Les juges du Pôle financier de Paris sont désormais convaincus que Dakar ne va jamais leur livrer Papa Massata Diack, visé par un mandat d’arrêt international français pour corruption et blanchiment aggravé. Comme l’avait annoncé le chef du Gouvernement, Mahammed Dionne, les autorités sénégalaises ont clairement fait savoir à la France que le fils de Lamine Diack ne sera jamais mis à leur disposition.
Selon les informations de Libération, Interpol a effectivement transmis à son bureau de Dakar, logé à la Direction de la police judiciaire, une copie certifiée du mandat d’arrêt visant l’ancien conseiller marketing de l’Iaaf pour exécution. Mais Dakar a opposé une fin de non-recevoir d’où l’avis de recherches infructueuses que vient de transmettre la police des polices aux juges français. Mais ces derniers ne semblent pas lâcher prise. Nos confrères disent être en mesure de révéler que, suite à une réquisition du parquet financier, ils ont sollicité de Dakar une demande d’entraide judiciaire. Ce, pour interroger, au Sénégal, le fils de Lamine Diack à défaut de se faire communiquer la copie de son procès-verbal d’audition à la Sûreté Urbaine.
La même démarche avait été adoptée par les autorités française pour entendre, au Sénégal, Amadou Toumani Touré, ancien Président du Mali, dans l’affaire dite des fonds libyens dans laquelle Nicolas Sarkozy est cité.
Selon les informations de Libération, Interpol a effectivement transmis à son bureau de Dakar, logé à la Direction de la police judiciaire, une copie certifiée du mandat d’arrêt visant l’ancien conseiller marketing de l’Iaaf pour exécution. Mais Dakar a opposé une fin de non-recevoir d’où l’avis de recherches infructueuses que vient de transmettre la police des polices aux juges français. Mais ces derniers ne semblent pas lâcher prise. Nos confrères disent être en mesure de révéler que, suite à une réquisition du parquet financier, ils ont sollicité de Dakar une demande d’entraide judiciaire. Ce, pour interroger, au Sénégal, le fils de Lamine Diack à défaut de se faire communiquer la copie de son procès-verbal d’audition à la Sûreté Urbaine.
La même démarche avait été adoptée par les autorités française pour entendre, au Sénégal, Amadou Toumani Touré, ancien Président du Mali, dans l’affaire dite des fonds libyens dans laquelle Nicolas Sarkozy est cité.