Aucun des trois bateaux qui assurent la desserte maritime Dakar-Ziguinchor, n'est sorti de l'embarcadère du Port de Dakar. Ni Aline Sitoé Diatta, ni les "sœurs jumelles" Aguène et Diambogne n'ont levé l'ancre vers le Sud du pays, a constaté "L'As".
Une décision du ministère des Pêches qui est en vigueur depuis les événements meurtriers qui ont suivi la condamnation à deux ans de prison ferme de l'opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, dans l'affaire Sweet Beauty. Une mesure à laquelle s’est plié le Consortium sénégalais d'activités maritimes (Cosama Sa), l'entreprise qui gère les navires. Pour motiver la suspension de la desserte maritime entre Dakar et Ziguinchor, le gouvernement a invoqué des "mesures de sécurité".
D'ailleurs, face à la presse mardi dernier, le gouvernement a argué que «la sécurité est» sa priorité. «On n'interdit pas les voyages entre Dakar et le Sud du Sénégal. Il y a juste des restrictions. C'est vrai que l'arrêt de la liaison maritime Dakar - Ziguinchor diminue le volume de transport. Mais ce sont des restrictions sécuritaires», avait allégué le porte-parole du Gouvernement. Toutefois, Abdou Karim Fofana est resté silencieux sur la reprise de cette desserte maritime, surtout dans un contexte de préparation de la Tabaski.
Pour en savoir plus, "L'As" a contacté les services de communication du ministère des Pêches, qui ont fait état d'une réunion en cours entre la tutelle, le Cosama et les différentes parties prenantes, en vue d'ordonner une reprise de la liaison avant la fête de Tabaski. Mais jusqu'à hier nuit, aucune date n'a été retenue. Toujours est-il qu’une date pour la reprise pourrait être fixée dès ce matin ou dans les prochaines heures, une fois que les acteurs auront accordé leurs violons. En tout cas, du côté du Cosama Sa, il se susurre que tout est de la responsabilité du gouvernement.
Selon une source au sein de l'entreprise, le ferry Alioune Sitoé Diatta est en bon état de navigabilité. Mieux, ajoute-t-elle, l'équipage est prêt à reprendre. À la question de savoir la date de reprise, la source a répondu : «C'est l'État, pour des raisons de sécurité, qui nous a demandé d'arrêter. Nous sommes soucieux des inquiétudes des passagers, mais nous sommes sous la tutelle de l'Etat. C'est une décision du gouvernement, ce n'est pas notre décision».
Une décision du ministère des Pêches qui est en vigueur depuis les événements meurtriers qui ont suivi la condamnation à deux ans de prison ferme de l'opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, dans l'affaire Sweet Beauty. Une mesure à laquelle s’est plié le Consortium sénégalais d'activités maritimes (Cosama Sa), l'entreprise qui gère les navires. Pour motiver la suspension de la desserte maritime entre Dakar et Ziguinchor, le gouvernement a invoqué des "mesures de sécurité".
D'ailleurs, face à la presse mardi dernier, le gouvernement a argué que «la sécurité est» sa priorité. «On n'interdit pas les voyages entre Dakar et le Sud du Sénégal. Il y a juste des restrictions. C'est vrai que l'arrêt de la liaison maritime Dakar - Ziguinchor diminue le volume de transport. Mais ce sont des restrictions sécuritaires», avait allégué le porte-parole du Gouvernement. Toutefois, Abdou Karim Fofana est resté silencieux sur la reprise de cette desserte maritime, surtout dans un contexte de préparation de la Tabaski.
Pour en savoir plus, "L'As" a contacté les services de communication du ministère des Pêches, qui ont fait état d'une réunion en cours entre la tutelle, le Cosama et les différentes parties prenantes, en vue d'ordonner une reprise de la liaison avant la fête de Tabaski. Mais jusqu'à hier nuit, aucune date n'a été retenue. Toujours est-il qu’une date pour la reprise pourrait être fixée dès ce matin ou dans les prochaines heures, une fois que les acteurs auront accordé leurs violons. En tout cas, du côté du Cosama Sa, il se susurre que tout est de la responsabilité du gouvernement.
Selon une source au sein de l'entreprise, le ferry Alioune Sitoé Diatta est en bon état de navigabilité. Mieux, ajoute-t-elle, l'équipage est prêt à reprendre. À la question de savoir la date de reprise, la source a répondu : «C'est l'État, pour des raisons de sécurité, qui nous a demandé d'arrêter. Nous sommes soucieux des inquiétudes des passagers, mais nous sommes sous la tutelle de l'Etat. C'est une décision du gouvernement, ce n'est pas notre décision».