Sonko, je t'aime, mais j'ai honte ! De l'émotion à la honte !
Ousmane Sonko, leader du parti Pastef les patriotes, récemment dissous et récupéré après une négociation honteuse avec Macky Sall, l'opposition la plus radicale de cette génération, l'homme le plus aimé par la jeunesse, celui qui portait avec responsabilité le projet panafricain et tant d'autres projets méconnus qui nous inspiraient un changement radical au Sénégal. Je m'adresse exclusivement à cet homme politique devenu politicien, celui qui avait dit qu'il ne parlerait jamais à Macky Sall et a fini par dire qu'on ne négocie pas avec l'épais sous le coup puis a fini par négocier avec le "monstre" jusqu'à l'appeler Président Macky Sall, ce qui ne s'est jamais fait. D'ailleurs, je me rappelle que tu disais que Macky Sall ne méritait pas d'être appelé Président, tu ne l'appellerais pas président car il était illégitime.
Sonko, toi qui a eu toute la moitié de la jeunesse dans les rues de Dakar pour une affaire de viol dont on t'a accusé et que tu te trouvais sur les lieux du crime en temps de couvre-feu lors de la crise sanitaire de la Covid-19.
Sonko, toi qui m'a fait démissionner de mon poste de rédactrice en chef au groupe Leral, laissant toutes les faveurs, pensant que tu subissais une injustice. J'ai plaqué mon avenir dans l'audiovisuel et j'ai affronté de nombreux risques, j'ai subi d'énormes difficultés après ma démission et j'ai fait face seule en tant que femme pour résister et continuer ma passion dans l'ombre, me réfugiant dans la presse écrite tout en gardant ma dignité avec humilité.
Sonko, toi qui est la cause de plusieurs pertes humaines et matérielles, tu as été au cœur de la haine que tous les jeunes portaient contre Macky Sall et ses sbires.
Sonko, lorsque tu envisageais d'épouser une troisième femme en prison avant ta sortie, as-tu pensé à cette génération martyrisée sans femme, mari ou enfant pour ta cause ?
Sonko, pour toi, il y a des jeunes qui ont perdu leur emploi, qui ont goûté à la prison, qui ont quitté leur famille, qui ont préféré leurs parents à ta personne, qui ont perdu le sens de la raison, emballés par l'émotion que j'avais pour toi quand je te disais ce soir-là à ta sortie de la prison du Cap Manuel où tu nous as signalé que tu étais dans le confort sur des mètres carrés en suite résidentielle.
Sonko, n'est-ce pas à toi de demander pardon à la population sénégalaise qui t'aime sans raison ?
Sonko, n'est-ce pas toi qui disais non à la France et qui es revenu pour prendre un avocat pyromane et populiste français ?
Sonko, toi qui es un pur produit du Sénégal, qui a étudié au Sénégal gratuitement et a travaillé dans l'administration publique, a bénéficié de trois femmes, d'enfants et de maisons dans des quartiers huppés de Dakar, as-tu pensé à cette jeunesse qui n'a pas eu cette chance que tu as eue au Sénégal en négociant avec Macky Sall ?
Sonko, as-tu pensé à toute cette jeunesse qui te suit sans raison mais par émotion ? Cette jeunesse qui aspire au changement, cette jeunesse qui a perdu tout espoir avec Macky Sall et certains de ces hommes qui ont fini de nous prouver l'arrogance, le mépris et la médiocrité endoctrinée d'une impunité absolue, avez-vous eu une pensée pour cette jeunesse ?
J'appartiens à cette jeunesse qui passe son temps à se former pour renforcer ses capacités intellectuelles afin d'être au rendez-vous du savoir pour trouver de l'espoir avec la rupture du système par l'anti-système que tu as incarné avant ta négociation avec le "monstre" que tu épargnes aujourd'hui dans ton discours.
Je suis abasourdie, depuis ta conférence de presse, j'ai perdu la langue et ma plume. De l'émotion à la raison, aujourd'hui, en tant que jeune ayant eu tout cet espoir en toi, Sonko j’ai honteuuuu !!!
