Car, n'oublions pas qu'avant de trouver une issue politique, la cause de la brouille entre Wade et Macky a eu pour origine la traduction et la condamnation de Wade fils par la Crei. Karim Wade a été accusé d'enrichissement illicite et traduit devant la justice, qui l'avait condamné. Aujourd'hui, en ces périodes de décrispation, l'on ne peut s’empêcher de demander qui, finalement va payer les 138 milliards d'amende de Karim Wade ? Ou vont-ils servir de dot pour sceller le remariage entre libéraux ?
Parce que la réconciliation entre Macky et Wade ne saurait se faire sans le passage de Wade fils à la blanchisserie. Cela repose encore une fois le problème de l'utilisation de nos ressources et de nos institutions, dans le seul but de combattre un adversaire politique. Aujourd'hui, la question qui se pose est : que fait-on du respect de nos lois ? Du respect de nos Institutions ? Des principes de la démocratie ? Et de nos ressources ?
La jonction entre le Pds et le camp du pouvoir, via la réhabilitation de Karim Wade, consacrée officiellement, aura le mérite d'éclairer davantage le jeu politique et les forces en présence. Mais, on n'en attend pas plus, au regard des résultats glanés par la formation libérale. Ensuite, rien de ces manœuvres politiques ne répond aux urgences des problèmes de l'heure. Sans en faire un épiphénomène en soi, ce n'est pas ce qui va bouleverser fondamentalement la donne actuelle.
Ce qui est regrettable et dommage, c’est le fait qu'à chaque fois, ce sont les populations qui sont abusées, car ne sachant plus si elles ont à faire à des dossiers politiques ou des dossiers judiciaires
Wade fils à la blanchisserie
C'est pourquoi, d'ailleurs, la manière dont le dossier Karim Wade a été traité, a toujours soulevé des questions restées sans réponses à ce jour. Alors que la démocratie ne saurait s’accommoder de méthode clandestine du gouvernement. Car nul ne sait comment Karim Wade, accusé d’enrichissement illicite, et condamné à une peine de six ans de prison ferme, a pu, après 38 mois de détention, s’exiler nuitamment dans des conditions obscures au Qatar, sans pour autant s’acquitter de l'amende de 138 milliards FCfa qui lui a été infligée. Et le plus cocasse, dans cette situation, est qu'après l'avoir relâché, les tenants du pouvoir ont investi les médias pour crier urbi et orbi, que Karim devra payer lesdits 138 milliards, s'il veut rentrer au bercail ?
N'est-ce pas d'ailleurs Ismaïla Madior Fall, alors ministre de la Justice, qui déclarait à l'approche de la présidentielle de 2019 que : «Si Karim revient et paie l’amende de 138 milliards, il va chez lui. S’il ne paie pas c’est la contrainte par corps».
Pour dire que le régime avait toujours brandi l’emprisonnement pur et simple de Wade fils ; si toutefois, ce dernier ne s’acquitte pas de ce qu’il doit au Trésor public, une fois décidé de rentrer au pays. Mais, au vu de ce qui est en train de se passer, avec des tractations souterraines, nul doute que cet argent va passer par pertes et profits, si jamais elles aboutissent.
«Macky Sall et Me Abdoulaye Wade sont en contact permanent. Ils se parlent par des mécanismes qui leur sont propres», révélait un tenant du pouvoir. Dans tous les cas, le grand perdant, c'est le peuple. Car, combien d'écoles, combien d’hôpitaux, combien de centres de santé, auraient pu être construits avec ces 138 milliards ? Quel apport considérable cette manne financière aurait pu constituer dans la crise qui secoue actuellement l'enseignement et dans celle des travailleurs de la santé à venir ?
Finalement, ce à quoi on assiste, c'est tout simplement, du "eux dans eux". En attendant, le peuple qui sait faire la part des choses, apprécie le spectacle à partir des tribunes de son nouveau joyau.Rapporte Vipeoples .
Parce que la réconciliation entre Macky et Wade ne saurait se faire sans le passage de Wade fils à la blanchisserie. Cela repose encore une fois le problème de l'utilisation de nos ressources et de nos institutions, dans le seul but de combattre un adversaire politique. Aujourd'hui, la question qui se pose est : que fait-on du respect de nos lois ? Du respect de nos Institutions ? Des principes de la démocratie ? Et de nos ressources ?
La jonction entre le Pds et le camp du pouvoir, via la réhabilitation de Karim Wade, consacrée officiellement, aura le mérite d'éclairer davantage le jeu politique et les forces en présence. Mais, on n'en attend pas plus, au regard des résultats glanés par la formation libérale. Ensuite, rien de ces manœuvres politiques ne répond aux urgences des problèmes de l'heure. Sans en faire un épiphénomène en soi, ce n'est pas ce qui va bouleverser fondamentalement la donne actuelle.
Ce qui est regrettable et dommage, c’est le fait qu'à chaque fois, ce sont les populations qui sont abusées, car ne sachant plus si elles ont à faire à des dossiers politiques ou des dossiers judiciaires
Wade fils à la blanchisserie
C'est pourquoi, d'ailleurs, la manière dont le dossier Karim Wade a été traité, a toujours soulevé des questions restées sans réponses à ce jour. Alors que la démocratie ne saurait s’accommoder de méthode clandestine du gouvernement. Car nul ne sait comment Karim Wade, accusé d’enrichissement illicite, et condamné à une peine de six ans de prison ferme, a pu, après 38 mois de détention, s’exiler nuitamment dans des conditions obscures au Qatar, sans pour autant s’acquitter de l'amende de 138 milliards FCfa qui lui a été infligée. Et le plus cocasse, dans cette situation, est qu'après l'avoir relâché, les tenants du pouvoir ont investi les médias pour crier urbi et orbi, que Karim devra payer lesdits 138 milliards, s'il veut rentrer au bercail ?
N'est-ce pas d'ailleurs Ismaïla Madior Fall, alors ministre de la Justice, qui déclarait à l'approche de la présidentielle de 2019 que : «Si Karim revient et paie l’amende de 138 milliards, il va chez lui. S’il ne paie pas c’est la contrainte par corps».
Pour dire que le régime avait toujours brandi l’emprisonnement pur et simple de Wade fils ; si toutefois, ce dernier ne s’acquitte pas de ce qu’il doit au Trésor public, une fois décidé de rentrer au pays. Mais, au vu de ce qui est en train de se passer, avec des tractations souterraines, nul doute que cet argent va passer par pertes et profits, si jamais elles aboutissent.
«Macky Sall et Me Abdoulaye Wade sont en contact permanent. Ils se parlent par des mécanismes qui leur sont propres», révélait un tenant du pouvoir. Dans tous les cas, le grand perdant, c'est le peuple. Car, combien d'écoles, combien d’hôpitaux, combien de centres de santé, auraient pu être construits avec ces 138 milliards ? Quel apport considérable cette manne financière aurait pu constituer dans la crise qui secoue actuellement l'enseignement et dans celle des travailleurs de la santé à venir ?
Finalement, ce à quoi on assiste, c'est tout simplement, du "eux dans eux". En attendant, le peuple qui sait faire la part des choses, apprécie le spectacle à partir des tribunes de son nouveau joyau.Rapporte Vipeoples .