Si certains Sénégalais accomplissent la fête de la Tabaski avec simplicité, beaucoup d’autres exagèrent sur les dépenses. Pour ces derniers, les lendemains de Tabaski se traduisent par une longue galère.
En n’intégrant pas le contexte particulièrement difficile, beaucoup de pères de familles se livrent à des dépenses extravagantes, souvent effectuées avec des dettes, donc en contrepartie de trous béants à combler. En fait, après la ripaille de la fête de Tabaski pour laquelle les musulmans dépensent sans compter, ce sera la gueule de bois pour les pères de famille qui ne l’ont pas accompli dans la plus grande simplicité.
En effet, c’est un secret de polichinelle que pour la fête de l’Aïd el Kébir marquant le sacrifice d’Abraham, beaucoup de Sénégalais font recours à toutes sortes de gymnastiques financières pour faire face aux dépenses. Mais, après les habits qui sont portés avec panache et des béliers achetés avec un brin d’orgueil, les pères de familles sont obligés de galérer.
Dans un pays où le plus grand nombre fait recours au système D pour entretenir la famille, déroger à la règle du rituel des grosses dépenses de fête et s’éviter les soucis du lendemain devrait être la norme.
Malheureusement, sous nos cieux, à chaque fête de Tabaski, chez les populations musulmanes, le présent semble compter plus que l’avenir. Il va falloir que la fête passe pour que l’on se rende paradoxalement compte, en se lamentant, qu’il y a d’autres dépenses qui ne peuvent pas attendre.
En fait, quelles que soient les sommes bousillées à l’occasion de la Tabaski, l’on continuera à débourser pour le manger et le boire. On va devoir aussi payer la facture d’eau et d’électricité. Il faudra également se soucier du loyer, de la santé des membres de la famille dans un contexte de flambée vertigineuse des prix. Ainsi, en faisant de sorte que rien ne manque à la fête, la plupart des pères de familles qui réussissent cela, vont devoir survivre dans la galère, en attendant la prochaine fête.
En n’intégrant pas le contexte particulièrement difficile, beaucoup de pères de familles se livrent à des dépenses extravagantes, souvent effectuées avec des dettes, donc en contrepartie de trous béants à combler. En fait, après la ripaille de la fête de Tabaski pour laquelle les musulmans dépensent sans compter, ce sera la gueule de bois pour les pères de famille qui ne l’ont pas accompli dans la plus grande simplicité.
En effet, c’est un secret de polichinelle que pour la fête de l’Aïd el Kébir marquant le sacrifice d’Abraham, beaucoup de Sénégalais font recours à toutes sortes de gymnastiques financières pour faire face aux dépenses. Mais, après les habits qui sont portés avec panache et des béliers achetés avec un brin d’orgueil, les pères de familles sont obligés de galérer.
Dans un pays où le plus grand nombre fait recours au système D pour entretenir la famille, déroger à la règle du rituel des grosses dépenses de fête et s’éviter les soucis du lendemain devrait être la norme.
Malheureusement, sous nos cieux, à chaque fête de Tabaski, chez les populations musulmanes, le présent semble compter plus que l’avenir. Il va falloir que la fête passe pour que l’on se rende paradoxalement compte, en se lamentant, qu’il y a d’autres dépenses qui ne peuvent pas attendre.
En fait, quelles que soient les sommes bousillées à l’occasion de la Tabaski, l’on continuera à débourser pour le manger et le boire. On va devoir aussi payer la facture d’eau et d’électricité. Il faudra également se soucier du loyer, de la santé des membres de la famille dans un contexte de flambée vertigineuse des prix. Ainsi, en faisant de sorte que rien ne manque à la fête, la plupart des pères de familles qui réussissent cela, vont devoir survivre dans la galère, en attendant la prochaine fête.