En effet la Cour Suprême avait précédemment déclaré recevable la requête de Karim Wade relative aux exceptions soulevées par ses avocats. Il s’agit, entre autres, selon ses avocats, de l’incompétence de la CREI à juger le ministre Karim Wade qui bénéficie du fait de son état d’un privilège de juridiction et qui ne peut être jugé en conséquence que par la haute cour de justice, de la violation de la présomption d’innocence et du principe de l’égalité des parties devant la loi, du renversement de la charge de la preuve, du non-respect par l’Etat du Sénégal de l’arrêt de la CEDEAO sur cette affaire et des entorses répétées à la procédure judiciaire dont Karim Wade serait soumis depuis le début de l’enquête préliminaire.
La Cour suprême a été saisie dans cette procédure par le Procureur général aux fins d'annuler sa décision prise le 6 février 2014.
La Cour suprême a été saisie dans cette procédure par le Procureur général aux fins d'annuler sa décision prise le 6 février 2014.