Le président tchadien Idriss Déby a été investi, ce samedi 6 février, candidat pour un sixième mandat après 30 ans de pouvoir. La cérémonie de ce samedi a été perturbée par des manifestations d’activistes et de partis politiques d’opposition qui voulaient marquer leur désaccord à ce sixième mandat.
Dès les premières heures de la matinée, parallèlement à l’investiture comme candidat d’Idriss Déby à un sixième mandat, plusieurs manifestations éclataient à travers la ville. C’est dans le 1er arrondissement de la capitale que les premiers mouvements ont eu lieu. Une dizaine de manifestants ont marché pendant plusieurs minutes sans être inquiétés.
« On a toutes les raisons pour pouvoir exprimer notre ras-le-bol »
Quelques instants plus tard et de manière sporadique, des groupes, après avoir envahi rues et brûlé des pneus, scandaient des slogans ici et là avant d’être chargé par la police. Pour le rappeur Ray’s Kim qui a participé aux marches, c’est le système en place qu’il faut changer : « En tant que Tchadien aujourd’hui, on a toutes les raisons pour pouvoir s’indigner, on a toutes les raisons pour pouvoir exprimer notre ras-le-bol. Imaginez un gouvernement qui ne vous respecte pas, un gouvernement qui ne vous considère pas. Alors si un tel gouvernement existe, il faut le mettre de côté et en installer un autre ».
Le défenseur des droits de l’homme Mahamat Nour Ibedou, qui participait à la marche au côté du président du parti d’opposition Les Transformateurs, Succès Masra, a été interpellé comme de nombreux anonymes. En fin de soirée ce samedi, il n’y avait de bilan disponible.
Dès les premières heures de la matinée, parallèlement à l’investiture comme candidat d’Idriss Déby à un sixième mandat, plusieurs manifestations éclataient à travers la ville. C’est dans le 1er arrondissement de la capitale que les premiers mouvements ont eu lieu. Une dizaine de manifestants ont marché pendant plusieurs minutes sans être inquiétés.
« On a toutes les raisons pour pouvoir exprimer notre ras-le-bol »
Quelques instants plus tard et de manière sporadique, des groupes, après avoir envahi rues et brûlé des pneus, scandaient des slogans ici et là avant d’être chargé par la police. Pour le rappeur Ray’s Kim qui a participé aux marches, c’est le système en place qu’il faut changer : « En tant que Tchadien aujourd’hui, on a toutes les raisons pour pouvoir s’indigner, on a toutes les raisons pour pouvoir exprimer notre ras-le-bol. Imaginez un gouvernement qui ne vous respecte pas, un gouvernement qui ne vous considère pas. Alors si un tel gouvernement existe, il faut le mettre de côté et en installer un autre ».
Le défenseur des droits de l’homme Mahamat Nour Ibedou, qui participait à la marche au côté du président du parti d’opposition Les Transformateurs, Succès Masra, a été interpellé comme de nombreux anonymes. En fin de soirée ce samedi, il n’y avait de bilan disponible.