Quarante-huit heures après le décès de Bourouma Toumboul Sané, l’une des personnes interpellées dans le cadre de l’enquête sur la tuerie de Boffa Bayottes, les langues se délient sur les causes de sa mort. Le secrétaire général du Comité inter-villageois de Nyassia, Bourama Toumboul Sané serait décédé à la suite d’un malaise, après avoir répondu à la convocation des enquêteurs.
« L’Observateur » dans sa livraison du samedi, informe que l’affaire a pris une autre tournure, à la suite de la découverte dans l’une des poches du défunt, d’une lettre d’adieu, articulant le mobile de son « suicide ». «Dans la missive, confient les sources du journal, le défunt écartait toute implication de sa part dans le massacre de Boffa Bayottes ». "Toutefois, poursuivent les mêmes sources, entre les lignes, il a tenté de justifié le massacre de 14 personnes exploitants forestier. Il s’insurgeait contre les acteurs qui s’adonnent impunément à cette coupe sauvage de bois dans cette forêt. Il a, à cet effet, dénoncé que le comité inter-villageois n’ait pas été soutenu comme il se doit par les autorités", confie-t-on.
Ayant visiblement dans sa conscience ces évènements malheureux, « il a estimé qu’en sa qualité de responsable et délégué, résolument engagé dans cette lutte pour la préservation de la forêt de Boffa Bayottes, il avait failli et qu’en conséquence, sa vie n’a plus de sens ».
Le procureur de la République a ordonné une autopsie et ouvert une enquête, selon le journal.
« L’Observateur » dans sa livraison du samedi, informe que l’affaire a pris une autre tournure, à la suite de la découverte dans l’une des poches du défunt, d’une lettre d’adieu, articulant le mobile de son « suicide ». «Dans la missive, confient les sources du journal, le défunt écartait toute implication de sa part dans le massacre de Boffa Bayottes ». "Toutefois, poursuivent les mêmes sources, entre les lignes, il a tenté de justifié le massacre de 14 personnes exploitants forestier. Il s’insurgeait contre les acteurs qui s’adonnent impunément à cette coupe sauvage de bois dans cette forêt. Il a, à cet effet, dénoncé que le comité inter-villageois n’ait pas été soutenu comme il se doit par les autorités", confie-t-on.
Ayant visiblement dans sa conscience ces évènements malheureux, « il a estimé qu’en sa qualité de responsable et délégué, résolument engagé dans cette lutte pour la préservation de la forêt de Boffa Bayottes, il avait failli et qu’en conséquence, sa vie n’a plus de sens ».
Le procureur de la République a ordonné une autopsie et ouvert une enquête, selon le journal.