Un fait pour le moins insolite a eu lieu, hier, à la prison du Cap Manuel. En effet, vers 16 heures, alors que les visiteurs étaient autorisés à entrer dans la prison pour visiter leurs proches, une dame y a été arrêtée avec de la drogue. Sokhna Seck, c’est son nom, était venue rendre visite à un prisonnier se nommant Serigne Cheikh Ndiaye. Mais, renseigne Le Populaire, son comportement douteux au moment de franchir les contrôles a éveillé les soupçons d’un jeune garde pénitentiaire. I. Bâ a alors accentué sa surveillance sur la dame et a pu constater qu’elle avait un petit paquet à la main. Sentant qu’elle était épiée, la dame a fait semblant de réajuster son soutien-gorge. Elle en a profité pour y glisser son paquet. Le garde pénitentiaire qui n’avait rien perdu de la scène qu’il suivait à distance est alors intervenu pour lui demander d’attendre. Il est ainsi allé demander à une collègue, une femme donc, de venir procéder à une fouille au corps de la dame suspecte.
Un moment dont Sokhna Seck a profité pour changer son petit paquet de cachette. Ainsi, lorsqu’elle a été amenée dans une pièce pour la fouille, la garde pénitentiaire préposée à la tâche a constaté qu’il n’y avait rien dans son soutien-gorge. Mais elle a insisté en poussant davantage la fouille. Elle a donc demandé à la suspecte de se déshabiller et c’est ainsi qu’elle a trouvé le paquet que la dame avait glissé dans sa petite culotte. A l’intérieur du paquet, il y avait du chanvre indien. Une petite quantité de "yamba" que la dame voulait introduire dans la prison au profit de Serigne Cheikh Ndiaye. La drogue a donc été saisie et la dame acheminée au commissariat du Plateau où elle a été placée en garde à vue. Sokhna Seck sera déférée au parquet mardi et certainement jugée devant le tribunal des flagrants délits de Dakar dans la semaine. Et elle risque gros. Car son geste va certainement lui coûter aussi un séjour à la prison pour femmes de Liberté 6.
Mais il n’y a pas qu’à la prison du Cap Manuel où une tentative d’introduire de la drogue en faveur d’un prisonnier a été déjouée. La même chose s’est aussi produite à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel. Hier toujours, une femme du nom de Fatou Sour, âgée de 46 ans, a été prise avec de la drogue à la prison de Diourbel. Du chanvre indien qu’elle convoyait pour un de ses proches parents détenu dans la prison. Interpellée par les gardes pénitentiaires là aussi, elle a été remise à la police de Diourbel qui va la déférer au parquet. Elle aussi risque gros, très gros même. Comme quoi, les prisons sont devenues des cibles privilégiées avec des détenus qui font tout pour y faire prospérer le trafic de stupéfiants. Et le plus inquiétant, c’est justement de voir que ce sont des femmes qui sont utilisées comme convoyeuses.
Un moment dont Sokhna Seck a profité pour changer son petit paquet de cachette. Ainsi, lorsqu’elle a été amenée dans une pièce pour la fouille, la garde pénitentiaire préposée à la tâche a constaté qu’il n’y avait rien dans son soutien-gorge. Mais elle a insisté en poussant davantage la fouille. Elle a donc demandé à la suspecte de se déshabiller et c’est ainsi qu’elle a trouvé le paquet que la dame avait glissé dans sa petite culotte. A l’intérieur du paquet, il y avait du chanvre indien. Une petite quantité de "yamba" que la dame voulait introduire dans la prison au profit de Serigne Cheikh Ndiaye. La drogue a donc été saisie et la dame acheminée au commissariat du Plateau où elle a été placée en garde à vue. Sokhna Seck sera déférée au parquet mardi et certainement jugée devant le tribunal des flagrants délits de Dakar dans la semaine. Et elle risque gros. Car son geste va certainement lui coûter aussi un séjour à la prison pour femmes de Liberté 6.
Mais il n’y a pas qu’à la prison du Cap Manuel où une tentative d’introduire de la drogue en faveur d’un prisonnier a été déjouée. La même chose s’est aussi produite à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel. Hier toujours, une femme du nom de Fatou Sour, âgée de 46 ans, a été prise avec de la drogue à la prison de Diourbel. Du chanvre indien qu’elle convoyait pour un de ses proches parents détenu dans la prison. Interpellée par les gardes pénitentiaires là aussi, elle a été remise à la police de Diourbel qui va la déférer au parquet. Elle aussi risque gros, très gros même. Comme quoi, les prisons sont devenues des cibles privilégiées avec des détenus qui font tout pour y faire prospérer le trafic de stupéfiants. Et le plus inquiétant, c’est justement de voir que ce sont des femmes qui sont utilisées comme convoyeuses.