Selon son communiqué parcouru, cette mesure dite conservatoire fait suite à la série d'agressions récemment perpétrées contre les missions diplomatiques et consulaires du Sénégal à l'étranger, notamment à Paris, Bordeaux, Milan et New York.
Cette promptitude de la ministre de tutelle à fermer les consulats du Sénégal à l’étranger, qui frise un affolement mû soi-disant pour la sécurité de ses collaborateurs, alors que même celles ou ceux qu’ils sont censés protéger, (sans qui aucune mission ne leur serait confiée) ne bénéficient pas d’une telle réactivité quand ils ont des problèmes ou sont en situation de détresse dans les pays d’accueil. La crise migratoire en Tunisie, en est une illustration.
Les « Sénégalais de l'Extérieur » comme vous les appelez, sont des Sénégalais à part entière et non entièrement à part. Car, comme Horizons Sans Frontières l’a alerté dans ma contribution récente, ils ont besoin d’être écoutés, d’être compris et d’être rassurés. Et non de subir les conséquences d’une décision unilatérale.
C’est pourquoi en tant président de cette ONG d’alerte et de défense, je perçois une telle mesure comme une décision politique, qui risque de creuser davantage la fracture sociale entre le Sénégal et sa diaspora.
Horizons Sans Frontières vous rappelle encore une fois, que la Diaspora est un des poumons économiques incontournables du Sénégal. Et nous jugeons cette mesure suicidaire, avec beaucoup de non dits. Car comment comprendre que l’Etat du Sénégal, à quelques mois de la Présidentielle, entame une épreuve qui ressemble à un bras de fer avec sa diaspora, surtout en ce contexte de crise sociopolitique très tendue dans le pays ?
Est-ce manière d’empêcher la diaspora (qui selon les sondages est majoritairement contre le régime) de participer aux prochaines élections ?
L’avenir nous édifiera.
En attendant, aux autorités comme aux Sénégalais d’ici et de la Diaspora, Horizons Sans Frontières demande de savoir raison garder. Et que DIEU nous guide vers des lendemains meilleurs.
Boubacar Sèye
Horizons Sans Frontières
Cette promptitude de la ministre de tutelle à fermer les consulats du Sénégal à l’étranger, qui frise un affolement mû soi-disant pour la sécurité de ses collaborateurs, alors que même celles ou ceux qu’ils sont censés protéger, (sans qui aucune mission ne leur serait confiée) ne bénéficient pas d’une telle réactivité quand ils ont des problèmes ou sont en situation de détresse dans les pays d’accueil. La crise migratoire en Tunisie, en est une illustration.
Les « Sénégalais de l'Extérieur » comme vous les appelez, sont des Sénégalais à part entière et non entièrement à part. Car, comme Horizons Sans Frontières l’a alerté dans ma contribution récente, ils ont besoin d’être écoutés, d’être compris et d’être rassurés. Et non de subir les conséquences d’une décision unilatérale.
C’est pourquoi en tant président de cette ONG d’alerte et de défense, je perçois une telle mesure comme une décision politique, qui risque de creuser davantage la fracture sociale entre le Sénégal et sa diaspora.
Horizons Sans Frontières vous rappelle encore une fois, que la Diaspora est un des poumons économiques incontournables du Sénégal. Et nous jugeons cette mesure suicidaire, avec beaucoup de non dits. Car comment comprendre que l’Etat du Sénégal, à quelques mois de la Présidentielle, entame une épreuve qui ressemble à un bras de fer avec sa diaspora, surtout en ce contexte de crise sociopolitique très tendue dans le pays ?
Est-ce manière d’empêcher la diaspora (qui selon les sondages est majoritairement contre le régime) de participer aux prochaines élections ?
L’avenir nous édifiera.
En attendant, aux autorités comme aux Sénégalais d’ici et de la Diaspora, Horizons Sans Frontières demande de savoir raison garder. Et que DIEU nous guide vers des lendemains meilleurs.
Boubacar Sèye
Horizons Sans Frontières