Jeudi dernier, des éléments de la police ont démantelé des réseaux câblés de télévision. Une descente qui a abouti à l'arrestation des distributeurs Modou Diagne, Mourtalla Ndiaye, Ngalla Guèye et Samba Guèye.
Accompagnés par des agents de Canal+ Horizons, les policiers ne se sont pas limités à arrêter les câbleurs. Selon Tidiane Ly, le président du GIE des câbleurs distributeurs et services de Thiès, des câbles ont été cassés, des dispositifs de distribution enlevés. Ce qui fait que depuis jeudi, leurs abonnés n'ont pas pu suivre la télé. À Mbour, le réseau a été paralysé.
Face à la presse, ils dénoncent et informent l'opinion sur la situation que les câbleurs distributeurs du Sénégal vivent depuis des années. "Cette activité légiférée par l'État dans le nouveau Code de la presse n'est pas réglée judicieusement par nos autorités judiciaires. On ne peut pas comprendre que des milliers d'entrepreneurs sénégalais se voient humiliés, traqués et traînés devant les tribunaux et parfois même emprisonnés. Nous jugeons que nous devons faire l'objet d'un traitement digne de notre rang d'entrepreneurs et de pourvoyeurs d'emplois dans le pays. Nous appelons les autorités à plus de flexibilité à notre égard, car nous ne sommes ni des voleurs ni des malfaiteurs, mais juste des acteurs facilitateurs de l'accès à l'information à des prix et un service défiant toute concurrence", peste Tidiane Ly, le président du GIE des câbleurs, distributeurs et services de Thiès.
D'après M. Ly, Canal+ Horizons leur reproche de diffuser ses programmes. "Nous avons le droit, car il suffit de contracter des ententes avec les éditeurs de chaînes pour pouvoir mettre à la disposition et à la distribution des chaînes à la population. C'est une procédure récurrente de Canal+ Horizons. Nous avons l'habitude. Avant même que le nouveau Code de la presse n'encadre ce métier, on a toujours subi les assauts de ce concurrent qui juge qu'on ne devrait pas être dans le paysage médiatique de notre pays. Tous les contenus qui sont diffusés sur nos réseaux ne leur appartiennent pas.
Les quatre personnes arrêtées ont été libérées ce vendredi et devront faire face au juge la semaine prochaine.
Accompagnés par des agents de Canal+ Horizons, les policiers ne se sont pas limités à arrêter les câbleurs. Selon Tidiane Ly, le président du GIE des câbleurs distributeurs et services de Thiès, des câbles ont été cassés, des dispositifs de distribution enlevés. Ce qui fait que depuis jeudi, leurs abonnés n'ont pas pu suivre la télé. À Mbour, le réseau a été paralysé.
Face à la presse, ils dénoncent et informent l'opinion sur la situation que les câbleurs distributeurs du Sénégal vivent depuis des années. "Cette activité légiférée par l'État dans le nouveau Code de la presse n'est pas réglée judicieusement par nos autorités judiciaires. On ne peut pas comprendre que des milliers d'entrepreneurs sénégalais se voient humiliés, traqués et traînés devant les tribunaux et parfois même emprisonnés. Nous jugeons que nous devons faire l'objet d'un traitement digne de notre rang d'entrepreneurs et de pourvoyeurs d'emplois dans le pays. Nous appelons les autorités à plus de flexibilité à notre égard, car nous ne sommes ni des voleurs ni des malfaiteurs, mais juste des acteurs facilitateurs de l'accès à l'information à des prix et un service défiant toute concurrence", peste Tidiane Ly, le président du GIE des câbleurs, distributeurs et services de Thiès.
D'après M. Ly, Canal+ Horizons leur reproche de diffuser ses programmes. "Nous avons le droit, car il suffit de contracter des ententes avec les éditeurs de chaînes pour pouvoir mettre à la disposition et à la distribution des chaînes à la population. C'est une procédure récurrente de Canal+ Horizons. Nous avons l'habitude. Avant même que le nouveau Code de la presse n'encadre ce métier, on a toujours subi les assauts de ce concurrent qui juge qu'on ne devrait pas être dans le paysage médiatique de notre pays. Tous les contenus qui sont diffusés sur nos réseaux ne leur appartiennent pas.
Les quatre personnes arrêtées ont été libérées ce vendredi et devront faire face au juge la semaine prochaine.