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Des industries de la pêche vers un désastre : L’Union patronale des mareyeurs exportateurs du Sénégal, alerte et joue la médiation


Rédigé le Mercredi 9 Novembre 2022 à 20:10 | Lu 98 fois | 2 commentaire(s)



Les industries à terre de la pêche sont menacées par la grève des agents du secteur primaire. Ces derniers entament ce mercredi, un nouveau plan d’actions de grève de 72 h. Les deux mois de grève observés par l’Intersyndicale du secteur primaire (Synttas, Sytrapas, et SNTE), sont vivement ressentis par les industries à terre de la pêche, qui parlent de dizaines de milliards de pertes, de dégradation d’image et de pertes de parts de marché en Europe, au profit des concurrents de la Mauritanie et du Maroc.


L’indifférence affichée par les autorités face aux revendications de l’Intersyndicale du secteur primaire ,fait des dégâts importants. Certains secteurs comme les industries à terre de la pêche, vivent des moments difficiles, qui pourraient aboutir à un désastre industriel. 

L’alerte a été sonnée par le Secrétaire général de l’Union patronale des mareyeurs exportateurs du Sénégal (Upames), Makhtar Thiam. Ce dernier à travers une déclaration envoyée à la Rédaction, précise que les industries à terre de la pêche du Sénégal qui ont pour vocation d’exporter la totalité de leurs productions de produits de la mer, à l’état frais, congelé, en entier ou transformés, par voie aérienne et maritime, courent un désastre suite à la grève qui dure plus de deux mois de l’Intersyndicale du secteur primaire (agriculture-pêche-élevage).« L’Upames avait, dès le début du mouvement, pris l’initiative de rencontrer le bureau de l’Intersyndicale pour apaiser la situation et tenter de mitiger les conséquences, notamment sociales et financières qui en découlent et que nous estimons déjà à des dizaines de milliards de francs Cfa. Ces mouvements conduisent aussi irrémédiablement à une dégradation de notre image et à des pertes de parts de marché en Europe, notre principal marché, au profit de nos concurrents de la Mauritanie et du Maroc Â», souligne Makhtar Thiam. Suite au refus des agents du ministère des Pêches et de l’Économie maritime de nous délivrer les documents sanitaires requis pour l’exportations de nos produits, durant leurs périodes des grèves, devant la durée du conflit et face à la radicalisation de leurs mouvements qui sont maintenant quasi continus, depuis deux semaines, nous sommes maintenant contraints de cesser nos activités Â», ajoute le SG de l’Upames. 

Il soutient que, dans le contexte mondial actuel, ces mouvements fragilisent tous les acteurs qui ont déjà tant souffert de la crise liée à la pandémie Covid-19 et menacent, à court terme, l’existence même de leurs entreprises, en compromettant durablement et inéluctablement la survie de celes-ci. En outre, ces effets de la grève se répercutent sur toutes les autres activités connexes du secteur et impactent d’ores et déjà, les autres maillons de la chaîne de valeur : pêcheurs, mareyeurs, transporteurs, transitaires, compagnies aériennes, fournisseurs d’intrants et de glace, etc.« Conscients des enjeux et conformément à notre devise qui est de toujours Å“uvrer pour le consensus entre les acteurs du secteur et la préservation de l’intérêt général national et de la paix sociale, nous invitons toutes les parties à l’apaisement, à faire preuve de dépassement et à renouer les fils du dialogue, afin de trouver le plus rapidement possible, des solutions durables qui préservent les intérêts de toutes les parties prenantes et la paix sociale, avant qu’il ne soit trop tard Â», conclut Makhtar Thiam, le Sg de l’Upames. 


Depuis le mois d’octobre, l’Intersyndicale du primaire (composés de fonctionnaires des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche), a entamé une grève pour dénoncer la suppression de la prime de motivation qu’ils avaient commencé à percevoir. Depuis deux mois, ils exigent le retour de la prime. 

Seulement voilà, le Gouvernement a proposé une réduction de 50 % de son montant, prétextant une tension budgétaire et des difficultés de trésorerie, alors que l’Intersyndicale exige un minimum de 75 % de l’ancien montant. Un véritable dialogue de sourds qui a occasionné une nouvelle grève de 72 h, à partir de ce mercredi 9 novembre 2022. Au grand détriment des mareyeurs exportateurs ! 



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2.Posté par Lauretta Cook le 10/11/2022 00:49
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