La décision de suspendre la magistrate émane du secrétaire général du ministère de la Justice et de l’Intérieur. Dans un document daté du 19 août et consulté par RFI, il émet une interdiction temporaire d’exercer ses fonctions pour Paulette Akolly, la présidente de la cour d’appel judiciaire de Libreville.
Le document stipule qu’elle s’est illustrée « par un refus de respecter la décision de justice rendue le 26 juillet 2019 par la Cour de cassation, attitude qui pourrait être assimilée à un manquement aux convenances de son état de magistrat. »
Tout commence le 4 mai, lorsqu’un tribunal juge la requête de l’opposition irrecevable, assurant que seule la Cour constitutionnelle a le pouvoir de constater l’empêchement du président à gouverner. Mais le 12 août, la cour d’appel de Libreville, présidée par Paulette Akolly, refuse de se dessaisir de la requête. C’est pourtant ce que la Cour de cassation lui demandait, au motif qu’elle serait incompétente pour juger cette affaire d’expertise médicale. Malgré cela, Paulette Akolly fixe une audience pour le 26 août.
Une audience qui semble aujourd’hui compromise, étant donné que la juge ne pourra plus exercer ses fonctions jusqu’au 30 septembre.
Le président gabonais n’a pas pris la parole en direct et en public depuis qu’il a prononcé quelques mots à son retour à Libreville fin mars, après cinq mois de convalescence à l’étranger. Un silence qui a poussé une partie de l’opposition à demander cet examen.
Rfi
Le document stipule qu’elle s’est illustrée « par un refus de respecter la décision de justice rendue le 26 juillet 2019 par la Cour de cassation, attitude qui pourrait être assimilée à un manquement aux convenances de son état de magistrat. »
Tout commence le 4 mai, lorsqu’un tribunal juge la requête de l’opposition irrecevable, assurant que seule la Cour constitutionnelle a le pouvoir de constater l’empêchement du président à gouverner. Mais le 12 août, la cour d’appel de Libreville, présidée par Paulette Akolly, refuse de se dessaisir de la requête. C’est pourtant ce que la Cour de cassation lui demandait, au motif qu’elle serait incompétente pour juger cette affaire d’expertise médicale. Malgré cela, Paulette Akolly fixe une audience pour le 26 août.
Une audience qui semble aujourd’hui compromise, étant donné que la juge ne pourra plus exercer ses fonctions jusqu’au 30 septembre.
Le président gabonais n’a pas pris la parole en direct et en public depuis qu’il a prononcé quelques mots à son retour à Libreville fin mars, après cinq mois de convalescence à l’étranger. Un silence qui a poussé une partie de l’opposition à demander cet examen.
Rfi