Les propriétaires des champs par où passe l’autoroute à péage, Aidb-Thiès et qui devaient être dédommagés par l’Etat du Sénégal, sont presque tous rentrés dans leurs fonds. L’annonce est du membre de l’équipe de la libération des emprises à l’Agéroute, Cheikh Sakho Ndiaye. Hier, jeudi 9 février, lors d’une visite du chantier par des parlementaires, il a indiqué que 1,300 milliard ont été déjà payés à 560 ayants-droit.
"Et, parmi les 600 personnes qui devaient être indemnisées, seuls 40 ne le sont pas encore. Et, elles seront remboursées avant la fin de cette semaine", dit-il.
Cheikh Sakho Ndiaye, estime qu’à l’issue du deuxième tracée de l’autoroute, de 870, le nombre d’impactés est passé à 600. "Les lenteurs dans le paiement des indemnités sont dues seulement à des difficultés liées à la procédure d’exfiltration", indique-t-il.
En marge de cette visite, le président de la Commission de l’urbanisme, de l’habitat et des transports à l’Assemblée nationale, Penda Seck Dieng, s’est réjouie de l’état d’avancement des travaux. Mieux, elle s’est dite surprise par le niveau d’exécution des travaux. Par ailleurs, elle espère une amélioration du coût du passage sur le tronçon Dakar-Touba.
Le chef de projet de l’autoroute Ilaa Touba, Mouhamadou Moustapha Dème, annonce que les travaux du prolongement de l’autoroute sont actuellement sur l’axe Somone/Mbour. L’échangeur de Thiamonkh qui sera construit sur cette voie, sera l’un des plus grands échangeurs de l’Afrique de l’Ouest, révèle-t-il.
Pour rappel, en visite sur cet axe, le 16 janvier dernier, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Elimane Kane, avait même annoncé que l’ouvrage sera réalisé avant la fin de l’année 2018. A cette occasion, il avait indiqué que les travaux de terrassement étaient exécutés à 84%.
Mauvaises conditions de travail sur l'autoroute ILAA TOUBA : Les ouvriers crient leur ras-le-bol
Les ouvriers sénégalais employés par la société chinoise, China road and bridge corporation (Crbc), entreprise choisie pour la réalisation de l’autoroute Ilaa Touba ne sont pas contents de leurs conditions de travail. Profitant de la visite d’une délégation parlementaire et de la presse, ils ont exprimé tout leur mécontentement. Leur porte-parole et chauffeur à China road and bridge corporation, Souleymane Dieng, a déploré leurs conditions de travail synonyme, dit-il, d’un «esclavage moderne».
Les longues heures de travail (de 7h30 à 18h30), ne sont plus à la portée des travailleurs. Et pis, ajoute-t-il, la rémunération ne suit pas. Le salaire minimum est de 76.000 F Cfa pour des chauffeurs de gros engins, dit-il. Les ouvriers travaillent 40 heures dans la semaine sans repos dominical. Aux longues heures de travail, Souleymane Dieng ajoute les punitions non justifiées. Pour une voiture jugée mal garée, un accident de travail, l’ouvrier est systématiquement mis à pied ou délesté d’une partie de son salaire, sans demande d’explication au préalable. Les accidents de travail sont sanctionnés.
Les agents sénégalais sont convoyés au travail en camions-citernes. Or, les employés chinois sont pris par des pick-up. Un autre travailleur, Amath Faye, soutient qu’ils ont interpellé l’Inspection du travail plusieurs fois, sans obtenir gain de cause.
Les travailleurs sénégalais de la filiale chinoise, China Road and Bridge corporation, en appellent à l’aide du Président Macky Sall. Une doléance transmise au président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar, Moustapha Diakhaté qui a promis de transmettre le message au principal destinataire, le chef de l’Etat, Macky Sall.
"Mieux, poursuit-t-il, la question des travailleurs sénégalais sera posée sur la table du responsable du projet et du directeur de l’Agéroute". Il promet même d’être en contact permanent avec les ouvriers pour trouver des solutions à leurs problèmes.
Source Sud Quotidien
"Et, parmi les 600 personnes qui devaient être indemnisées, seuls 40 ne le sont pas encore. Et, elles seront remboursées avant la fin de cette semaine", dit-il.
Cheikh Sakho Ndiaye, estime qu’à l’issue du deuxième tracée de l’autoroute, de 870, le nombre d’impactés est passé à 600. "Les lenteurs dans le paiement des indemnités sont dues seulement à des difficultés liées à la procédure d’exfiltration", indique-t-il.
En marge de cette visite, le président de la Commission de l’urbanisme, de l’habitat et des transports à l’Assemblée nationale, Penda Seck Dieng, s’est réjouie de l’état d’avancement des travaux. Mieux, elle s’est dite surprise par le niveau d’exécution des travaux. Par ailleurs, elle espère une amélioration du coût du passage sur le tronçon Dakar-Touba.
Le chef de projet de l’autoroute Ilaa Touba, Mouhamadou Moustapha Dème, annonce que les travaux du prolongement de l’autoroute sont actuellement sur l’axe Somone/Mbour. L’échangeur de Thiamonkh qui sera construit sur cette voie, sera l’un des plus grands échangeurs de l’Afrique de l’Ouest, révèle-t-il.
Pour rappel, en visite sur cet axe, le 16 janvier dernier, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Elimane Kane, avait même annoncé que l’ouvrage sera réalisé avant la fin de l’année 2018. A cette occasion, il avait indiqué que les travaux de terrassement étaient exécutés à 84%.
Mauvaises conditions de travail sur l'autoroute ILAA TOUBA : Les ouvriers crient leur ras-le-bol
Les ouvriers sénégalais employés par la société chinoise, China road and bridge corporation (Crbc), entreprise choisie pour la réalisation de l’autoroute Ilaa Touba ne sont pas contents de leurs conditions de travail. Profitant de la visite d’une délégation parlementaire et de la presse, ils ont exprimé tout leur mécontentement. Leur porte-parole et chauffeur à China road and bridge corporation, Souleymane Dieng, a déploré leurs conditions de travail synonyme, dit-il, d’un «esclavage moderne».
Les longues heures de travail (de 7h30 à 18h30), ne sont plus à la portée des travailleurs. Et pis, ajoute-t-il, la rémunération ne suit pas. Le salaire minimum est de 76.000 F Cfa pour des chauffeurs de gros engins, dit-il. Les ouvriers travaillent 40 heures dans la semaine sans repos dominical. Aux longues heures de travail, Souleymane Dieng ajoute les punitions non justifiées. Pour une voiture jugée mal garée, un accident de travail, l’ouvrier est systématiquement mis à pied ou délesté d’une partie de son salaire, sans demande d’explication au préalable. Les accidents de travail sont sanctionnés.
Les agents sénégalais sont convoyés au travail en camions-citernes. Or, les employés chinois sont pris par des pick-up. Un autre travailleur, Amath Faye, soutient qu’ils ont interpellé l’Inspection du travail plusieurs fois, sans obtenir gain de cause.
Les travailleurs sénégalais de la filiale chinoise, China Road and Bridge corporation, en appellent à l’aide du Président Macky Sall. Une doléance transmise au président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar, Moustapha Diakhaté qui a promis de transmettre le message au principal destinataire, le chef de l’Etat, Macky Sall.
"Mieux, poursuit-t-il, la question des travailleurs sénégalais sera posée sur la table du responsable du projet et du directeur de l’Agéroute". Il promet même d’être en contact permanent avec les ouvriers pour trouver des solutions à leurs problèmes.
Source Sud Quotidien