Les dégâts sont énormes à Fatick. Les fortes pluies, plus de 220 millimètres enregistrés ces deux derniers jours, ont laissé les populations dans la désolation totale.
La situation est beaucoup plus catastrophique au Croisement TP, Cité Émetteur, Darel, Peulgha, Darou Rahman, Ndouck, Logandeme, Darou Saloum, où il faut s’armer de courage pour retenir ses larmes face à ces chefs de familles dans le désarroi à cause des inondations.
A la cité Émetteur, les habitants expliquent leurs souffrances par les travaux de construction du programme "Cent mille logements" qui, selon eux, empêchent l’eau de bien circuler. «J’habite ici depuis 2006, mais je n’ai jamais vécu une pareille tourmente. Nous vivons le calvaire à cause des chantiers inachevés du programme Cent mille logements», a soutenu ce riverain qui n’a plus que ses yeux pour pleurer. Soulignant que sa famille n’a pas fermé l’œil de la nuit, il est en train de chercher un toit en attendant que les choses changent.
Une situation que vivent également les populations de Darel. Dans cette partie de Fatick, les eaux des autres quartiers se déversent dans le secteur, conséquence d’un mauvais réseau d'évacuation. En effet, malgré la construction de canaux de drainage et de stations de pompage dans la ville, ces quartiers se retrouvent aujourd’hui sous les eaux. Les réseaux d’évacuation des eaux usées ne sont pas dimensionnés pour recevoir le trop-plein d’eau contenu dans les maisons. Au stade Massène aussi, la pelouse est devenue impraticable.
A Diarrère, au moins 40 cases sont tombées
La même désolation est relevée dans toutes les communes du département. A Diarrère, le décor est insoutenable. Le recensement effectué par la Croix-Rouge locale, fait état d’au moins quarante cases tombées. La situation est similaire à Diouroup, où le véritable problème est l’absence de déversoir. Les tuyaux ne pouvant pas être positionnés sur la route nationale pour évacuer les eaux de l’autre côté, les populations vont devoir prendre leur mal en patience.
Autre localité, même mal. A Faoye, dans la commune de Loul Sessène, la route qui va à Djilass est coupée par les eaux. Inquiètes, les populations sollicitent l’appui de l’Etat. «Actuellement, il est impossible de rallier l’une ou l’autre commune. Tout est à l’arrêt», se désole Mamadou Sarr, un habitant du village de Faoye.
L’ONAS est a pied d’œuvre avec un renfort venu de Dakar
Face à la situation, le Gouverneur de la région, Seynabou Guèye et les services concernés sont sur le terrain depuis mardi. Avec un renfort venu de Dakar, l’Onas est à pied d’œuvre pour soulager les sinistrés. Mobilisés, les sapeurs-pompiers essaient d’évacuer les eaux avec trois hydrocureurs. Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, est attendu à Fatick ce vendredi, pour une visite sur les sites inondés. Une visite qui risque de s’effectuer sous la pluie, puisque la météo annonce des précipitations pour ce vendredi.
La situation est beaucoup plus catastrophique au Croisement TP, Cité Émetteur, Darel, Peulgha, Darou Rahman, Ndouck, Logandeme, Darou Saloum, où il faut s’armer de courage pour retenir ses larmes face à ces chefs de familles dans le désarroi à cause des inondations.
A la cité Émetteur, les habitants expliquent leurs souffrances par les travaux de construction du programme "Cent mille logements" qui, selon eux, empêchent l’eau de bien circuler. «J’habite ici depuis 2006, mais je n’ai jamais vécu une pareille tourmente. Nous vivons le calvaire à cause des chantiers inachevés du programme Cent mille logements», a soutenu ce riverain qui n’a plus que ses yeux pour pleurer. Soulignant que sa famille n’a pas fermé l’œil de la nuit, il est en train de chercher un toit en attendant que les choses changent.
Une situation que vivent également les populations de Darel. Dans cette partie de Fatick, les eaux des autres quartiers se déversent dans le secteur, conséquence d’un mauvais réseau d'évacuation. En effet, malgré la construction de canaux de drainage et de stations de pompage dans la ville, ces quartiers se retrouvent aujourd’hui sous les eaux. Les réseaux d’évacuation des eaux usées ne sont pas dimensionnés pour recevoir le trop-plein d’eau contenu dans les maisons. Au stade Massène aussi, la pelouse est devenue impraticable.
A Diarrère, au moins 40 cases sont tombées
La même désolation est relevée dans toutes les communes du département. A Diarrère, le décor est insoutenable. Le recensement effectué par la Croix-Rouge locale, fait état d’au moins quarante cases tombées. La situation est similaire à Diouroup, où le véritable problème est l’absence de déversoir. Les tuyaux ne pouvant pas être positionnés sur la route nationale pour évacuer les eaux de l’autre côté, les populations vont devoir prendre leur mal en patience.
Autre localité, même mal. A Faoye, dans la commune de Loul Sessène, la route qui va à Djilass est coupée par les eaux. Inquiètes, les populations sollicitent l’appui de l’Etat. «Actuellement, il est impossible de rallier l’une ou l’autre commune. Tout est à l’arrêt», se désole Mamadou Sarr, un habitant du village de Faoye.
L’ONAS est a pied d’œuvre avec un renfort venu de Dakar
Face à la situation, le Gouverneur de la région, Seynabou Guèye et les services concernés sont sur le terrain depuis mardi. Avec un renfort venu de Dakar, l’Onas est à pied d’œuvre pour soulager les sinistrés. Mobilisés, les sapeurs-pompiers essaient d’évacuer les eaux avec trois hydrocureurs. Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, est attendu à Fatick ce vendredi, pour une visite sur les sites inondés. Une visite qui risque de s’effectuer sous la pluie, puisque la météo annonce des précipitations pour ce vendredi.