Les Chambres africaines extraordinaires ont rendu, ce jour, leur verdict concernant la réparation des victimes de l'ancien chef d'Etat tchadien, Hissein Habré. Statuant sur la demande de répartition exprimée par les avocats de la partie civile, la Cour a décidé de condamner Hissein Habré à payer à chacune des victimes de viols répétés et esclavages sexuels la somme de 20 millions de FCfa , à chacune des victimes de détention arbitraire et de tortures, des prisonniers de guerre et des rescapés des massacres, la somme de 15 millions FCfa pour toutes causes et préjudices confondus. L'ancien homme fort de N’Djamena doit également dédommager chaque victime indirecte à hauteur de 10 millions de FCfa. Les chambres ont ordonné l’exécution de la décision et fixé la provision à 10% de la somme allouée à chaque victime.
Toutefois, certaines demandes, notamment la demande de réparation collective formulée par les parties civiles, l'appel au garanti de l'Etat tchadien et l’érection de monuments sur les sites de grands massacres, ont été rejetées par la Cour. Une décision que les conseils des victimes jugent satisfaisante, tout en émettant des réserves sur certaines de leurs demandes rejetées par la Cour. « Evidemment, c’est un sentiment de satisfaction, en émettant quelques réserves, tout de même, parce que dans notre demande de réparation, nous avons sollicité qu’il y ait érection de monuments sur des sites de grands massacres. Malheureusement cela ne nous a pas été accordé, donc il y a un petit sentiment de déception et c’est bien que cette réparation soit accordée à ces victimes qui attendent depuis une vingtaine d’années », a déclaré Me Moudeina, au sortir de l’audience. Interpellé sur le montant des réparations jugés dérisoires par les victimes, l’avocate soutient partager leur sentiment. Pour elle, c’est tout à fait normal qu’une victime, qui a souffert inutilement pendant des années, qui a failli perdre la vie, réclame des centaines de millions comme réparation.
Abonnant dans le même sens, Me Assane Dioma Ndiaye d’ajouter : « Maintenant que des sommes sont allouées, l’Union africaine doit s’assurer que ces victimes seront effectivement indemnisées. Et de ce point de vu, je pense que l’Ua va mettre tout en œuvre pour que le fonds soit rapidement alimenté de manière à prendre en charge les sommes qui ont été allouées ».
Toutefois, certaines demandes, notamment la demande de réparation collective formulée par les parties civiles, l'appel au garanti de l'Etat tchadien et l’érection de monuments sur les sites de grands massacres, ont été rejetées par la Cour. Une décision que les conseils des victimes jugent satisfaisante, tout en émettant des réserves sur certaines de leurs demandes rejetées par la Cour. « Evidemment, c’est un sentiment de satisfaction, en émettant quelques réserves, tout de même, parce que dans notre demande de réparation, nous avons sollicité qu’il y ait érection de monuments sur des sites de grands massacres. Malheureusement cela ne nous a pas été accordé, donc il y a un petit sentiment de déception et c’est bien que cette réparation soit accordée à ces victimes qui attendent depuis une vingtaine d’années », a déclaré Me Moudeina, au sortir de l’audience. Interpellé sur le montant des réparations jugés dérisoires par les victimes, l’avocate soutient partager leur sentiment. Pour elle, c’est tout à fait normal qu’une victime, qui a souffert inutilement pendant des années, qui a failli perdre la vie, réclame des centaines de millions comme réparation.
Abonnant dans le même sens, Me Assane Dioma Ndiaye d’ajouter : « Maintenant que des sommes sont allouées, l’Union africaine doit s’assurer que ces victimes seront effectivement indemnisées. Et de ce point de vu, je pense que l’Ua va mettre tout en œuvre pour que le fonds soit rapidement alimenté de manière à prendre en charge les sommes qui ont été allouées ».