L’imam Mahmoud Dicko, figure centrale de la crise politique au Mali, a mis en garde sans ménagement vendredi 28 août les militaires qui viennent de prendre le pouvoir, les pressant de tenir la promesse du changement et refusant de leur donner «carte blanche».
«J’ai demandé à tout le monde de se réunir autour du Mali. Je le demande toujours mais cela ne veut pas dire que les militaires ont carte blanche», a déclaré cette éminente personnalité publique et religieuse devant des centaines de personnes, dix jours après le putsch qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.
rfi