Zaynab SANGARÈ,
Princesssenegal, journaliste
Citoyenne, patriote désespérée
Ousmane Sonko, leader du parti Pastef les patriotes, récemment dissous et récupéré après une négociation honteuse avec Macky Sall, l'opposition la plus radicale de cette génération, l'homme le plus aimé par la jeunesse, celui qui portait avec responsabilité le projet panafricain et tant d'autres projets méconnus qui nous inspiraient un changement radical au Sénégal. Je m'adresse exclusivement à cet homme politique devenu politicien, celui qui avait dit qu'il ne parlerait jamais à Macky Sall et a fini par dire qu'on ne négocie pas avec l'épais sous le coup puis a fini par négocier avec le "monstre" jusqu'à l'appeler Président Macky Sall, ce qui ne s'est jamais fait. D'ailleurs, je me rappelle que tu disais que Macky Sall ne méritait pas d'être appelé Président, tu ne l'appellerais pas président car il était illégitime.
Sonko, toi qui a eu toute la moitié de la jeunesse dans les rues de Dakar pour une affaire de viol dont on t'a accusé et que tu te trouvais sur les lieux du crime en temps de couvre-feu lors de la crise sanitaire de la Covid-19.
Sonko, toi qui m'a fait démissionner de mon poste de rédactrice en chef au groupe Leral, laissant toutes les faveurs, pensant que tu subissais une injustice. J'ai plaqué mon avenir dans l'audiovisuel et j'ai affronté de nombreux risques, j'ai subi d'énormes difficultés après ma démission et j'ai fait face seule en tant que femme pour résister et continuer ma passion dans l'ombre, me réfugiant dans la presse écrite tout en gardant ma dignité avec humilité.
Sonko, toi qui est la cause de plusieurs pertes humaines et matérielles, tu as été au cœur de la haine que tous les jeunes portaient contre Macky Sall et ses sbires.
Sonko, lorsque tu envisageais d'épouser une troisième femme en prison avant ta sortie, as-tu pensé à cette génération martyrisée sans femme, mari ou enfant pour ta cause ?
Sonko, pour toi, il y a des jeunes qui ont perdu leur emploi, qui ont goûté à la prison, qui ont quitté leur famille, qui ont préféré leurs parents à ta personne, qui ont perdu le sens de la raison, emballés par l'émotion que j'avais pour toi quand je te disais ce soir-là à ta sortie de la prison du Cap Manuel où tu nous as signalé que tu étais dans le confort sur des mètres carrés en suite résidentielle.
Sonko, n'est-ce pas à toi de demander pardon à la population sénégalaise qui t'aime sans raison ?
Sonko, n'est-ce pas toi qui disais non à la France et qui es revenu pour prendre un avocat pyromane et populiste français ?
Sonko, toi qui es un pur produit du Sénégal, qui a étudié au Sénégal gratuitement et a travaillé dans l'administration publique, a bénéficié de trois femmes, d'enfants et de maisons dans des quartiers huppés de Dakar, as-tu pensé à cette jeunesse qui n'a pas eu cette chance que tu as eue au Sénégal en négociant avec Macky Sall ?
Sonko, as-tu pensé à toute cette jeunesse qui te suit sans raison mais par émotion ? Cette jeunesse qui aspire au changement, cette jeunesse qui a perdu tout espoir avec Macky Sall et certains de ces hommes qui ont fini de nous prouver l'arrogance, le mépris et la médiocrité endoctrinée d'une impunité absolue, avez-vous eu une pensée pour cette jeunesse ?
J'appartiens à cette jeunesse qui passe son temps à se former pour renforcer ses capacités intellectuelles afin d'être au rendez-vous du savoir pour trouver de l'espoir avec la rupture du système par l'anti-système que tu as incarné avant ta négociation avec le "monstre" que tu épargnes aujourd'hui dans ton discours.
Je suis abasourdie, depuis ta conférence de presse, j'ai perdu la langue et ma plume. De l'émotion à la raison, aujourd'hui, en tant que jeune ayant eu tout cet espoir en toi, Sonko j’ai honteuuuu !!!
Zaynab SANGARÈ,
Princesssenegal, journaliste
Citoyenne, patriote désespérée