Il y a quelques années, on le découvrait au siège du quotidien national, après l’aventure du magazine «Soleil Business». Malgré son âge, l’homme d’un commerce agréable, dégageait une fraîcheur juvénile. Décédé, samedi 22 mai, à l’hôpital Le Dantec de Dakar, Serigne Mansour Sarr (SMS), agent au service Correction de la Société sénégalaise de presse et de publications (Sspp) «Le Soleil», était un homme bon, courtois et sympathique. Une modestie chevillée au corps, un esprit rigoureux, une efficacité et un pragmatisme des plus enviables. Le défunt était aussi doté d’un sens aigu des responsabilités. En bon professionnel, il ne s’occupait point du «superflu», en dépit de la nature de son métier de correcteur.
L’avalanche d’émotions suscitée par l’annonce de sa disparition en dit long sur sa personnalité. Le Directeur général de la Sspp «Le Soleil» fait partie de ceux qui l’ont connu depuis de nombreuses années. Yakham Mbaye, qui a travaillé avec lui à «L’Info 7», regrette d’avoir perdu «un proche parent Walo-Walo ; un grand-frère ; un collaborateur de vingt ans ; un confident. Et aussi un confrère». Il lève ainsi un coin du voile sur une autre facette du disparu, qui fut également journaliste. «Et un vrai», avec une «plume éloquente», note le Directeur général du «Soleil». Il dit en avoir fait le Chef du Desk Politique lorsqu’il a été nommé Directeur de publication du quotidien «L’Info7», en novembre 2001. «C’était parti pour des productions exclusives, qui provoquèrent beaucoup de remous dont les plus retentissants se produisirent vers la fin des années 2002 et 2003», rappelle Yakham Mbaye.
Il ajoute : «Il était un homme bien et de bien, car, en vingt années, je n’ai pas souvenance d’un mal qu’il a commis. Je l’avais perdu de vue après ma démission de la tête du groupe Com7, en 2010. Le retrouver à la Sspp fut un réel plaisir. Il n’avait pas changé : discret, simple, grand bosseur même si cette dernière faculté s’était amoindrie du fait de son état de santé. Pas une seule fois depuis décembre 2017, il n’est venu vers moi se plaindre. Pas une seule fois, il n’est entré dans mon bureau. Et lorsque je lui faisais la remarque, il répondait invariablement : «Ras. Tout est sous contrôle. Dieu te garde.»
Le doyen Serigne Mansour Sarr était une belle âme, d’une humilité presque excessive, affable et chaleureux, avec un sens subtil de l’humour. «Un doyen très sympathique s’en est allé. Il avait l’art de détendre l’atmosphère, de mettre à l’aise ses cadets ; ce qui reflète son ouverture d’esprit», soutient Malick Ciss, Rédacteur en chef au «Soleil». Pour Seydou Ka, chef du service «Économie», qui a partagé avec le défunt la même rédaction, Serigne Mansour Sarr, malgré sa simplicité et son empathie, était un homme de principes. «Il savait se faire respecter, sans jamais se départir de son professionnalisme», confie-t-il.
Serigne Mansour Sarr repose désormais dans son Dagana natal. Ce «Walo-Walo» bon teint manquera indéniablement au service Correction et à la Sspp «Le Soleil». Hélas ! Parti au royaume de l’éternité, on ne verra plus jamais sa signature «AR» (All Right) sur certains fichiers corrigés.
Le Soleil
L’avalanche d’émotions suscitée par l’annonce de sa disparition en dit long sur sa personnalité. Le Directeur général de la Sspp «Le Soleil» fait partie de ceux qui l’ont connu depuis de nombreuses années. Yakham Mbaye, qui a travaillé avec lui à «L’Info 7», regrette d’avoir perdu «un proche parent Walo-Walo ; un grand-frère ; un collaborateur de vingt ans ; un confident. Et aussi un confrère». Il lève ainsi un coin du voile sur une autre facette du disparu, qui fut également journaliste. «Et un vrai», avec une «plume éloquente», note le Directeur général du «Soleil». Il dit en avoir fait le Chef du Desk Politique lorsqu’il a été nommé Directeur de publication du quotidien «L’Info7», en novembre 2001. «C’était parti pour des productions exclusives, qui provoquèrent beaucoup de remous dont les plus retentissants se produisirent vers la fin des années 2002 et 2003», rappelle Yakham Mbaye.
Il ajoute : «Il était un homme bien et de bien, car, en vingt années, je n’ai pas souvenance d’un mal qu’il a commis. Je l’avais perdu de vue après ma démission de la tête du groupe Com7, en 2010. Le retrouver à la Sspp fut un réel plaisir. Il n’avait pas changé : discret, simple, grand bosseur même si cette dernière faculté s’était amoindrie du fait de son état de santé. Pas une seule fois depuis décembre 2017, il n’est venu vers moi se plaindre. Pas une seule fois, il n’est entré dans mon bureau. Et lorsque je lui faisais la remarque, il répondait invariablement : «Ras. Tout est sous contrôle. Dieu te garde.»
Le doyen Serigne Mansour Sarr était une belle âme, d’une humilité presque excessive, affable et chaleureux, avec un sens subtil de l’humour. «Un doyen très sympathique s’en est allé. Il avait l’art de détendre l’atmosphère, de mettre à l’aise ses cadets ; ce qui reflète son ouverture d’esprit», soutient Malick Ciss, Rédacteur en chef au «Soleil». Pour Seydou Ka, chef du service «Économie», qui a partagé avec le défunt la même rédaction, Serigne Mansour Sarr, malgré sa simplicité et son empathie, était un homme de principes. «Il savait se faire respecter, sans jamais se départir de son professionnalisme», confie-t-il.
Serigne Mansour Sarr repose désormais dans son Dagana natal. Ce «Walo-Walo» bon teint manquera indéniablement au service Correction et à la Sspp «Le Soleil». Hélas ! Parti au royaume de l’éternité, on ne verra plus jamais sa signature «AR» (All Right) sur certains fichiers corrigés.
Le Soleil