Alioune Sakho a été jugé devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, d'après Le Populaire, pour soustraction et destruction de registre contenu dans le greffe et destruction volontaire d'archives publiques. Interpellé sur le motif de son acte, le mis en cause indique qu'il faisait face à des difficultés au moments des faits. A l'en croire, une somme lui avait été remis par un client dont le procès devrait être jugé incessamment. A la même période, dit-il, on venait de l'informer de la paralysie de sa fille. Alors, il a utilisé l'argent. Maintenant, voulant faire avancer la date du procès jusqu'au 27, le temps de régler l'argent, il n'a trouvé d'autre échappatoire que de déchirer le registre. Mais mal lui en a pris puisqu'il a été filmé par une caméra de surveillance.
L'Agent judiciaire de l'Etat a estimé, pour sa part, que les faits sont d'une extrême gravité car le prévenu s'est révolté sur un registre qui contenait 27 pages. Jugeant que le mis en cause est un non-initié qui ne connaît pas la valeur ni les règlements, il souligne : "Il aurait pu échapper si les caméras n'étaient pas sur places".
Si l'Etat a réclamé le franc symbolique, le ministère public a, dans son réquisitoire, déclaré que l'acte matériel est constant. Fort de tout cela, le parquet a fini par requérir la peine maximale qui est de 10 ans de prison ferme.
La défense a, quant elle, plaidé la clémence précisant que le mis en cause se dit clerc mais en réalité, il a fait 10 ans dans le palais mais pas 10 ans dans le métier. Une occasion pour elle de dénoncer le laisser-aller dans le tribunal.
Finalement, le tribunal, après délibération, a décidé de condamner Alioune Sakho à 2 ans de prison dont 3 mois ferme.
L'Agent judiciaire de l'Etat a estimé, pour sa part, que les faits sont d'une extrême gravité car le prévenu s'est révolté sur un registre qui contenait 27 pages. Jugeant que le mis en cause est un non-initié qui ne connaît pas la valeur ni les règlements, il souligne : "Il aurait pu échapper si les caméras n'étaient pas sur places".
Si l'Etat a réclamé le franc symbolique, le ministère public a, dans son réquisitoire, déclaré que l'acte matériel est constant. Fort de tout cela, le parquet a fini par requérir la peine maximale qui est de 10 ans de prison ferme.
La défense a, quant elle, plaidé la clémence précisant que le mis en cause se dit clerc mais en réalité, il a fait 10 ans dans le palais mais pas 10 ans dans le métier. Une occasion pour elle de dénoncer le laisser-aller dans le tribunal.
Finalement, le tribunal, après délibération, a décidé de condamner Alioune Sakho à 2 ans de prison dont 3 mois ferme.