Selon ces commerçants, «ce marché a été construit sur leur propre fonds. Une situation qui remet au goût du jour la question de la délimitation des communes. Les commerçants en ont profité pour demander l’arbitrage des autorités avant qu’il ne soit trop tard.
Une tension hante le sommeil des commerçants du marché de Malika entre deux communes : il s’agit de Malika et Keur Massar Nord. Ce qui a poussé les commerçants à décider de ne pas s’acquitter des taxes municipales.
«C'est l’association des habitants de Malika Montagne qui, avant 1983, ont cotisé pour mettre en place le marché de Malika sur fonds propres, de même que la mosquée, l’école élémentaire. C’est avec l’appui du maire de Malika que le marché a été construit. Nous interpellons le Préfet, le sous-préfet, à intervenir avant que la situation ne dégénère», a déploré Moustapha Sène, conseiller municipal à la commune de Malika, coordonnateur du découpage de Malika Montagne.
Ce dernier de préciser que : «C’est Malika qui a construit le marché mais le découpage de 1996 a fait que cette partie appartient à Keur Massar. Le hic en est que dans cette zone, il y a neufs quartiers dont leurs délégués ont été recensés à Malika. Même les votes sont comptabilisés au niveau de Keur Massar. Les recettes sont déposées à Keur Massar», a-t-il dit.
C’est dans ce sillage que, selon lui, l’association «Malika Montagne », qui a piloté le marché, s’est opposée à ce que les recettes soient versées à la commune de Keur Massar Nord. «Le problème est que le maire Adama Sarr s’est basé sur le découpage administratif de 1996 qui juge que le marché est dans la zone de la commune de Keur Massar nord. C’est à partir de là qu’il a déclaré que le marché lui appartient. Mais le marché n’appartient ni à la commune de Malika, ni à la commune de Keur Massar Nord. Nous, populations de Malika Montagne n’accepterons jamais que les recettes de ce marché aillent au niveau de la commune de Keur Massar nord. La population dit niet. Nous appelons les autorités compétentes à intervenir», a souligné Moustapha Sène.
Amy Diop, 4ème adjointe au maire de Malika Montagne, embouche la même trompette : «Nous avons neuf quartiers dont les délégués sont de Malika. Le deuxième bureau de vote se trouve à Malika Montagne. Le maire Adama Sarr est intéressé par les recettes. C’est le combat des populations. Les populations sont prêtes en à découdre avec Keur Massar Nord.
Pour rappel, Malika et Keur Massar Nord sont érigés en commune lors du découpage de 1996 portant création des communes d'arrondissements d'antan. Malika s'était limitée au niveau de MTOA, appelé "Dara de Malika" auparavant.
Tribune
Une tension hante le sommeil des commerçants du marché de Malika entre deux communes : il s’agit de Malika et Keur Massar Nord. Ce qui a poussé les commerçants à décider de ne pas s’acquitter des taxes municipales.
«C'est l’association des habitants de Malika Montagne qui, avant 1983, ont cotisé pour mettre en place le marché de Malika sur fonds propres, de même que la mosquée, l’école élémentaire. C’est avec l’appui du maire de Malika que le marché a été construit. Nous interpellons le Préfet, le sous-préfet, à intervenir avant que la situation ne dégénère», a déploré Moustapha Sène, conseiller municipal à la commune de Malika, coordonnateur du découpage de Malika Montagne.
Ce dernier de préciser que : «C’est Malika qui a construit le marché mais le découpage de 1996 a fait que cette partie appartient à Keur Massar. Le hic en est que dans cette zone, il y a neufs quartiers dont leurs délégués ont été recensés à Malika. Même les votes sont comptabilisés au niveau de Keur Massar. Les recettes sont déposées à Keur Massar», a-t-il dit.
C’est dans ce sillage que, selon lui, l’association «Malika Montagne », qui a piloté le marché, s’est opposée à ce que les recettes soient versées à la commune de Keur Massar Nord. «Le problème est que le maire Adama Sarr s’est basé sur le découpage administratif de 1996 qui juge que le marché est dans la zone de la commune de Keur Massar nord. C’est à partir de là qu’il a déclaré que le marché lui appartient. Mais le marché n’appartient ni à la commune de Malika, ni à la commune de Keur Massar Nord. Nous, populations de Malika Montagne n’accepterons jamais que les recettes de ce marché aillent au niveau de la commune de Keur Massar nord. La population dit niet. Nous appelons les autorités compétentes à intervenir», a souligné Moustapha Sène.
Amy Diop, 4ème adjointe au maire de Malika Montagne, embouche la même trompette : «Nous avons neuf quartiers dont les délégués sont de Malika. Le deuxième bureau de vote se trouve à Malika Montagne. Le maire Adama Sarr est intéressé par les recettes. C’est le combat des populations. Les populations sont prêtes en à découdre avec Keur Massar Nord.
Pour rappel, Malika et Keur Massar Nord sont érigés en commune lors du découpage de 1996 portant création des communes d'arrondissements d'antan. Malika s'était limitée au niveau de MTOA, appelé "Dara de Malika" auparavant.
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