L'ancien sélectionneur français des Lions du football Bruno Metsu, décédé dans la nuit de lundi à mardi à Dunkerque (France), devrait être inhumé prochainement à Dakar, si ses familles française et sénégalaise parviennent à s'accorder sur ses dernières volontés, ont indiqué des médias sénégalais.
"Une messe de requiem sera organisée en la mémoire de Bruno Metsu, demain vendredi à l'église Saint-Eloi de Dunkerque. De son vivant, Bruno Metsu aurait émis le souhait d'être enterré à Dakar, mais sa famille en France veut qu'il repose auprès des siens à Dunkerque", écrit le quotidien spécialisé sénégalais Stades, dans son édition de jeudi.
"On a jugé nécessaire d'organiser une messe à l'église Saint-Eloi, ce vendredi à 9h 30. Pour l'instant, rien n'est encore décidé par rapport aux funérailles. C'est vrai que la dernière volonté de Bruno, c'est d'être enterré au Sénégal, mais les parents sont en train de voir sa faisabilité", confirme Claude Leroy, "l'ami de Metsu", lui aussi entraîneur de l'équipe nationale du Sénégal dans les années 1990-1992.
"L'amour que Bruno voue au continent africain, mais particulièrement au Sénégal est incommensurable. J'espère que sa volonté sera respectée. Cela lui permettra de garder ce large sourire qu'il nous a toujours offert", ajoute-t-il dans des déclarations citées par Stades.
"Nous, en tant que footballeurs de 2002, on ne veut pas se mêler des affaires de la famille, mais notre souhait, c'est que Bruno soit inhumé à Dakar. Cela permettra à tout le peuple sénégalais de lui rendre un dernier hommage, à la hauteur de ce qu'il avait fait pour le peuple sénégalais", renchérit l'ancien international sénégalais Ferdinand Coly, de la génération des Lions de 2002.
Selon l'ancien défenseur des Lions, les parents de Bruno Metsu ont certes émis le souhait de l'inhumer en France, mais sa femme a également mis en avant le fait que son défunt mari s'était converti à l'islam. "Donc, conclut Ferdinand Coly, forcément, il doit être enterré au Sénégal."
Metsu a dirigé l'équipe du Sénégal quart de finaliste de la Coupe du monde 2002 et finaliste malheureuse de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de la même année, au Mali.
Il avait rompu son contrat, en 2002, juste après le Mondial, pour s'engager avec Al Ain, club des Emirats Arabes Unis avec lequel il a gagné plusieurs trophées. Il a également dirigé les sélections de la Guinée et du Qatar, avant de remplacer l'Allemand Peter Schnittger, à la tête de l'équipe nationale du Sénégal.
Eloigné des terrains de football depuis plus d'un an, le technicien français souffrait de trois cancers. "Je joue le match de ma vie. C'est une bataille au quotidien. Celui-là , il faut le gagner", déclarait-il dans une interview avec le quotidien sportif français L'Equipe.
Metsu avait annoncé sa reconversion à l'islam, avant d'épouser une Sénégalaise avec qui il a eu des enfants. Il est mort à l'âge de 59 ans.
"Une messe de requiem sera organisée en la mémoire de Bruno Metsu, demain vendredi à l'église Saint-Eloi de Dunkerque. De son vivant, Bruno Metsu aurait émis le souhait d'être enterré à Dakar, mais sa famille en France veut qu'il repose auprès des siens à Dunkerque", écrit le quotidien spécialisé sénégalais Stades, dans son édition de jeudi.
"On a jugé nécessaire d'organiser une messe à l'église Saint-Eloi, ce vendredi à 9h 30. Pour l'instant, rien n'est encore décidé par rapport aux funérailles. C'est vrai que la dernière volonté de Bruno, c'est d'être enterré au Sénégal, mais les parents sont en train de voir sa faisabilité", confirme Claude Leroy, "l'ami de Metsu", lui aussi entraîneur de l'équipe nationale du Sénégal dans les années 1990-1992.
"L'amour que Bruno voue au continent africain, mais particulièrement au Sénégal est incommensurable. J'espère que sa volonté sera respectée. Cela lui permettra de garder ce large sourire qu'il nous a toujours offert", ajoute-t-il dans des déclarations citées par Stades.
"Nous, en tant que footballeurs de 2002, on ne veut pas se mêler des affaires de la famille, mais notre souhait, c'est que Bruno soit inhumé à Dakar. Cela permettra à tout le peuple sénégalais de lui rendre un dernier hommage, à la hauteur de ce qu'il avait fait pour le peuple sénégalais", renchérit l'ancien international sénégalais Ferdinand Coly, de la génération des Lions de 2002.
Selon l'ancien défenseur des Lions, les parents de Bruno Metsu ont certes émis le souhait de l'inhumer en France, mais sa femme a également mis en avant le fait que son défunt mari s'était converti à l'islam. "Donc, conclut Ferdinand Coly, forcément, il doit être enterré au Sénégal."
Metsu a dirigé l'équipe du Sénégal quart de finaliste de la Coupe du monde 2002 et finaliste malheureuse de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de la même année, au Mali.
Il avait rompu son contrat, en 2002, juste après le Mondial, pour s'engager avec Al Ain, club des Emirats Arabes Unis avec lequel il a gagné plusieurs trophées. Il a également dirigé les sélections de la Guinée et du Qatar, avant de remplacer l'Allemand Peter Schnittger, à la tête de l'équipe nationale du Sénégal.
Eloigné des terrains de football depuis plus d'un an, le technicien français souffrait de trois cancers. "Je joue le match de ma vie. C'est une bataille au quotidien. Celui-là , il faut le gagner", déclarait-il dans une interview avec le quotidien sportif français L'Equipe.
Metsu avait annoncé sa reconversion à l'islam, avant d'épouser une Sénégalaise avec qui il a eu des enfants. Il est mort à l'âge de 59 ans.