Le prix Nobel de la paix Denis Mukwege est placé sous la garde des forces de sécurité des Nations unies en République démocratique du Congo.
Cette mesure fait suite aux menaces de mort qu'il a reçues. Le gynécologue et ses collègues ont traité des dizaines de milliers de victimes de viols. Il a reçu le prix Nobel de la paix en 2018 en récompense de son combat pour les femmes de son pays.
Le Dr Mukwege a déclaré avoir reçu des menaces de mort après avoir commenté un massacre. Cela a incité des centaines de personnes à manifester, appelant à sa protection.
Le chirurgien, spécialiste de la réparation génitale après des viols, est basé en RDC, un pays déchiré par des conflits armés depuis plus de 25 ans, alimentés par les riches ressources minérales de la région.
L'ONU dispose d'une mission de maintien de la paix dans la région, mais de nombreux groupes armés opèrent encore et commettent des atrocités telles que des massacres et des viols.
e Dr Mukwege vit près de la ville de Bukavu, à l'hôpital Panzi, qui traite les femmes violées.
Il a survécu à une attaque à son domicile en 2012. Un agent de sécurité a été tué durant l'incident. Des agents de la police des Nations unies étaient stationnés à l'hôpital, mais sont partis en mai en raison de la pandémie de coronavirus parmi les casques bleus.
En juillet, les craintes pour la sécurité du Dr Mukwege se sont ravivées après qu'il a déclaré que lui et ses proches avaient reçu des menaces de mort.
Il s'est exprimé ouvertement sur un certain nombre de questions concernant la violence en RD Congo. Un exemple en est un tweet dans lequel il a condamné le massacre de juillet à Kipupu, un village de la province du Sud-Kivu.
Il a tweeté : "Ce sont les mêmes qui continuent à tuer en RDC. Les récits macabres de Kipupu suivent le même schéma que les massacres qui sévissent en RDC depuis 1996. Tant que l'impunité règnera et que les recommandations du rapport de cartographie des Nations Unies seront ignorées, les massacres des Congolais continueront". La pression internationale sur l'ONU pour le protéger s'est accrue au cours des deux derniers mois.
Vendredi, Amnesty International a exigé des "mesures urgentes et concrètes" pour le protéger.
Stéphane Dujarric, un porte-parole du chef de l'ONU Antonio Guterres, est cité par l'agence de presse AFP comme ayant déclaré cette semaine que "la sécurité personnelle des personnalités congolaises est une responsabilité des autorités nationales, mais la mission de maintien de la paix apporte tout le soutien possible dans la limite de ses moyens".
Le Dr Mukwege a confirmé jeudi que les soldats de l'ONU ont réintégrés son hôpital.
Il a tweeté : "Nous nous félicitons du redéploiement d'éléments du #MONUSCO au #Panzi ce matin pour assurer la sécurité de nos patients et de notre personnel. Merci à l'ONU d'assurer notre protection".
Cette mesure fait suite aux menaces de mort qu'il a reçues. Le gynécologue et ses collègues ont traité des dizaines de milliers de victimes de viols. Il a reçu le prix Nobel de la paix en 2018 en récompense de son combat pour les femmes de son pays.
Le Dr Mukwege a déclaré avoir reçu des menaces de mort après avoir commenté un massacre. Cela a incité des centaines de personnes à manifester, appelant à sa protection.
Le chirurgien, spécialiste de la réparation génitale après des viols, est basé en RDC, un pays déchiré par des conflits armés depuis plus de 25 ans, alimentés par les riches ressources minérales de la région.
L'ONU dispose d'une mission de maintien de la paix dans la région, mais de nombreux groupes armés opèrent encore et commettent des atrocités telles que des massacres et des viols.
e Dr Mukwege vit près de la ville de Bukavu, à l'hôpital Panzi, qui traite les femmes violées.
Il a survécu à une attaque à son domicile en 2012. Un agent de sécurité a été tué durant l'incident. Des agents de la police des Nations unies étaient stationnés à l'hôpital, mais sont partis en mai en raison de la pandémie de coronavirus parmi les casques bleus.
En juillet, les craintes pour la sécurité du Dr Mukwege se sont ravivées après qu'il a déclaré que lui et ses proches avaient reçu des menaces de mort.
Il s'est exprimé ouvertement sur un certain nombre de questions concernant la violence en RD Congo. Un exemple en est un tweet dans lequel il a condamné le massacre de juillet à Kipupu, un village de la province du Sud-Kivu.
Il a tweeté : "Ce sont les mêmes qui continuent à tuer en RDC. Les récits macabres de Kipupu suivent le même schéma que les massacres qui sévissent en RDC depuis 1996. Tant que l'impunité règnera et que les recommandations du rapport de cartographie des Nations Unies seront ignorées, les massacres des Congolais continueront". La pression internationale sur l'ONU pour le protéger s'est accrue au cours des deux derniers mois.
Vendredi, Amnesty International a exigé des "mesures urgentes et concrètes" pour le protéger.
Stéphane Dujarric, un porte-parole du chef de l'ONU Antonio Guterres, est cité par l'agence de presse AFP comme ayant déclaré cette semaine que "la sécurité personnelle des personnalités congolaises est une responsabilité des autorités nationales, mais la mission de maintien de la paix apporte tout le soutien possible dans la limite de ses moyens".
Le Dr Mukwege a confirmé jeudi que les soldats de l'ONU ont réintégrés son hôpital.
Il a tweeté : "Nous nous félicitons du redéploiement d'éléments du #MONUSCO au #Panzi ce matin pour assurer la sécurité de nos patients et de notre personnel. Merci à l'ONU d'assurer notre protection".