« Nous sommes vraiment dans la panique. La ville où je suis (Lutsk) est frontalière à la Pologne, du coup c’est la ruée vers ce pays car chacun cherchent refuge avant que la situation ne devienne pire. Les banques, les pharmacies et supermarchés sont pris d’assaut », a confié A. Diallo, un étudiant sénégalais, contacté par PressAfrik.
« Un tel bombardement, je n’ai jamais vu et entendu dans toute ma vie », a témoigné L. Sidibé, un autre étudiant qui garde espoir, priant que « le problème entre les deux pays soit résolu à temps ». Pour éviter de sortir en cette période compliquée, ces étudiants sont allés faire leurs achats dans les supermarchés afin de pouvoir s’approvisionner sur place.
Les explosions qui ont eu lieu tôt ce matin ont fait trembler des bâtiments. Les gens fuient dans la panique et des embouteillages notées sur les routes. Pour le moment, l’Ukraine n’a pas encore répondu militairement, mais le gouvernement de décrété l’état d’urgence.
Dans des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, les soldats de stationnés au niveau de la frontière avec les séparatistes assurent que « la situation est sous contrôle ».
Dans une allocution cette nuit à la télévision nationale, le Président russe a proféré des menaces à l’encontre de toutes les grandes puissances qui tenteraient de s’interposer entre la Russie et l’Ukraine.
Le président français Emmanuel Macron a convoqué un conseil restreint de défense et de sécurité nationale qui aura lieu jeudi à 9 heures. Le chef de l’Etat s’est par ailleurs entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qu’il a eu « sur son portable », et qui a « demandé des interventions multiples pour soutenir l’Ukraine » et de « faire unité en Européens », selon l’Elysée.
Emmanuel Macron « lui a affirmé tout le soutien et la solidarité de la France ». Le président a également parlé avec le président du Conseil européen, Charles Michel, selon l’Elysée.