire. Pensez à son bébé de 2 mois», a supplié Me Tall.
Et son confrère Me Deh de reprocher à Teyliom son fonctionnement informel. «L’entreprise a procédé à des dépenses ponctuelles. Personne ne parle des bénéfices générés par Mariama Diaby. Elle a reconnu avoir utilisé 50 millions, elle reconnaît sa faute. Sa famille est en train de vendre un immeuble à Lomé et s’engage à rembourser la somme», indique Me Deh. Pour montrer la bonne foi de leur cliente, les avocats de la mise en cause ont déposé 5 millions Fcfa devant le tribunal en attendant la vente de l'immeuble de la famille de la dame pour payer la somme. Et pour donner une seconde chance à leur cliente et lui permettre de s’insérer dans la société, les avocats avaient plaidé une peine assortie du sursis.