Les élections de représentativité syndicale dans le secteur de l'éducation et de la formation ont démarré sur l'ensemble du territoire sénégalais, ce lundi à 8h, et se poursuivront jusqu'au 13 mars à 10 heures, avec une ''innovation de taille'' marquée par le vote qui se fera exclusivement en ligne sur une plateforme dédiée.
Les électeurs inscrits, au nombre de 109 998 enseignants et inspecteurs de l'éducation et répartis en trois collèges, utiliseront leurs matricules pour voter sur la plateforme mise en place à cet effet.
Pour les corps de contrôle, le collège des inspecteurs compte 713 inscrits, alors que pour le collège du moyen secondaire, il y a 41. 221 électeurs. Le collège du préscolaire- élémentaire se taille la part du lion avec 68. 064 inscrits.
Le vote électronique va ‘’faciliter l’exercice de ce droit à des milliers d’enseignants qui ne feront plus de longs trajets pour voter s’ils disposent bien entendu de la connexion’’, assure le service du communication du ministère du Travail et des Organisations professionnelles, organisateur de ces élections.
Pour ce scrutin, le deuxième du genre après celui de 2017, 34 syndicats et coalitions de syndicats vont solliciter le suffrage des enseignants et corps affiliés, pour espérer être parmi les interlocuteurs du gouvernement autour de la table des négociations.
Les syndicats qui parviendront à obtenir 10% ou plus des suffrages seront reconnus comme syndicats les plus représentatifs.
Ces élections ont pour but de ‘’mesurer la représentativité des syndicats au sein de la fonction publique de l’éducation et de la formation et de déterminer leurs moyens d’action dans les négociations avec les employeurs publics’’.
Elles permettront aux enseignants de choisir les syndicats qui devront porter leurs paroles à la table des négociations avec le gouvernement, a expliqué le secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Amidou Diédhiou.
Les résultats détermineront le choix des syndicats qui seront les interlocuteurs de l’Etat pour ‘’porter la préoccupation des enseignants avec l’esprit de rationaliser le nombre autour de la table de négociation, au regard de la foison d’organisations syndicales au Sénégal’’, a-t-il expliqué. ‘’Il était devenu impossible de discuter sereinement et de manière efficace et efficiente de nature à trouver des acquis conséquents. D’où l’organisation en 2017 des premières élections’’, a-t -il rappelé.
L’Union des enseignants et enseignantes du Sénégal, à l’instar d’autres syndicats, a choisi d’aller au sein d’une coalition constituée de neuf syndicats du préscolaire et de l’élémentaire, pour ‘’matérialiser déjà la rationalisation, un des objectifs de ces élections’’, selon le chargé de l’organisation de l’UDEN, Seydou Kassé.
Le Syndicat unique des enseignants du Sénégal (SUDES) prend part à ces élections dans le cadre d’une coalition de neuf syndicats, dénommée Union des syndicats pour un enseignement de qualité (USEQ) ), selon son secrétaire général, Ibrahima Gueye.
Les résultats des premières élections de 2017 ont eu un ‘’impact important sur les négociations entre les syndicats constitués en un organe dénommé G7 (les 7 sortis premiers) et l’Etat, notamment en ce qui concerne les salaires et les conditions de travail dans l’éducation et la formation'', soulignent ces syndicalistes.
Aps
Les électeurs inscrits, au nombre de 109 998 enseignants et inspecteurs de l'éducation et répartis en trois collèges, utiliseront leurs matricules pour voter sur la plateforme mise en place à cet effet.
Pour les corps de contrôle, le collège des inspecteurs compte 713 inscrits, alors que pour le collège du moyen secondaire, il y a 41. 221 électeurs. Le collège du préscolaire- élémentaire se taille la part du lion avec 68. 064 inscrits.
Le vote électronique va ‘’faciliter l’exercice de ce droit à des milliers d’enseignants qui ne feront plus de longs trajets pour voter s’ils disposent bien entendu de la connexion’’, assure le service du communication du ministère du Travail et des Organisations professionnelles, organisateur de ces élections.
Pour ce scrutin, le deuxième du genre après celui de 2017, 34 syndicats et coalitions de syndicats vont solliciter le suffrage des enseignants et corps affiliés, pour espérer être parmi les interlocuteurs du gouvernement autour de la table des négociations.
Les syndicats qui parviendront à obtenir 10% ou plus des suffrages seront reconnus comme syndicats les plus représentatifs.
Ces élections ont pour but de ‘’mesurer la représentativité des syndicats au sein de la fonction publique de l’éducation et de la formation et de déterminer leurs moyens d’action dans les négociations avec les employeurs publics’’.
Elles permettront aux enseignants de choisir les syndicats qui devront porter leurs paroles à la table des négociations avec le gouvernement, a expliqué le secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Amidou Diédhiou.
Les résultats détermineront le choix des syndicats qui seront les interlocuteurs de l’Etat pour ‘’porter la préoccupation des enseignants avec l’esprit de rationaliser le nombre autour de la table de négociation, au regard de la foison d’organisations syndicales au Sénégal’’, a-t-il expliqué. ‘’Il était devenu impossible de discuter sereinement et de manière efficace et efficiente de nature à trouver des acquis conséquents. D’où l’organisation en 2017 des premières élections’’, a-t -il rappelé.
L’Union des enseignants et enseignantes du Sénégal, à l’instar d’autres syndicats, a choisi d’aller au sein d’une coalition constituée de neuf syndicats du préscolaire et de l’élémentaire, pour ‘’matérialiser déjà la rationalisation, un des objectifs de ces élections’’, selon le chargé de l’organisation de l’UDEN, Seydou Kassé.
Le Syndicat unique des enseignants du Sénégal (SUDES) prend part à ces élections dans le cadre d’une coalition de neuf syndicats, dénommée Union des syndicats pour un enseignement de qualité (USEQ) ), selon son secrétaire général, Ibrahima Gueye.
Les résultats des premières élections de 2017 ont eu un ‘’impact important sur les négociations entre les syndicats constitués en un organe dénommé G7 (les 7 sortis premiers) et l’Etat, notamment en ce qui concerne les salaires et les conditions de travail dans l’éducation et la formation'', soulignent ces syndicalistes.
Aps