C’est le quotidien L’As, qui avait donné l’information sur le redressement fiscal qu’aurait subi le Groupe Futurs Médias. En effet, le bureau de recouvrement des Impôts et Domaines de Ngor Almadies avait servi une saisie-attribution de créances, par huissier, aux banques pour le blocage de tous les comptes du chanteur-homme d’affaires.
L’ information publiée par la presse n’a pas plu à la star planétaire, qui, par son bureau communication a émis une réponse pour confirmer l’information, et en même temps s’insurger contre la diffusion de l’information dont il se défend ne pas être le seul concerné.
Depuis quelques temps, sous le feu des critiques, Youssou Ndour semble être dans une mauvaise passe. Lui, qui a toujours chanté et défendu dans ses chansons la femme et les pauvres semble ne pas trop saisir l’ampleur de cette situation non moins scandaleuse.
Combien d’ambulances auraient pu être acquises avec deux cent soixante douze millions de F CFA, si monsieur Youssou Ndour respectait les règles fiscales? Combien, elles sont au fin fond du Sénégal, à accoucher sur une charrette, une moto, ou même une bicyclette, parce qu’elles ne trouvent pas d’ambulance pour les évacuer au poste de santé le plus proche? Combien elles sont à perdre la vie en donnant la vie parce qu’elle arrivent souvent trop tard pour bénéficier des premiers soins médicaux?
Comme le patron de “Youssou Ndour Head Office”, beaucoup d’hommes d’affaires, de chefs d’entreprises mais aussi de chefs religieux ne s’acquittent pas de leurs impôts.
Selon l’économiste Meissa Babou, joint au téléphone par la rédaction de Senego, il n’existe pas de justice fiscale au Sénégal. “On fait payer les impôts à de simples citoyens qui se débrouillent pour s’en sortir et on épargne à des chefs d’entreprise, politiciens ou religieux cette obligation, sans aucune base légale“, explique l’économiste.
Ces gens comme Youssou Ndour, qui ne s’acquittent pas de l’impôt, “économiquement” parlant n’aident pas le Sénégal qui demeure un pays sans grandes ressources.
En effet, si Youssou Ndour et les autres qu’il pointe du doigt respectent les règles de l’entreprise, peut-être le village situé dans le Sénégal des profondeurs allait avoir sa propre ambulance.
“Il ne suffit pas de bien traiter ses employés ou d’être un chef d’entreprise modèle aux yeux des sénégalais, mais de respecter les règles fiscales“, renchérit Meissa Babou
Alors, l’Etat devrait revoir sa politique arbitraire et inique dans le domaine fiscal. Selon toujours l’économiste, l’Etat doit bien distinguer qui favoriser et qui ne pas favoriser dans ce domaine; et de façon très claire. Car estime l’analyste, “c’est ce manque à gagner qui pousse l’Etat à appliquer des taxes par-ci par-la, comme les taxes sur les super-marchés. Mais aussi, c’est une situation qui accroît l’endettement du Sénégal, qui est obligé d’aller emprunter de l’argent à l’étranger”
Cette situation qui vient encore une fois de ternir ce slogan de la bonne gouvernance tant chanté, pose la question de la justice fiscale au Sénégal et les règles de bonne conduite des entreprises sénégalaises.
L’ information publiée par la presse n’a pas plu à la star planétaire, qui, par son bureau communication a émis une réponse pour confirmer l’information, et en même temps s’insurger contre la diffusion de l’information dont il se défend ne pas être le seul concerné.
Depuis quelques temps, sous le feu des critiques, Youssou Ndour semble être dans une mauvaise passe. Lui, qui a toujours chanté et défendu dans ses chansons la femme et les pauvres semble ne pas trop saisir l’ampleur de cette situation non moins scandaleuse.
Combien d’ambulances auraient pu être acquises avec deux cent soixante douze millions de F CFA, si monsieur Youssou Ndour respectait les règles fiscales? Combien, elles sont au fin fond du Sénégal, à accoucher sur une charrette, une moto, ou même une bicyclette, parce qu’elles ne trouvent pas d’ambulance pour les évacuer au poste de santé le plus proche? Combien elles sont à perdre la vie en donnant la vie parce qu’elle arrivent souvent trop tard pour bénéficier des premiers soins médicaux?
Comme le patron de “Youssou Ndour Head Office”, beaucoup d’hommes d’affaires, de chefs d’entreprises mais aussi de chefs religieux ne s’acquittent pas de leurs impôts.
Selon l’économiste Meissa Babou, joint au téléphone par la rédaction de Senego, il n’existe pas de justice fiscale au Sénégal. “On fait payer les impôts à de simples citoyens qui se débrouillent pour s’en sortir et on épargne à des chefs d’entreprise, politiciens ou religieux cette obligation, sans aucune base légale“, explique l’économiste.
Ces gens comme Youssou Ndour, qui ne s’acquittent pas de l’impôt, “économiquement” parlant n’aident pas le Sénégal qui demeure un pays sans grandes ressources.
En effet, si Youssou Ndour et les autres qu’il pointe du doigt respectent les règles de l’entreprise, peut-être le village situé dans le Sénégal des profondeurs allait avoir sa propre ambulance.
“Il ne suffit pas de bien traiter ses employés ou d’être un chef d’entreprise modèle aux yeux des sénégalais, mais de respecter les règles fiscales“, renchérit Meissa Babou
Alors, l’Etat devrait revoir sa politique arbitraire et inique dans le domaine fiscal. Selon toujours l’économiste, l’Etat doit bien distinguer qui favoriser et qui ne pas favoriser dans ce domaine; et de façon très claire. Car estime l’analyste, “c’est ce manque à gagner qui pousse l’Etat à appliquer des taxes par-ci par-la, comme les taxes sur les super-marchés. Mais aussi, c’est une situation qui accroît l’endettement du Sénégal, qui est obligé d’aller emprunter de l’argent à l’étranger”
Cette situation qui vient encore une fois de ternir ce slogan de la bonne gouvernance tant chanté, pose la question de la justice fiscale au Sénégal et les règles de bonne conduite des entreprises sénégalaises.