Le 17 juillet, le mouvement de protestation-parapluie a signé un accord de partage du pouvoir avec les généraux au pouvoir au Soudan, qui prévoit la mise en place d'une administration civile transitoire à la suite du renversement du dictateur de longue date, Omar al-Bashir .
Trois groupes armés membres du mouvement de protestation s'étaient opposés à cet accord , affirmant que celui-ci n'avait pas permis de régler les conflits au Darfour, dans le Kordofan du Sud et au Nil Bleu.
Un groupe de responsables de la manifestation s'est ensuite rendu à Addis-Abeba pour des entretiens avec les rebelles et, après des jours de négociations intenses, ils ont conclu un accord annoncé jeudi.
"Cet accord a examiné les racines fondamentales de la guerre (...) et vise à parvenir à un accord de paix global avec tous les groupes armés", a déclaré l'Association des professionnels soudanais, qui a mené la campagne contre Bashir.
"L'accord ouvre la voie à l'instauration urgente d'une paix globale lorsque le processus de transition d'un gouvernement civil commencera", a-t-il déclaré sur sa page Facebook.
La PSA a déclaré que la "Déclaration d'Addis-Abeba", avait pour objectif "d'accélérer la formation du gouvernement civil de transition".
Les trois groupes armés du Front révolutionnaire soudanais se sont "réconciliés avec l'Alliance pour la liberté et le changement au sein du gouvernement de transition et ont relié les problèmes liés à la paix au processus de transition".
"Nous serons plus forts"
Les groupes rebelles ont également confirmé que leurs différends avec les dirigeants de la manifestation, avaient été résolus.
"Je pense qu'avec cet accord, nous serons unis, nous serons plus forts", a déclaré à l'AFP Nuraddayim Taha, délégué des rebelles, à l'AFP, à Addis-Abeba.
"C'est la première fois qu'un tel accord est lié à des questions de démocratie et de paix. Pour nous, c'est la première fois de l'histoire qu'un accord s'attaquera aux causes profondes des conflits au Soudan."
Les groupes rebelles ont passé des années à lutter contre les forces gouvernementales au Darfour, dans le Nil Bleu et dans le Kordofan du Sud.
Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées dans les trois conflits et des millions de personnes déplacées, des centaines de milliers vivant encore dans des camps tentaculaires.
Les dirigeants et les généraux de la manifestation doivent encore signer une "déclaration constitutionnelle" traitant des questions en suspens, notamment la justice pour les manifestants tués au cours de mois de manifestations.
Les groupes rebelles avaient exigé que le document appelle le nouveau gouvernement à faire des négociations de paix, une priorité absolue.
Une fois l'accord de paix finalisé, des sources ont indiqué que les groupes rebelles souhaitaient que leurs représentants fassent partie du gouvernement de transition.
On ne sait toujours pas si cette demande avait été prise en compte dans l'accord d'Addis-Abeba.
Les rebelles ont également demandé l'extradition du Soudan de personnes accusées de crimes par la Cour pénale internationale, dont Bashir, basée à La Haye.
Bashir est accusé de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocide pour son rôle présumé dans le conflit au Darfour qui a éclaté en 2003.
Les généraux au pouvoir ont fermement refusé de livrer Bashir à la CPI.
Jeudi, des dizaines de manifestants se sont rassemblés pour soutenir l'accord conclu à Addis-Abeba, a rapporté un correspondant de l'AFP.
"Atteindre la paix est très important", a déclaré Omar al-Dayer lors d'une manifestation dans le district de Burri, dans l'est de Khartoum.
"Tout le Soudan doit être uni après la période de transition et toutes les personnes déplacées doivent rentrer chez elles".
(AFP)
Trois groupes armés membres du mouvement de protestation s'étaient opposés à cet accord , affirmant que celui-ci n'avait pas permis de régler les conflits au Darfour, dans le Kordofan du Sud et au Nil Bleu.
Un groupe de responsables de la manifestation s'est ensuite rendu à Addis-Abeba pour des entretiens avec les rebelles et, après des jours de négociations intenses, ils ont conclu un accord annoncé jeudi.
"Cet accord a examiné les racines fondamentales de la guerre (...) et vise à parvenir à un accord de paix global avec tous les groupes armés", a déclaré l'Association des professionnels soudanais, qui a mené la campagne contre Bashir.
"L'accord ouvre la voie à l'instauration urgente d'une paix globale lorsque le processus de transition d'un gouvernement civil commencera", a-t-il déclaré sur sa page Facebook.
La PSA a déclaré que la "Déclaration d'Addis-Abeba", avait pour objectif "d'accélérer la formation du gouvernement civil de transition".
Les trois groupes armés du Front révolutionnaire soudanais se sont "réconciliés avec l'Alliance pour la liberté et le changement au sein du gouvernement de transition et ont relié les problèmes liés à la paix au processus de transition".
"Nous serons plus forts"
Les groupes rebelles ont également confirmé que leurs différends avec les dirigeants de la manifestation, avaient été résolus.
"Je pense qu'avec cet accord, nous serons unis, nous serons plus forts", a déclaré à l'AFP Nuraddayim Taha, délégué des rebelles, à l'AFP, à Addis-Abeba.
"C'est la première fois qu'un tel accord est lié à des questions de démocratie et de paix. Pour nous, c'est la première fois de l'histoire qu'un accord s'attaquera aux causes profondes des conflits au Soudan."
Les groupes rebelles ont passé des années à lutter contre les forces gouvernementales au Darfour, dans le Nil Bleu et dans le Kordofan du Sud.
Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées dans les trois conflits et des millions de personnes déplacées, des centaines de milliers vivant encore dans des camps tentaculaires.
Les dirigeants et les généraux de la manifestation doivent encore signer une "déclaration constitutionnelle" traitant des questions en suspens, notamment la justice pour les manifestants tués au cours de mois de manifestations.
Les groupes rebelles avaient exigé que le document appelle le nouveau gouvernement à faire des négociations de paix, une priorité absolue.
Une fois l'accord de paix finalisé, des sources ont indiqué que les groupes rebelles souhaitaient que leurs représentants fassent partie du gouvernement de transition.
On ne sait toujours pas si cette demande avait été prise en compte dans l'accord d'Addis-Abeba.
Les rebelles ont également demandé l'extradition du Soudan de personnes accusées de crimes par la Cour pénale internationale, dont Bashir, basée à La Haye.
Bashir est accusé de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité et de génocide pour son rôle présumé dans le conflit au Darfour qui a éclaté en 2003.
Les généraux au pouvoir ont fermement refusé de livrer Bashir à la CPI.
Jeudi, des dizaines de manifestants se sont rassemblés pour soutenir l'accord conclu à Addis-Abeba, a rapporté un correspondant de l'AFP.
"Atteindre la paix est très important", a déclaré Omar al-Dayer lors d'une manifestation dans le district de Burri, dans l'est de Khartoum.
"Tout le Soudan doit être uni après la période de transition et toutes les personnes déplacées doivent rentrer chez elles".
(AFP)