Le psychologue, Charlotte Ferrari estime que les mensonges seraient extrêmement fréquents en société. Une personne ment en moyenne deux fois par jour. « Mais, on parle bien ici en majorité de petits mensonges, de ceux que nous disons pour éviter un conflit ou pour ne pas vexer une personne », précise-t-elle.
Il apparaîtrait même, prévient-elle, que le téléphone faciliterait le mensonge.
« Les personnes mentiraient beaucoup plus par téléphone qu'en face-à -face. Cela est dû en grande partie à notre gestuelle et, à notre attitude que nous pouvons alors cacher. Et, les gens mentiraient moins beaucoup par e-mails. Ils savent que leurs affirmations sont enregistrées et peuvent être ressorties pour les confronter», retient-elle. Elle soutient que dans ces cas de figure, tous ces arrangements avec la vérité sont souvent sans conséquences. Mais, il arrive que le mensonge, regrette-t-elle, devienne une seconde nature.
« Les mensonges du mythomane sont son oxygène. C'est un automatisme qui fait de la personne, un mythomane. Il ment sans la moindre gêne. Il est sûr de lui, sauf qu’il ment. On confond aujourd'hui encore trop souvent vantardise et mythomanie, comme les certains exploits imaginaires de nos amis ou encore l'attrait pour certaines personnes d'embellir leur réalité dans le but de se rendre plus intéressantes auprès des autres », clarifie Charlotte.
Elle reconnaît que le mythomane a comme recours permanent le mensonge. C'est une façon pour lui de fuir la réalité qu'il ne veut pas accepter. Il altère cette réalité afin de la rendre conforme à ses propres attentes et, à sa vision des choses. Il lui est nécessaire que les autres croient à ses fabulations pour qu'il y croît lui-même.
Le mythomane, incapable de faire la part des choses, relève-t-elle, ne se rend pas compte qu'il ment. « Les mensonges ne sont donc pas intentionnels et ils n'ont pas pour objectif de tromper qui que ce soit. Mais, ils permettent au mythomane de mieux faire accepter sa réalité et son imaginaire aux autres afin de justifier son existence », explique-t-elle.
Charlotte dévoile l’existence de mythomanies distinctes, dont la vaniteuse (la personne se vante), l’errante (elle ne cesse de fuir), la maligne qui est le résultat d'une compensation d'un complexe d'infériorité par des médisances et la perverse qui invente pour escroquer.
Le pire pour un mythomane est d'être placé face à son mensonge et de perdre, ainsi sa raison d'être. Pour cela, il va alors retenter un autre mensonge. Si le mythomane ne supporte pas la réalité, c'est avant tout qu’il ne se supporte pas soi-même. Le mythomane se dépeint sous les traits d'un autre pour se sentir exister.
O WADE Leral
Il apparaîtrait même, prévient-elle, que le téléphone faciliterait le mensonge.
« Les personnes mentiraient beaucoup plus par téléphone qu'en face-à -face. Cela est dû en grande partie à notre gestuelle et, à notre attitude que nous pouvons alors cacher. Et, les gens mentiraient moins beaucoup par e-mails. Ils savent que leurs affirmations sont enregistrées et peuvent être ressorties pour les confronter», retient-elle. Elle soutient que dans ces cas de figure, tous ces arrangements avec la vérité sont souvent sans conséquences. Mais, il arrive que le mensonge, regrette-t-elle, devienne une seconde nature.
« Les mensonges du mythomane sont son oxygène. C'est un automatisme qui fait de la personne, un mythomane. Il ment sans la moindre gêne. Il est sûr de lui, sauf qu’il ment. On confond aujourd'hui encore trop souvent vantardise et mythomanie, comme les certains exploits imaginaires de nos amis ou encore l'attrait pour certaines personnes d'embellir leur réalité dans le but de se rendre plus intéressantes auprès des autres », clarifie Charlotte.
Elle reconnaît que le mythomane a comme recours permanent le mensonge. C'est une façon pour lui de fuir la réalité qu'il ne veut pas accepter. Il altère cette réalité afin de la rendre conforme à ses propres attentes et, à sa vision des choses. Il lui est nécessaire que les autres croient à ses fabulations pour qu'il y croît lui-même.
Le mythomane, incapable de faire la part des choses, relève-t-elle, ne se rend pas compte qu'il ment. « Les mensonges ne sont donc pas intentionnels et ils n'ont pas pour objectif de tromper qui que ce soit. Mais, ils permettent au mythomane de mieux faire accepter sa réalité et son imaginaire aux autres afin de justifier son existence », explique-t-elle.
Charlotte dévoile l’existence de mythomanies distinctes, dont la vaniteuse (la personne se vante), l’errante (elle ne cesse de fuir), la maligne qui est le résultat d'une compensation d'un complexe d'infériorité par des médisances et la perverse qui invente pour escroquer.
Le pire pour un mythomane est d'être placé face à son mensonge et de perdre, ainsi sa raison d'être. Pour cela, il va alors retenter un autre mensonge. Si le mythomane ne supporte pas la réalité, c'est avant tout qu’il ne se supporte pas soi-même. Le mythomane se dépeint sous les traits d'un autre pour se sentir exister.
O WADE Leral