Selon des sources proches de la famille, elle devrait être enterrée dès ce 20 avril aux côtés de son mari, qui repose au cimetière musulman de Yoff, à Dakar.
Ainsi s’achèvent 38 années passées en exil, dont 32 à lutter pour le retour de la dépouille de son défunt époux dans sa ville natale de Garoua, dans le nord du Cameroun. Cette question aura été une pomme de discorde historique entre les autorités camerounaises et la famille de l’ancien président, aucun accord n’ayant jamais pu être trouvé.
D’un côté, Yaoundé assurait qu’Ahmadou Ahidjo avait été réhabilité et que le retour de sa dépouille ne dépendait que de sa famille. Comme pour montrer ses bonnes intentions, l’actuel chef de l’État, Paul Biya, s’était rapproché de certains des enfants Ahidjo, notamment d’Aminatou et de Badjika, nommés respectivement présidente du conseil d’administration du Palais des congrès et ambassadeur itinérant à la présidence de la République.
Mais jusqu’à sa mort, Germaine Ahidjo n’a cessé d’affirmer qu’elle ne rentrerait au pays que lorsqu’elle aurait la certitude que son mari y serait enterré avec les honneurs dus à un ancien président de la République.
Sud quotidien
Ainsi s’achèvent 38 années passées en exil, dont 32 à lutter pour le retour de la dépouille de son défunt époux dans sa ville natale de Garoua, dans le nord du Cameroun. Cette question aura été une pomme de discorde historique entre les autorités camerounaises et la famille de l’ancien président, aucun accord n’ayant jamais pu être trouvé.
D’un côté, Yaoundé assurait qu’Ahmadou Ahidjo avait été réhabilité et que le retour de sa dépouille ne dépendait que de sa famille. Comme pour montrer ses bonnes intentions, l’actuel chef de l’État, Paul Biya, s’était rapproché de certains des enfants Ahidjo, notamment d’Aminatou et de Badjika, nommés respectivement présidente du conseil d’administration du Palais des congrès et ambassadeur itinérant à la présidence de la République.
Mais jusqu’à sa mort, Germaine Ahidjo n’a cessé d’affirmer qu’elle ne rentrerait au pays que lorsqu’elle aurait la certitude que son mari y serait enterré avec les honneurs dus à un ancien président de la République.
Sud quotidien