Depuis l’ouverture du processus électoral, Ousmane Sonko se bat sur plusieurs fronts judiciaires, avec ses avocats, afin que sa candidature à la présidentielle puisse être acceptée. Mais, après sa radiation des listes électorales, l’épisode du refus des fiches de parrainage et le rejet de sa caution par la Cdc, les choses se compliquent pour lui. Khalifa Sall, qui a vécu une histoire semblable, s’est exprimé sur la situation du leader des «patriotes» hier vendredi à Matam.
«Je pense qu’ils ont raison de se battre, ils ont raison d’insister, d’ouvrir toutes les voies qui leur permettraient d’être acceptés. Comme je dis toujours, ‘‘Dara bessufi’’ (ce n’est pas nouveau). Je l’ai vécu moi 2017- 2019. J’ai vécu 28 mois de parcours judiciaire pour pouvoir être candidat.
Il avait fallu faire une violation de la loi pour dire que le rabat-d‘arrêt n’est pas suspensif pour écarter ma candidature. Mon parrainage a été validé, mon dossier était valide, j’étais électeur, mon casier judiciaire était vierge et pourtant on m’avait éliminé sous prétexte que le rabat-d‘arrêt, qui est une loi organique, n’était pas suspensif. Et 6 mois après ils l’ont changé.
Moi je comprends qu’ils puissent se battre jusqu’au bout. C’est ça un homme politique. Il faut qu’il sache ce qu’il veut et qu’il aille jusqu’au bout. Maintenant le processus est le même on verra ce que ça va donner.»
Igfm
«Je pense qu’ils ont raison de se battre, ils ont raison d’insister, d’ouvrir toutes les voies qui leur permettraient d’être acceptés. Comme je dis toujours, ‘‘Dara bessufi’’ (ce n’est pas nouveau). Je l’ai vécu moi 2017- 2019. J’ai vécu 28 mois de parcours judiciaire pour pouvoir être candidat.
Il avait fallu faire une violation de la loi pour dire que le rabat-d‘arrêt n’est pas suspensif pour écarter ma candidature. Mon parrainage a été validé, mon dossier était valide, j’étais électeur, mon casier judiciaire était vierge et pourtant on m’avait éliminé sous prétexte que le rabat-d‘arrêt, qui est une loi organique, n’était pas suspensif. Et 6 mois après ils l’ont changé.
Moi je comprends qu’ils puissent se battre jusqu’au bout. C’est ça un homme politique. Il faut qu’il sache ce qu’il veut et qu’il aille jusqu’au bout. Maintenant le processus est le même on verra ce que ça va donner.»
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